Pouvons-nous nous sentir indigne de prendre la Sainte Cène ?
« Je ne prends pas la Sainte Cène aujourd’hui, parce que j’ai fauté (ou péché) durant la semaine écoulée. Je ne me sens pas digne de la prendre ! »
Nous entendons souvent cette remarque de frères et sœurs en Christ qui se culpabilisaient sans cesse, se privant de la coupe de bénédiction, en interprétant mal le sens du mot « INDIGNEMENT ».
Ils s’en privent par peur du jugement de Dieu. Leur crainte est fondée sur ces textes :
« C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. » 1 Corinthiens 11 :27-29
Ce n’est pas en nous abstenant de prendre la coupe du Seigneur que notre cœur sera pur et digne le dimanche suivant !
La Bible dit que « Mais si nous vivons dans la lumière, tout comme Dieu lui-même est dans la lumière, alors nous sommes en communion les uns avec les autres et, parce que Jésus, son Fils, a versé son sang, nous sommes purifiés de tout péché » 1 Jean 1 :7
Si donc j’ai fauté accidentellement, si je me suis mis en colère, si j’ai laissé de mauvaises pensées envahir mon cœur, etc…, n’est-il pas préférable de confesser ma faute à Dieu avec une sincère repentance, et de croire que le Sacrifice de Christ à la croix, rappelé à ma mémoire par la Sainte-Cène, me lave de cette faute tout en me donnant la force de vaincre le péché qui m’a souillé et de m’en détourner !
La Sainte Cène est notre Pâque chrétienne. N’est-elle pas le rappel du PARDON offert en Jésus-Christ qui a versé son sang pour la rémission de nos péchés !
Nous sommes invités, par elle, à exprimer notre reconnaissance à Jésus-Christ pour la manifestation de son amour envers nous à la Croix, à lui adresser des actions de grâces.
Lorsque vous participez à la Sainte Cène, vous communiez en pensée avec les souffrances du Christ notre Sauveur.
En prenant le pain, vous manifestez votre foi en sa mort qui vous a donné la vie en son corps brisé, meurtri, couronné d’épines, crucifié pour vous épargner la condamnation éternelle. Et vous le louez.
Quand vous buvez la coupe, discernez qu’elle représente le sang de la NOUVELLE ALLIANCE que Jésus-Christ a conclue pour votre rédemption et louez le Seigneur.
Au moment où vous buvez le vin, élevez votre âme vers Dieu en pensant au sang du Christ qui a coulé de son dos flagellé, de son front blessé par les épines, de ses mains et de ses pieds percés par les clous, de son côté transpercé par la lance d’un soldat romain. Dites, par exemple, dans votre cœur : « Merci Seigneur, ton sang versé pour moi sur la Croix m’a purifié de tous mes péchés, de toutes mes souillures. Maintenant je sais que tu m’as racheté par ton précieux sang ! »