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Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des
méchants, Qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs,
Et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs,
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Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel,
Et qui la médite jour et nuit !
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Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau,
Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne
se flétrit point : Tout ce qu'il fait lui réussit.
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Il n'en est pas ainsi des méchants : Ils sont comme la
paille que le vent dissipe.
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C'est pourquoi les méchants ne résistent pas au jour
du jugement, Ni les pécheurs dans l'assemblée des justes
;
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Car l'Éternel connaît la voie des justes, Et la voie
des pécheurs mène à la ruine.
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Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Ces vaines
pensées parmi les peuples ?
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Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils Et les
princes se liguent-ils avec eux Contre l'Éternel et
contre son oint ? -
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Brisons leurs liens, Délivrons-nous de leurs chaînes !
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Celui qui siège dans les cieux rit, Le Seigneur se
moque d'eux.
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Puis il leur parle dans sa colère, Il les épouvante
dans sa fureur :
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C'est moi qui ai oint mon roi Sur Sion, ma montagne
sainte !
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Je publierai le décret ; L'Éternel m'a dit : Tu es mon
fils ! Je t'ai engendré aujourd'hui.
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Demande-moi et je te donnerai les nations pour
héritage, Les extrémités de la terre pour possession
;
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Tu les briseras avec une verge de fer, Tu les briseras
comme le vase d'un potier.
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Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse !
Juges de la terre, recevez instruction !
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Servez l'Éternel avec crainte, Et réjouissez-vous avec
tremblement.
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Baisez le fils, de peur qu'il ne s'irrite, Et que vous
ne périssiez dans votre voie, Car sa colère est prompte à
s'enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui
!
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(3 :1) Psaume de David. A l'occasion de sa fuite
devant Absalom, son fils. (3 :2) O Éternel, que mes
ennemis sont nombreux ! Quelle multitude se lève contre
moi !
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(3 :3) Combien qui disent à mon sujet : Plus de salut
pour lui auprès de Dieu ! -Pause.
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(3 :4) Mais toi, ô Éternel ! tu es mon bouclier, Tu es
ma gloire, et tu relèves ma tête.
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(3 :5) De ma voix je crie à l'Éternel, Et il me répond
de sa montagne sainte. -Pause.
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(3 :6) Je me couche, et je m'endors ; Je me réveille,
car l'Éternel est mon soutien.
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(3 :7) Je ne crains pas les myriades de peuples Qui
m'assiègent de toutes parts.
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(3 :8) Lève-toi, Éternel ! sauve-moi, mon Dieu ! Car
tu frappes à la joue tous mes ennemis, Tu brises les
dents des méchants.
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(3 :9) Le salut est auprès de l'Éternel : Que ta
bénédiction soit sur ton peuple ! -Pause.
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(4 :1) Au chef des chantres. Avec instruments à
cordes. Psaume de David. (4 :2) Quand je crie,
réponds-moi, Dieu de ma justice ! Quand je suis dans la
détresse, sauve-moi ! Aie pitié de moi, écoute ma prière
!
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(4 :3) Fils des hommes, jusques à quand ma gloire
sera-t-elle outragée ? Jusques à quand aimerez-vous la
vanité, Chercherez-vous le mensonge ? -Pause.
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(4 :4) Sachez que l'Éternel s'est choisi un homme
pieux ; L'Éternel entend, quand je crie à lui.
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(4 :5) Tremblez, et ne péchez point ; Parlez en vos
coeurs sur votre couche, puis taisez-vous. -Pause.
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(4 :6) Offrez des sacrifices de justice, Et
confiez-vous à l'Éternel.
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(4 :7) Plusieurs disent : Qui nous fera voir le
bonheur ? Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô
Éternel !
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(4 :8) Tu mets dans mon coeur plus de joie qu'ils n'en
ont Quand abondent leur froment et leur moût.
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(4 :9) Je me couche et je m'endors en paix, Car toi
seul, ô Éternel ! tu me donnes la sécurité dans ma
demeure.
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(5 :1) Au chef des chantres. Avec les flûtes. Psaume
de David. (5 :2) Prête l'oreille à mes paroles, ô Éternel
! Écoute mes gémissements !
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(5 :3) Sois attentif à mes cris, mon roi et mon Dieu !
C'est à toi que j'adresse ma prière.
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(5 :4) Éternel ! le matin tu entends ma voix ; Le
matin je me tourne vers toi, et je regarde.
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(5 :5) Car tu n'es point un Dieu qui prenne plaisir au
mal ; Le méchant n'a pas sa demeure auprès de toi.
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(5 :6) Les insensés ne subsistent pas devant tes yeux
; Tu hais tous ceux qui commettent l'iniquité.
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(5 :7) Tu fais périr les menteurs ; L'Éternel abhorre
les hommes de sang et de fraude.
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(5 :8) Mais moi, par ta grande miséricorde, je vais à
ta maison, Je me prosterne dans ton saint temple avec
crainte.
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(5 :9) Éternel ! conduis-moi dans ta justice, à cause
de mes ennemis, Aplanis ta voie sous mes pas.
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(5 :10) Car il n'y a point de sincérité dans leur
bouche ; Leur coeur est rempli de malice, Leur gosier est
un sépulcre ouvert, Et ils ont sur la langue des paroles
flatteuses.
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(5 :11) Frappe-les comme des coupables, ô Dieu ! Que
leurs desseins amènent leur chute ! Précipite-les au
milieu de leurs péchés sans nombre ! Car ils se révoltent
contre toi.
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(5 :12) Alors tous ceux qui se confient en toi se
réjouiront, Ils auront de l'allégresse à toujours, et tu
les protégeras ; Tu seras un sujet de joie Pour ceux qui
aiment ton nom.
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(5 :13) Car tu bénis le juste, ô Éternel ! Tu
l'entoures de ta grâce comme d'un bouclier.
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(6 :1) Au chef des chantres. Avec instruments à
cordes. Sur la harpe à huit cordes. Psaume de David. (6
:2) Éternel ! ne me punis pas dans ta colère, Et ne me
châtie pas dans ta fureur.
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(6 :3) Aie pitié de moi, Éternel ! car je suis sans
force ; Guéris-moi, Éternel ! car mes os sont
tremblants.
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(6 :4) Mon âme est toute troublée ; Et toi, Éternel !
jusques à quand ?...
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(6 :5) Reviens, Éternel ! délivre mon âme ; Sauve-moi,
à cause de ta miséricorde.
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(6 :6) Car celui qui meurt n'a plus ton souvenir ; Qui
te louera dans le séjour des morts ?
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(6 :7) Je m'épuise à force de gémir ; Chaque nuit ma
couche est baignée de mes larmes, Mon lit est arrosé de
mes pleurs.
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(6 :8) J'ai le visage usé par le chagrin ; Tous ceux
qui me persécutent le font vieillir.
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(6 :9) Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le
mal ! Car l'Éternel entend la voix de mes larmes ;
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(6 :10) L'Éternel exauce mes supplications, L'Éternel
accueille ma prière.
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(6 :11) Tous mes ennemis sont confondus, saisis
d'épouvante ; Ils reculent, soudain couverts de
honte.
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(7 :1) Complainte de David. Chantée à l'Éternel, au
sujet de Cusch, Benjamite. (7 :2) Éternel, mon Dieu ! je
cherche en toi mon refuge ; Sauve-moi de tous mes
persécuteurs, et délivre-moi,
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(7 :3) Afin qu'il ne me déchire pas, comme un lion Qui
dévore sans que personne vienne au secours.
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(7 :4) Éternel, mon Dieu ! si j'ai fait cela, S'il y a
de l'iniquité dans mes mains,
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(7 :5) Si j'ai rendu le mal à celui qui était paisible
envers moi, Si j'ai dépouillé celui qui m'opprimait sans
cause,
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(7 :6) Que l'ennemi me poursuive et m'atteigne, Qu'il
foule à terre ma vie, Et qu'il couche ma gloire dans la
poussière ! -Pause.
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(7 :7) Lève-toi, ô Éternel ! dans ta colère, Lève-toi
contre la fureur de mes adversaires, Réveille-toi pour me
secourir, ordonne un jugement !
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(7 :8) Que l'assemblée des peuples t'environne ! Monte
au-dessus d'elle vers les lieux élevés !
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(7 :9) L'Éternel juge les peuples : Rends-moi justice,
ô Éternel ! Selon mon droit et selon mon innocence !
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(7 :10) Mets un terme à la malice des méchants, Et
affermis le juste, Toi qui sondes les coeurs et les
reins, Dieu juste !
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(7 :11) Mon bouclier est en Dieu, Qui sauve ceux dont
le coeur est droit.
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(7 :12) Dieu est un juste juge, Dieu s'irrite en tout
temps.
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(7 :13) Si le méchant ne se convertit pas, il aiguise
son glaive, Il bande son arc, et il vise ;
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(7 :14) Il dirige sur lui des traits meurtriers, Il
rend ses flèches brûlantes.
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(7 :15) Voici, le méchant prépare le mal, Il conçoit
l'iniquité, et il enfante le néant.
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(7 :16) Il ouvre une fosse, il la creuse, Et il tombe
dans la fosse qu'il a faite.
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(7 :17) Son iniquité retombe sur sa tête, Et sa
violence redescend sur son front.
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(7 :18) Je louerai l'Éternel à cause de sa justice, Je
chanterai le nom de l'Éternel, du Très Haut.
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(8 :1) Au chef des chantres. Sur la guitthith. Psaume
de David. (8 :2) Éternel, notre Seigneur ! Que ton nom
est magnifique sur toute la terre ! Ta majesté s'élève
au-dessus des cieux.
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(8 :3) Par la bouche des enfants et de ceux qui sont à
la mamelle Tu as fondé ta gloire, pour confondre tes
adversaires, Pour imposer silence à l'ennemi et au
vindicatif.
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(8 :4) Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes
mains, La lune et les étoiles que tu as créées :
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(8 :5) Qu'est-ce que l'homme, pour que tu te
souviennes de lui ? Et le fils de l'homme, pour que tu
prennes garde à lui ?
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(8 :6) Tu l'as fait de peu inférieur à Dieu, Et tu
l'as couronné de gloire et de magnificence.
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(8 :7) Tu lui as donné la domination sur les oeuvres
de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds,
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(8 :8) Les brebis comme les boeufs, Et les animaux des
champs,
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(8 :9) Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
Tout ce qui parcourt les sentiers des mers.
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(8 :10) Éternel, notre Seigneur ! Que ton nom est
magnifique sur toute la terre !
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(9 :1) Au chef des chantres. Sur "Meurs pour le fils".
Psaume de David. (9 :2) Je louerai l'Éternel de tout mon
coeur, Je raconterai toutes tes merveilles.
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(9 :3) Je ferai de toi le sujet de ma joie et de mon
allégresse, Je chanterai ton nom, Dieu Très Haut !
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(9 :4) Mes ennemis reculent, Ils chancellent, ils
périssent devant ta face.
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(9 :5) Car tu soutiens mon droit et ma cause, Tu
sièges sur ton trône en juste juge.
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(9 :6) Tu châties les nations, tu détruis le méchant,
Tu effaces leur nom pour toujours et à perpétuité.
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(9 :7) Plus d'ennemis ! Des ruines éternelles ! Des
villes que tu as renversées ! Leur souvenir est
anéanti.
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(9 :8) L'Éternel règne à jamais, Il a dressé son trône
pour le jugement ;
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(9 :9) Il juge le monde avec justice, Il juge les
peuples avec droiture.
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(9 :10) L'Éternel est un refuge pour l'opprimé, Un
refuge au temps de la détresse.
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(9 :11) Ceux qui connaissent ton nom se confient en
toi. Car tu n'abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô
Éternel !
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(9 :12) Chantez à l'Éternel, qui réside en Sion,
Publiez parmi les peuples ses hauts faits !
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(9 :13) Car il venge le sang et se souvient des
malheureux, Il n'oublie pas leurs cris.
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(9 :14) Aie pitié de moi, Éternel ! Vois la misère où
me réduisent mes ennemis, Enlève-moi des portes de la
mort,
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(9 :15) Afin que je publie toutes tes louanges, Dans
les portes de la fille de Sion, Et que je me réjouisse de
ton salut.
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(9 :16) Les nations tombent dans la fosse qu'elles ont
faite, Leur pied se prend au filet qu'elles ont
caché.
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(9 :17) L'Éternel se montre, il fait justice, Il
enlace le méchant dans l'oeuvre de ses mains. -Jeu
d'instruments. Pause.
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(9 :18) Les méchants se tournent vers le séjour des
morts, Toutes les nations qui oublient Dieu.
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(9 :19) Car le malheureux n'est point oublié à jamais,
L'espérance des misérables ne périt pas à toujours.
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(9 :20) Lève-toi, ô Éternel ! Que l'homme ne triomphe
pas ! Que les nations soient jugées devant ta face !
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(9 :21) Frappe-les d'épouvante, ô Éternel ! Que les
peuples sachent qu'ils sont des hommes ! -Pause.
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Pourquoi, ô Éternel ! te tiens-tu éloigné ? Pourquoi
te caches-tu au temps de la détresse ?
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Le méchant dans son orgueil poursuit les malheureux,
Ils sont victimes des trames qu'il a conçues.
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Car le méchant se glorifie de sa convoitise, Et le
ravisseur outrage, méprise l'Éternel.
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Le méchant dit avec arrogance : Il ne punit pas ! Il
n'y a point de Dieu ! -Voilà toutes ses pensées.
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Ses voies réussissent en tout temps ; Tes jugements
sont trop élevés pour l'atteindre, Il souffle contre tous
ses adversaires.
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Il dit en son coeur : Je ne chancelle pas, Je suis
pour toujours à l'abri du malheur !
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Sa bouche est pleine de malédictions, de tromperies et
de fraudes ; Il y a sous sa langue de la malice et de
l'iniquité.
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Il se tient en embuscade près des villages, Il
assassine l'innocent dans des lieux écartés ; Ses yeux
épient le malheureux.
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Il est aux aguets dans sa retraite, comme le lion dans
sa tanière, Il est aux aguets pour surprendre le
malheureux ; Il le surprend et l'attire dans son
filet.
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Il se courbe, il se baisse, Et les misérables tombent
dans ses griffes.
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Il dit en son coeur : Dieu oublie ! Il cache sa face,
il ne regarde jamais !
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Lève-toi, Éternel ! ô Dieu, lève ta main ! N'oublie
pas les malheureux !
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Pourquoi le méchant méprise-t-il Dieu ? Pourquoi
dit-il en son coeur : Tu ne punis pas ?
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Tu regardes cependant, car tu vois la peine et la
souffrance, Pour prendre en main leur cause ; C'est à toi
que s'abandonne le malheureux, C'est toi qui viens en
aide à l'orphelin.
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|
Brise le bras du méchant, Punis ses iniquités, et
qu'il disparaisse à tes yeux !
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L'Éternel est roi à toujours et à perpétuité ; Les
nations sont exterminées de son pays.
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Tu entends les voeux de ceux qui souffrent, ô Éternel
! Tu affermis leur coeur ; tu prêtes l'oreille
|
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Pour rendre justice à l'orphelin et à l'opprimé, Afin
que l'homme tiré de la terre cesse d'inspirer
l'effroi.
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|
Au chef des chantres. De David. C'est en l'Éternel que
je cherche un refuge. Comment pouvez-vous me dire : Fuis
dans vos montagnes, comme un oiseau ?
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Car voici, les méchants bandent l'arc, Ils ajustent
leur flèche sur la corde, Pour tirer dans l'ombre sur
ceux dont le coeur est droit.
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Quand les fondements sont renversés, Le juste, que
ferait-il ? -
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L'Éternel est dans son saint temple, L'Éternel a son
trône dans les cieux ; Ses yeux regardent, Ses paupières
sondent les fils de l'homme.
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L'Éternel sonde le juste ; Il hait le méchant et celui
qui se plaît à la violence.
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Il fait pleuvoir sur les méchants Des charbons, du feu
et du soufre ; Un vent brûlant, c'est le calice qu'ils
ont en partage.
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Car l'Éternel est juste, il aime la justice ; Les
hommes droits contemplent sa face.
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(12 :1) Au chef des chantres. Sur la harpe à huit
cordes. Psaume de David. (12 :2) Sauve, Éternel ! car les
hommes pieux s'en vont, Les fidèles disparaissent parmi
les fils de l'homme.
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(12 :3) On se dit des faussetés les uns aux autres, On
a sur les lèvres des choses flatteuses, On parle avec un
coeur double.
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(12 :4) Que l'Éternel extermine toutes les lèvres
flatteuses, La langue qui discourt avec arrogance,
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(12 :5) Ceux qui disent : Nous sommes puissants par
notre langue, Nous avons nos lèvres avec nous ; Qui
serait notre maître ? -
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(12 :6) Parce que les malheureux sont opprimés et que
les pauvres gémissent, Maintenant, dit l'Éternel, je me
lève, J'apporte le salut à ceux contre qui l'on
souffle.
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(12 :7) Les paroles de l'Éternel sont des paroles
pures, Un argent éprouvé sur terre au creuset, Et sept
fois épuré.
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(12 :8) Toi, Éternel ! tu les garderas, Tu les
préserveras de cette race à jamais.
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(12 :9) Les méchants se promènent de toutes parts,
Quand la bassesse règne parmi les fils de l'homme.
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Au chef des chantres. Psaume de David.
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Jusques à quand, Éternel ! m'oublieras-tu sans cesse ?
Jusques à quand me cacheras-tu ta face ?
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Jusques à quand aurai-je des soucis dans mon âme, Et
chaque jour des chagrins dans mon coeur ? Jusques à quand
mon ennemi s'élèvera-t-il contre moi ?
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Regarde, réponds-moi, Éternel, mon Dieu ! Donne à mes
yeux la clarté, Afin que je ne m'endorme pas du sommeil
de la mort,
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Afin que mon ennemi ne dise pas : Je l'ai vaincu ! Et
que mes adversaires ne se réjouissent pas, si je
chancelle.
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Moi, j'ai confiance en ta bonté, J'ai de l'allégresse
dans le coeur, à cause de ton salut ; Je chante à
l'Éternel, car il m'a fait du bien.
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|
Au chef des chantres. De David. L'insensé dit en son
coeur : Il n'y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus,
ils ont commis des actions abominables ; Il n'en est
aucun qui fasse le bien.
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L'Éternel, du haut des cieux, regarde les fils de
l'homme, Pour voir s'il y a quelqu'un qui soit
intelligent, Qui cherche Dieu.
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Tous sont égarés, tous sont pervertis ; Il n'en est
aucun qui fasse le bien, Pas même un seul.
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Tous ceux qui commettent l'iniquité ont-ils perdu le
sens ? Ils dévorent mon peuple, ils le prennent pour
nourriture ; Ils n'invoquent point l'Éternel.
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|
C'est alors qu'ils trembleront d'épouvante, Quand Dieu
paraîtra au milieu de la race juste.
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Jetez l'opprobre sur l'espérance du malheureux...
L'Éternel est son refuge.
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Oh ! qui fera partir de Sion la délivrance d'Israël ?
Quand l'Éternel ramènera les captifs de son peuple, Jacob
sera dans l'allégresse, Israël se réjouira.
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Psaume de David. O Éternel ! qui séjournera dans ta
tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ? -
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Celui qui marche dans l'intégrité, qui pratique la
justice Et qui dit la vérité selon son coeur.
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Il ne calomnie point avec sa langue, Il ne fait point
de mal à son semblable, Et il ne jette point l'opprobre
sur son prochain.
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Il regarde avec dédain celui qui est méprisable, Mais
il honore ceux qui craignent l'Éternel ; Il ne se
rétracte point, s'il fait un serment à son préjudice.
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Il n'exige point d'intérêt de son argent, Et il
n'accepte point de don contre l'innocent. Celui qui se
conduit ainsi ne chancelle jamais.
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Hymne de David. Garde-moi, ô Dieu ! car je cherche en
toi mon refuge.
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Je dis à l'Éternel : Tu es mon Seigneur, Tu es mon
souverain bien !
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Les saints qui sont dans le pays, Les hommes pieux
sont l'objet de toute mon affection.
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On multiplie les idoles, on court après les dieux
étrangers : Je ne répands pas leurs libations de sang, Je
ne mets pas leurs noms sur mes lèvres.
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L'Éternel est mon partage et mon calice ; C'est toi
qui m'assures mon lot ;
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Un héritage délicieux m'est échu, Une belle possession
m'est accordée.
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Je bénis l'Éternel, mon conseiller ; La nuit même mon
coeur m'exhorte.
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J'ai constamment l'Éternel sous mes yeux ; Quand il
est à ma droite, je ne chancelle pas.
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Aussi mon coeur est dans la joie, mon esprit dans
l'allégresse, Et mon corps repose en sécurité.
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Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, Tu
ne permettras pas que ton bien-aimé voie la
corruption.
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Tu me feras connaître le sentier de la vie ; Il y a
d'abondantes joies devant ta face, Des délices éternelles
à ta droite.
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Prière de David. Éternel ! écoute la droiture, sois
attentif à mes cris, Prête l'oreille à ma prière faite
avec des lèvres sans tromperie !
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Que ma justice paraisse devant ta face, Que tes yeux
contemplent mon intégrité !
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Si tu sondes mon coeur, si tu le visites la nuit, Si
tu m'éprouves, tu ne trouveras rien : Ma pensée n'est pas
autre que ce qui sort de ma bouche.
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A la vue des actions des hommes, fidèle à la parole de
tes lèvres, Je me tiens en garde contre la voie des
violents ;
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Mes pas sont fermes dans tes sentiers, Mes pieds ne
chancellent point.
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Je t'invoque, car tu m'exauces, ô Dieu ! Incline vers
moi ton oreille, écoute ma parole !
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Signale ta bonté, toi qui sauves ceux qui cherchent un
refuge, Et qui par ta droite les délivres de leurs
adversaires !
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Garde-moi comme la prunelle de l'oeil ; Protège-moi, à
l'ombre de tes ailes,
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Contre les méchants qui me persécutent, Contre mes
ennemis acharnés qui m'enveloppent.
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Ils ferment leurs entrailles, Ils ont à la bouche des
paroles hautaines.
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Ils sont sur nos pas, déjà ils nous entourent, Ils
nous épient pour nous terrasser.
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On dirait un lion avide de déchirer, Un lionceau aux
aguets dans son repaire.
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Lève-toi, Éternel, marche à sa rencontre, renverse-le
! Délivre-moi du méchant par ton glaive !
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Délivre-moi des hommes par ta main, Éternel, des
hommes de ce monde ! Leur part est dans la vie, Et tu
remplis leur ventre de tes biens ; Leurs enfants sont
rassasiés, Et ils laissent leur superflu à leurs
petits-enfants.
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Pour moi, dans mon innocence, je verrai ta face ; Dès
le réveil, je me rassasierai de ton image.
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(18 :1) Au chef des chantres. Du serviteur de
l'Éternel, de David, qui adressa à l'Éternel les paroles
de ce cantique, lorsque l'Éternel l'eut délivré de la
main de tous ses ennemis et de la main de Saül. Il dit :
(18 :2) Je t'aime, ô Éternel, ma force !
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(18 :3) Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon
libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri !
Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite
!
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(18 :4) Je m'écrie : Loué soit l'Éternel ! Et je suis
délivré de mes ennemis.
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(18 :5) Les liens de la mort m'avaient environné, Et
les torrents de la destruction m'avaient épouvanté ;
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(18 :6) Les liens du sépulcre m'avaient entouré, Les
filets de la mort m'avaient surpris.
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(18 :7) Dans ma détresse, j'ai invoqué l'Éternel, J'ai
crié à mon Dieu ; De son palais, il a entendu ma voix, Et
mon cri est parvenu devant lui à ses oreilles.
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(18 :8) La terre fut ébranlée et trembla, Les
fondements des montagnes frémirent, Et ils furent
ébranlés, parce qu'il était irrité.
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(18 :9) Il s'élevait de la fumée dans ses narines, Et
un feu dévorant sortait de sa bouche : Il en jaillissait
des charbons embrasés.
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(18 :10) Il abaissa les cieux, et il descendit : Il y
avait une épaisse nuée sous ses pieds.
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(18 :11) Il était monté sur un chérubin, et il volait,
Il planait sur les ailes du vent.
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(18 :12) Il faisait des ténèbres sa retraite, sa tente
autour de lui, Il était enveloppé des eaux obscures et de
sombres nuages.
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(18 :13) De la splendeur qui le précédait
s'échappaient les nuées, Lançant de la grêle et des
charbons de feu.
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(18 :14) L'Éternel tonna dans les cieux, Le Très Haut
fit retentir sa voix, Avec la grêle et les charbons de
feu.
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(18 :15) Il lança ses flèches et dispersa mes ennemis,
Il multiplia les coups de la foudre et les mit en
déroute.
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(18 :16) Le lit des eaux apparut, Les fondements du
monde furent découverts, Par ta menace, ô Éternel ! Par
le bruit du souffle de tes narines.
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(18 :17) Il étendit sa main d'en haut, il me saisit,
Il me retira des grandes eaux ;
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(18 :18) Il me délivra de mon adversaire puissant, De
mes ennemis qui étaient plus forts que moi.
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(18 :19) Ils m'avaient surpris au jour de ma détresse
; Mais l'Éternel fut mon appui.
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(18 :20) Il m'a mis au large, Il m'a sauvé, parce
qu'il m'aime.
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(18 :21) L'Éternel m'a traité selon ma droiture, Il
m'a rendu selon la pureté de mes mains ;
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(18 :22) Car j'ai observé les voies de l'Éternel, Et
je n'ai point été coupable envers mon Dieu.
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(18 :23) Toutes ses ordonnances ont été devant moi, Et
je ne me suis point écarté de ses lois.
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(18 :24) J'ai été sans reproche envers lui, Et je me
suis tenu en garde contre mon iniquité.
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(18 :25) Aussi l'Éternel m'a rendu selon ma droiture,
Selon la pureté de mes mains devant ses yeux.
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(18 :26) Avec celui qui est bon tu te montres bon,
Avec l'homme droit tu agis selon la droiture,
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(18 :27) Avec celui qui est pur tu te montres pur, Et
avec le pervers tu agis selon sa perversité.
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(18 :28) Tu sauves le peuple qui s'humilie, Et tu
abaisses les regards hautains.
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(18 :29) Oui, tu fais briller ma lumière ; L'Éternel,
mon Dieu, éclaire mes ténèbres.
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(18 :30) Avec toi je me précipite sur une troupe en
armes, Avec mon Dieu je franchis une muraille.
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(18 :31) Les voies de Dieu sont parfaites, La parole
de l'Éternel est éprouvée ; Il est un bouclier pour tous
ceux qui se confient en lui.
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(18 :32) Car qui est Dieu, si ce n'est l'Éternel ; Et
qui est un rocher, si ce n'est notre Dieu ?
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(18 :33) C'est Dieu qui me ceint de force, Et qui me
conduit dans la voie droite.
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(18 :34) Il rend mes pieds semblables à ceux des
biches, Et il me place sur mes lieux élevés.
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(18 :35) Il exerce mes mains au combat, Et mes bras
tendent l'arc d'airain.
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(18 :36) Tu me donnes le bouclier de ton salut, Ta
droite me soutient, Et je deviens grand par ta bonté.
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(18 :37) Tu élargis le chemin sous mes pas, Et mes
pieds ne chancellent point.
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(18 :38) Je poursuis mes ennemis, je les atteins, Et
je ne reviens pas avant de les avoir anéantis.
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(18 :39) Je les brise, et ils ne peuvent se relever ;
Ils tombent sous mes pieds.
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(18 :40) Tu me ceins de force pour le combat, Tu fais
plier sous moi mes adversaires.
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(18 :41) Tu fais tourner le dos à mes ennemis devant
moi, Et j'extermine ceux qui me haïssent.
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(18 :42) Ils crient, et personne pour les sauver ! Ils
crient à l'Éternel, et il ne leur répond pas !
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(18 :43) Je les broie comme la poussière qu'emporte le
vent, Je les foule comme la boue des rues.
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(18 :44) Tu me délivres des dissensions du peuple ; Tu
me mets à la tête des nations ; Un peuple que je ne
connaissais pas m'est asservi.
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(18 :45) Ils m'obéissent au premier ordre, Les fils de
l'étranger me flattent ;
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(18 :46) Les fils de l'étranger sont en défaillance,
Ils tremblent hors de leurs forteresses.
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(18 :47) Vive l'Éternel, et béni soit mon rocher ! Que
le Dieu de mon salut soit exalté,
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(18 :48) Le Dieu qui est mon vengeur, Qui m'assujettit
les peuples,
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(18 :49) Qui me délivre de mes ennemis ! Tu m'élèves
au-dessus de mes adversaires, Tu me sauves de l'homme
violent.
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(18 :50) C'est pourquoi je te louerai parmi les
nations, ô Éternel ! Et je chanterai à la gloire de ton
nom.
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(18 :51) Il accorde de grandes délivrances à son roi,
Et il fait miséricorde à son oint, A David, et à sa
postérité, pour toujours.
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(19 :1) Au chef des chantres. Psaume de David. (19 :2)
Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l'étendue
manifeste l'oeuvre de ses mains.
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(19 :3) Le jour en instruit un autre jour, La nuit en
donne connaissance à une autre nuit.
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(19 :4) Ce n'est pas un langage, ce ne sont pas des
paroles Dont le son ne soit point entendu :
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(19 :5) Leur retentissement parcourt toute la terre,
Leurs accents vont aux extrémités du monde, Où il a
dressé une tente pour le soleil.
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(19 :6) Et le soleil, semblable à un époux qui sort de
sa chambre, S'élance dans la carrière avec la joie d'un
héros ;
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(19 :7) Il se lève à une extrémité des cieux, Et
achève sa course à l'autre extrémité : Rien ne se dérobe
à sa chaleur.
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(19 :8) La loi de l'Éternel est parfaite, elle
restaure l'âme ; Le témoignage de l'Éternel est
véritable, il rend sage l'ignorant.
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(19 :9) Les ordonnances de l'Éternel sont droites,
elles réjouissent le coeur ; Les commandements de
l'Éternel sont purs, ils éclairent les yeux.
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(19 :10) La crainte de l'Éternel est pure, elle
subsiste à toujours ; Les jugements de l'Éternel sont
vrais, ils sont tous justes.
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(19 :11) Ils sont plus précieux que l'or, que beaucoup
d'or fin ; Ils sont plus doux que le miel, que celui qui
coule des rayons.
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(19 :12) Ton serviteur aussi en reçoit instruction ;
Pour qui les observe la récompense est grande.
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(19 :13) Qui connaît ses égarements ? Pardonne-moi
ceux que j'ignore.
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(19 :14) Préserve aussi ton serviteur des orgueilleux
; Qu'ils ne dominent point sur moi ! Alors je serai
intègre, innocent de grands péchés.
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(19 :15) Reçois favorablement les paroles de ma bouche
Et les sentiments de mon coeur, O Éternel, mon rocher et
mon libérateur !
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(20 :1) Au chef des chantres. Psaume de David. (20 :2)
Que l'Éternel t'exauce au jour de la détresse, Que le nom
du Dieu de Jacob te protège !
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(20 :3) Que du sanctuaire il t'envoie du secours, Que
de Sion il te soutienne !
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(20 :4) Qu'il se souvienne de toutes tes offrandes, Et
qu'il agrée tes holocaustes ! -Pause.
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(20 :5) Qu'il te donne ce que ton coeur désire, Et
qu'il accomplisse tous tes desseins !
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(20 :6) Nous nous réjouirons de ton salut, Nous
lèverons l'étendard au nom de notre Dieu ; L'Éternel
exaucera tous tes voeux.
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(20 :7) Je sais déjà que l'Éternel sauve son oint ; Il
l'exaucera des cieux, de sa sainte demeure, Par le
secours puissant de sa droite.
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(20 :8) Ceux-ci s'appuient sur leurs chars, ceux-là
sur leurs chevaux ; Nous, nous invoquons le nom de
l'Éternel, notre Dieu.
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(20 :9) Eux, ils plient, et ils tombent ; Nous, nous
tenons ferme, et restons debout.
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(20 :10) Éternel, sauve le roi ! Qu'il nous exauce,
quand nous l'invoquons !
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(21 :1) Au chef des chantres. Psaume de David. (21 :2)
Éternel ! le roi se réjouit de ta protection puissante.
Oh ! comme ton secours le remplit d'allégresse !
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(21 :3) Tu lui as donné ce que désirait son coeur, Et
tu n'as pas refusé ce que demandaient ses lèvres.
-Pause.
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(21 :4) Car tu l'as prévenu par les bénédictions de ta
grâce, Tu as mis sur sa tête une couronne d'or pur.
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(21 :5) Il te demandait la vie, tu la lui as donnée,
Une vie longue pour toujours et à perpétuité.
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(21 :6) Sa gloire est grande à cause de ton secours ;
Tu places sur lui l'éclat et la magnificence.
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(21 :7) Tu le rends à jamais un objet de bénédictions,
Tu le combles de joie devant ta face.
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(21 :8) Le roi se confie en l'Éternel ; Et, par la
bonté du Très Haut, il ne chancelle pas.
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(21 :9) Ta main trouvera tous tes ennemis, Ta droite
trouvera ceux qui te haïssent.
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(21 :10) Tu les rendras tels qu'une fournaise ardente,
Le jour où tu te montreras ; L'Éternel les anéantira dans
sa colère, Et le feu les dévorera.
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(21 :11) Tu feras disparaître leur postérité de la
terre, Et leur race du milieu des fils de l'homme.
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(21 :12) Ils ont projeté du mal contre toi, Ils ont
conçu de mauvais desseins, mais ils seront
impuissants.
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(21 :13) Car tu leur feras tourner le dos, Et avec ton
arc tu tireras sur eux.
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(21 :14) Lève-toi, Éternel, avec ta force ! Nous
voulons chanter, célébrer ta puissance.
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(22 :1) Au chef des chantres. Sur "Biche de l'aurore".
Psaume de David. (22 :2) Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi
m'as-tu abandonné, Et t'éloignes-tu sans me secourir,
sans écouter mes plaintes ?
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(22 :3) Mon Dieu ! je crie le jour, et tu ne réponds
pas ; La nuit, et je n'ai point de repos.
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(22 :4) Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu
des louanges d'Israël.
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(22 :5) En toi se confiaient nos pères ; Ils se
confiaient, et tu les délivrais.
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(22 :6) Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés ;
Ils se confiaient en toi, et ils n'étaient point
confus.
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(22 :7) Et moi, je suis un ver et non un homme,
L'opprobre des hommes et le méprisé du peuple.
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(22 :8) Tous ceux qui me voient se moquent de moi, Ils
ouvrent la bouche, secouent la tête :
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(22 :9) Recommande-toi à l'Éternel ! L'Éternel le
sauvera, Il le délivrera, puisqu'il l'aime ! -
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(22 :10) Oui, tu m'as fait sortir du sein maternel, Tu
m'as mis en sûreté sur les mamelles de ma mère ;
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(22 :11) Dès le sein maternel j'ai été sous ta garde,
Dès le ventre de ma mère tu as été mon Dieu.
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(22 :12) Ne t'éloigne pas de moi quand la détresse est
proche, Quand personne ne vient à mon secours !
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(22 :13) De nombreux taureaux sont autour de moi, Des
taureaux de Basan m'environnent.
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(22 :14) Ils ouvrent contre moi leur gueule,
Semblables au lion qui déchire et rugit.
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(22 :15) Je suis comme de l'eau qui s'écoule, Et tous
mes os se séparent ; Mon coeur est comme de la cire, Il
se fond dans mes entrailles.
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(22 :16) Ma force se dessèche comme l'argile, Et ma
langue s'attache à mon palais ; Tu me réduis à la
poussière de la mort.
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(22 :17) Car des chiens m'environnent, Une bande de
scélérats rôdent autour de moi, Ils ont percé mes mains
et mes pieds.
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(22 :18) Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils
observent, ils me regardent ;
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(22 :19) Ils se partagent mes vêtements, Ils tirent au
sort ma tunique.
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(22 :20) Et toi, Éternel, ne t'éloigne pas ! Toi qui
es ma force, viens en hâte à mon secours !
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(22 :21) Protège mon âme contre le glaive, Ma vie
contre le pouvoir des chiens !
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(22 :22) Sauve-moi de la gueule du lion, Délivre-moi
des cornes du buffle !
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(22 :23) Je publierai ton nom parmi mes frères, Je te
célébrerai au milieu de l'assemblée.
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(22 :24) Vous qui craignez l'Éternel, louez-le ! Vous
tous, postérité de Jacob, glorifiez-le ! Tremblez devant
lui, vous tous, postérité d'Israël !
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(22 :25) Car il n'a ni mépris ni dédain pour les
peines du misérable, Et il ne lui cache point sa face ;
Mais il l'écoute quand il crie à lui.
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(22 :26) Tu seras dans la grande assemblée l'objet de
mes louanges ; J'accomplirai mes voeux en présence de
ceux qui te craignent.
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(22 :27) Les malheureux mangeront et se rassasieront,
Ceux qui cherchent l'Éternel le célébreront. Que votre
coeur vive à toujours !
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(22 :28) Toutes les extrémités de la terre penseront à
l'Éternel et se tourneront vers lui ; Toutes les familles
des nations se prosterneront devant ta face.
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(22 :29) Car à l'Éternel appartient le règne : Il
domine sur les nations.
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(22 :30) Tous les puissants de la terre mangeront et
se prosterneront aussi ; Devant lui s'inclineront tous
ceux qui descendent dans la poussière, Ceux qui ne
peuvent conserver leur vie.
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(22 :31) La postérité le servira ; On parlera du
Seigneur à la génération future.
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(22 :32) Quand elle viendra, elle annoncera sa
justice, Elle annoncera son oeuvre au peuple
nouveau-né.
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Cantique de David. L'Éternel est mon berger : je ne
manquerai de rien.
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Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me
dirige près des eaux paisibles.
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Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers
de la justice, A cause de son nom.
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Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ta houlette
et ton bâton me rassurent.
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Tu dresses devant moi une table, En face de mes
adversaires ; Tu oins d'huile ma tête, Et ma coupe
déborde.
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Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront Tous les
jours de ma vie, Et j'habiterai dans la maison de
l'Éternel Jusqu'à la fin de mes jours.
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Psaume de David. A l'Éternel la terre et ce qu'elle
renferme, Le monde et ceux qui l'habitent !
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Car il l'a fondée sur les mers, Et affermie sur les
fleuves.
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Qui pourra monter à la montagne de l'Éternel ? Qui
s'élèvera jusqu'à son lieu saint ? -
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Celui qui a les mains innocentes et le coeur pur ;
Celui qui ne livre pas son âme au mensonge, Et qui ne
jure pas pour tromper.
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Il obtiendra la bénédiction de l'Éternel, La
miséricorde du Dieu de son salut.
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Voilà le partage de la génération qui l'invoque, De
ceux qui cherchent ta face, de Jacob ! -Pause.
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Portes, élevez vos linteaux ; Élevez-vous, portes
éternelles ! Que le roi de gloire fasse son entrée !
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Qui est ce roi de gloire ? -L'Éternel fort et
puissant, L'Éternel puissant dans les combats.
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Portes, élevez vos linteaux ; Élevez-les, portes
éternelles ! Que le roi de gloire fasse son entrée !
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Qui donc est ce roi de gloire ? -L'Éternel des armées
: Voilà le roi de gloire ! -Pause.
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De David. Éternel ! j'élève à toi mon âme.
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Mon Dieu ! en toi je me confie : que je ne sois pas
couvert de honte ! Que mes ennemis ne se réjouissent pas
à mon sujet !
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Tous ceux qui espèrent en toi ne seront point
confondus ; Ceux-là seront confondus qui sont infidèles
sans cause.
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Éternel ! fais-moi connaître tes voies, Enseigne-moi
tes sentiers.
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Conduis-moi dans ta vérité, et instruis-moi ; Car tu
es le Dieu de mon salut, Tu es toujours mon
espérance.
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Éternel ! souviens-toi de ta miséricorde et de ta
bonté ; Car elles sont éternelles.
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Ne te souviens pas des fautes de ma jeunesse ni de mes
transgressions ; Souviens-toi de moi selon ta
miséricorde, A cause de ta bonté, ô Éternel !
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L'Éternel est bon et droit : C'est pourquoi il montre
aux pécheurs la voie.
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Il conduit les humbles dans la justice, Il enseigne
aux humbles sa voie.
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Tous les sentiers de l'Éternel sont miséricorde et
fidélité, Pour ceux qui gardent son alliance et ses
commandements.
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C'est à cause de ton nom, ô Éternel ! Que tu
pardonneras mon iniquité, car elle est grande.
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Quel est l'homme qui craint l'Éternel ? L'Éternel lui
montre la voie qu'il doit choisir.
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Son âme reposera dans le bonheur, Et sa postérité
possédera le pays.
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L'amitié de l'Éternel est pour ceux qui le craignent,
Et son alliance leur donne instruction.
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Je tourne constamment les yeux vers l'Éternel, Car il
fera sortir mes pieds du filet.
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Regarde-moi et aie pitié de moi, Car je suis abandonné
et malheureux.
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Les angoisses de mon coeur augmentent ; Tire-moi de ma
détresse.
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Vois ma misère et ma peine, Et pardonne tous mes
péchés.
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Vois combien mes ennemis sont nombreux, Et de quelle
haine violente ils me poursuivent.
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Garde mon âme et sauve-moi ! Que je ne sois pas
confus, Quand je cherche auprès de toi mon refuge !
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Que l'innocence et la droiture me protègent, Quand je
mets en toi mon espérance !
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O Dieu ! délivre Israël De toutes ses détresses !
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De David. Rends-moi justice, Éternel ! car je marche
dans l'intégrité, Je me confie en l'Éternel, je ne
chancelle pas.
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Sonde-moi, Éternel ! éprouve-moi, Fais passer au
creuset mes reins et mon coeur ;
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Car ta grâce est devant mes yeux, Et je marche dans ta
vérité.
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Je ne m'assieds pas avec les hommes faux, Je ne vais
pas avec les gens dissimulés ;
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Je hais l'assemblée de ceux qui font le mal, Je ne
m'assieds pas avec les méchants.
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Je lave mes mains dans l'innocence, Et je vais autour
de ton autel, ô Éternel !
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Pour éclater en actions de grâces, Et raconter toutes
tes merveilles.
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Éternel ! j'aime le séjour de ta maison, Le lieu où ta
gloire habite.
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N'enlève pas mon âme avec les pécheurs, Ma vie avec
les hommes de sang,
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Dont les mains sont criminelles Et la droite pleine de
présents !
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Moi, je marche dans l'intégrité ; Délivre-moi et aie
pitié de moi !
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Mon pied est ferme dans la droiture : Je bénirai
l'Éternel dans les assemblées.
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De David. L'Éternel est ma lumière et mon salut : De
qui aurais-je crainte ? L'Éternel est le soutien de ma
vie : De qui aurais-je peur ?
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Quand des méchants s'avancent contre moi, Pour dévorer
ma chair, Ce sont mes persécuteurs et mes ennemis Qui
chancellent et tombent.
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Si une armée se campait contre moi, Mon coeur n'aurait
aucune crainte ; Si une guerre s'élevait contre moi, Je
serais malgré cela plein de confiance.
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Je demande à l'Éternel une chose, que je désire
ardemment : Je voudrais habiter toute ma vie dans la
maison de l'Éternel, Pour contempler la magnificence de
l'Éternel Et pour admirer son temple.
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Car il me protégera dans son tabernacle au jour du
malheur, Il me cachera sous l'abri de sa tente ; Il
m'élèvera sur un rocher.
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Et déjà ma tête s'élève sur mes ennemis qui
m'entourent ; J'offrirai des sacrifices dans sa tente, au
son de la trompette ; Je chanterai, je célébrerai
l'Éternel.
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Éternel ! écoute ma voix, je t'invoque : Aie pitié de
moi et exauce-moi !
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Mon coeur dit de ta part : Cherchez ma face ! Je
cherche ta face, ô Éternel !
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Ne me cache point ta face, Ne repousse pas avec colère
ton serviteur ! Tu es mon secours, ne me laisse pas, ne
m'abandonne pas, Dieu de mon salut !
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Car mon père et ma mère m'abandonnent, Mais l'Éternel
me recueillera.
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Éternel ! enseigne-moi ta voie, Conduis-moi dans le
sentier de la droiture, A cause de mes ennemis.
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Ne me livre pas au bon plaisir de mes adversaires, Car
il s'élève contre moi de faux témoins Et des gens qui ne
respirent que la violence.
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Oh ! si je n'étais pas sûr de voir la bonté de
l'Éternel Sur la terre des vivants !...
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Espère en l'Éternel ! Fortifie-toi et que ton coeur
s'affermisse ! Espère en l'Éternel !
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De David. Éternel ! c'est à toi que je crie. Mon
rocher ! ne reste pas sourd à ma voix, De peur que, si tu
t'éloignes sans me répondre, Je ne sois semblable à ceux
qui descendent dans la fosse.
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Écoute la voix de mes supplications, quand je crie à
toi, Quand j'élève mes mains vers ton sanctuaire.
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Ne m'emporte pas avec les méchants et les hommes
iniques, Qui parlent de paix à leur prochain et qui ont
la malice dans le coeur.
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Rends-leur selon leurs oeuvres et selon la malice de
leurs actions, Rends-leur selon l'ouvrage de leurs mains
; Donne-leur le salaire qu'ils méritent.
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Car ils ne sont pas attentifs aux oeuvres de
l'Éternel, A l'ouvrage de ses mains. Qu'il les renverse
et ne les relève point !
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Béni soit l'Éternel ! Car il exauce la voix de mes
supplications.
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L'Éternel est ma force et mon bouclier ; En lui mon
coeur se confie, et je suis secouru ; J'ai de
l'allégresse dans le coeur, Et je le loue par mes
chants.
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L'Éternel est la force de son peuple, Il est le rocher
des délivrances de son oint.
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Sauve ton peuple et bénis ton héritage ! Sois leur
berger et leur soutien pour toujours !
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Psaume de David. Fils de Dieu, rendez à l'Éternel,
Rendez à l'Éternel gloire et honneur !
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Rendez à l'Éternel gloire pour son nom !
Prosternez-vous devant l'Éternel avec des ornements
sacrés !
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La voix de l'Éternel retentit sur les eaux, Le Dieu de
gloire fait gronder le tonnerre ; L'Éternel est sur les
grandes eaux.
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La voix de l'Éternel est puissante, La voix de
l'Éternel est majestueuse.
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La voix de l'Éternel brise les cèdres ; L'Éternel
brise les cèdres du Liban,
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Il les fait bondir comme des veaux, Et le Liban et le
Sirion comme de jeunes buffles.
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La voix de l'Éternel fait jaillir des flammes de
feu.
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La voix de l'Éternel fait trembler le désert ;
L'Éternel fait trembler le désert de Kadès.
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La voix de l'Éternel fait enfanter les biches, Elle
dépouille les forêts. Dans son palais tout s'écrie :
Gloire !
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L'Éternel était sur son trône lors du déluge ;
L'Éternel sur son trône règne éternellement.
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L'Éternel donne la force à son peuple ; L'Éternel
bénit son peuple et le rend heureux.
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(30 :1) Psaume. Cantique pour la dédicace de la
maison. De David. (30 :2) Je t'exalte, ô Éternel, car tu
m'as relevé, Tu n'as pas voulu que mes ennemis se
réjouissent à mon sujet.
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(30 :3) Éternel, mon Dieu ! J'ai crié à toi, et tu
m'as guéri.
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(30 :4) Éternel ! tu as fait remonter mon âme du
séjour des morts, Tu m'as fait revivre loin de ceux qui
descendent dans la fosse.
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(30 :5) Chantez à l'Éternel, vous qui l'aimez,
Célébrez par vos louanges sa sainteté !
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(30 :6) Car sa colère dure un instant, Mais sa grâce
toute la vie ; Le soir arrivent les pleurs, Et le matin
l'allégresse.
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(30 :7) Je disais dans ma sécurité : Je ne
chancellerai jamais !
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(30 :8) Éternel ! par ta grâce tu avais affermi ma
montagne... Tu cachas ta face, et je fus troublé.
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(30 :9) Éternel ! j'ai crié à toi, J'ai imploré
l'Éternel :
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(30 :10) Que gagnes-tu à verser mon sang, A me faire
descendre dans la fosse ? La poussière a-t-elle pour toi
des louanges ? Raconte-t-elle ta fidélité ?
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(30 :11) Écoute, Éternel, aie pitié de moi ! Éternel,
secours-moi ! -
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(30 :12) Et tu as changé mes lamentations en
allégresse, Tu as délié mon sac, et tu m'as ceint de
joie,
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(30 :13) Afin que mon coeur te chante et ne soit pas
muet. Éternel, mon Dieu ! je te louerai toujours.
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(31 :1) Au chef des chantres. Psaume de David. (31 :2)
Éternel ! je cherche en toi mon refuge : Que jamais je ne
sois confondu ! Délivre-moi dans ta justice !
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(31 :3) Incline vers moi ton oreille, hâte-toi de me
secourir ! Sois pour moi un rocher protecteur, une
forteresse, Où je trouve mon salut !
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(31 :4) Car tu es mon rocher, ma forteresse ; Et à
cause de ton nom tu me conduiras, tu me dirigeras.
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(31 :5) Tu me feras sortir du filet qu'ils m'ont tendu
; Car tu es mon protecteur.
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(31 :6) Je remets mon esprit entre tes mains ; Tu me
délivreras, Éternel, Dieu de vérité !
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(31 :7) Je hais ceux qui s'attachent à de vaines
idoles, Et je me confie en l'Éternel.
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(31 :8) Je serai par ta grâce dans l'allégresse et
dans la joie ; Car tu vois ma misère, tu sais les
angoisses de mon âme,
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(31 :9) Et tu ne me livreras pas aux mains de
l'ennemi, Tu mettras mes pieds au large.
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(31 :10) Aie pitié de moi, Éternel ! car je suis dans
la détresse ; J'ai le visage, l'âme et le corps usés par
le chagrin.
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(31 :11) Ma vie se consume dans la douleur, Et mes
années dans les soupirs ; Ma force est épuisée à cause de
mon iniquité, Et mes os dépérissent.
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(31 :12) Tous mes adversaires m'ont rendu un objet
d'opprobre, De grand opprobre pour mes voisins, et de
terreur pour mes amis ; Ceux qui me voient dehors
s'enfuient loin de moi.
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(31 :13) Je suis oublié des coeurs comme un mort, Je
suis comme un vase brisé.
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(31 :14) J'apprends les mauvais propos de plusieurs,
L'épouvante qui règne à l'entour, Quand ils se concertent
ensemble contre moi : Ils complotent de m'ôter la
vie.
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(31 :15) Mais en toi je me confie, ô Éternel ! Je dis
: Tu es mon Dieu !
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(31 :16) Mes destinées sont dans ta main ; Délivre-moi
de mes ennemis et de mes persécuteurs !
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(31 :17) Fais luire ta face sur ton serviteur,
Sauve-moi par ta grâce !
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(31 :18) Éternel, que je ne sois pas confondu quand je
t'invoque. Que les méchants soient confondus, Qu'ils
descendent en silence au séjour des morts !
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(31 :19) Qu'elles deviennent muettes, les lèvres
menteuses, Qui parlent avec audace contre le juste, Avec
arrogance et dédain !
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(31 :20) Oh ! combien est grande ta bonté, Que tu
tiens en réserve pour ceux qui te craignent, Que tu
témoignes à ceux qui cherchent en toi leur refuge, A la
vue des fils de l'homme !
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(31 :21) Tu les protèges sous l'abri de ta face contre
ceux qui les persécutent, Tu les protèges dans ta tente
contre les langues qui les attaquent.
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(31 :22) Béni soit l'Éternel ! Car il a signalé sa
grâce envers moi, Comme si j'avais été dans une ville
forte.
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(31 :23) Je disais dans ma précipitation : Je suis
chassé loin de ton regard ! Mais tu as entendu la voix de
mes supplications, Quand j'ai crié vers toi.
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(31 :24) Aimez l'Éternel, vous qui avez de la piété !
L'Éternel garde les fidèles, Et il punit sévèrement les
orgueilleux.
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(31 :25) Fortifiez-vous et que votre coeur
s'affermisse, Vous tous qui espérez en l'Éternel !
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De David. Cantique. Heureux celui à qui la
transgression est remise, A qui le péché est pardonné
!
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Heureux l'homme à qui l'Éternel n'impute pas
d'iniquité, Et dans l'esprit duquel il n'y a point de
fraude !
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Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, Je
gémissais toute la journée ;
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Car nuit et jour ta main s'appesantissait sur moi, Ma
vigueur n'était plus que sécheresse, comme celle de
l'été. -Pause.
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|
Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché
mon iniquité ; J'ai dit : J'avouerai mes transgressions à
l'Éternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché.
-Pause.
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|
Qu'ainsi tout homme pieux te prie au temps convenable
! Si de grandes eaux débordent, elles ne l'atteindront
nullement.
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Tu es un asile pour moi, tu me garantis de la
détresse, Tu m'entoures de chants de délivrance.
-Pause.
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|
Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois
suivre ; Je te conseillerai, j'aurai le regard sur
toi.
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Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans
intelligence ; On les bride avec un frein et un mors,
dont on les pare, Afin qu'ils ne s'approchent point de
toi.
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Beaucoup de douleurs sont la part du méchant, Mais
celui qui se confie en l'Éternel est environné de sa
grâce.
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Justes, réjouissez-vous en l'Éternel et soyez dans
l'allégresse ! Poussez des cris de joie, vous tous qui
êtes droits de coeur !
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Justes, réjouissez-vous en l'Éternel ! La louange sied
aux hommes droits.
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|
Célébrez l'Éternel avec la harpe, Célébrez-le sur le
luth à dix cordes.
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Chantez-lui un cantique nouveau ! Faites retentir vos
instruments et vos voix !
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Car la parole de l'Éternel est droite, Et toutes ses
oeuvres s'accomplissent avec fidélité ;
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Il aime la justice et la droiture ; La bonté de
l'Éternel remplit la terre.
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Les cieux ont été faits par la parole de l'Éternel, Et
toute leur armée par le souffle de sa bouche.
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Il amoncelle en un tas les eaux de la mer, Il met dans
des réservoirs les abîmes.
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Que toute la terre craigne l'Éternel ! Que tous les
habitants du monde tremblent devant lui !
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Car il dit, et la chose arrive ; Il ordonne, et elle
existe.
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L'Éternel renverse les desseins des nations, Il
anéantit les projets des peuples ;
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Les desseins de l'Éternel subsistent à toujours, Et
les projets de son coeur, de génération en
génération.
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Heureuse la nation dont l'Éternel est le Dieu !
Heureux le peuple qu'il choisit pour son héritage !
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L'Éternel regarde du haut des cieux, Il voit tous les
fils de l'homme ;
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Du lieu de sa demeure il observe Tous les habitants de
la terre,
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Lui qui forme leur coeur à tous, Qui est attentif à
toutes leurs actions.
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Ce n'est pas une grande armée qui sauve le roi, Ce
n'est pas une grande force qui délivre le héros ;
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Le cheval est impuissant pour assurer le salut, Et
toute sa vigueur ne donne pas la délivrance.
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Voici, l'oeil de l'Éternel est sur ceux qui le
craignent, Sur ceux qui espèrent en sa bonté,
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Afin d'arracher leur âme à la mort Et de les faire
vivre au milieu de la famine.
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Notre âme espère en l'Éternel ; Il est notre secours
et notre bouclier.
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Car notre coeur met en lui sa joie, Car nous avons
confiance en son saint nom.
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Éternel ! que ta grâce soit sur nous, Comme nous
espérons en toi !
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(34 :1) De David. Lorsqu'il contrefit l'insensé en
présence d'Abimélec, et qu'il s'en alla chassé par lui.
(34 :2) Je bénirai l'Éternel en tout temps ; Sa louange
sera toujours dans ma bouche.
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(34 :3) Que mon âme se glorifie en l'Éternel ! Que les
malheureux écoutent et se réjouissent !
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(34 :4) Exaltez avec moi l'Éternel ! Célébrons tous
son nom !
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(34 :5) J'ai cherché l'Éternel, et il m'a répondu ; Il
m'a délivré de toutes mes frayeurs.
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(34 :6) Quand on tourne vers lui les regards, on est
rayonnant de joie, Et le visage ne se couvre pas de
honte.
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(34 :7) Quand un malheureux crie, l'Éternel entend, Et
il le sauve de toutes ses détresses.
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(34 :8) L'ange de l'Éternel campe autour de ceux qui
le craignent, Et il les arrache au danger.
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(34 :9) Sentez et voyez combien l'Éternel est bon !
Heureux l'homme qui cherche en lui son refuge !
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(34 :10) Craignez l'Éternel, vous ses saints ! Car
rien ne manque à ceux qui le craignent.
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(34 :11) Les lionceaux éprouvent la disette et la
faim, Mais ceux qui cherchent l'Éternel ne sont privés
d'aucun bien.
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(34 :12) Venez, mes fils, écoutez-moi ! Je vous
enseignerai la crainte de l'Éternel.
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(34 :13) Quel est l'homme qui aime la vie, Qui désire
la prolonger pour jouir du bonheur ?
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(34 :14) Préserve ta langue du mal, Et tes lèvres des
paroles trompeuses ;
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(34 :15) Éloigne-toi du mal, et fais le bien ;
Recherche et poursuis la paix.
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(34 :16) Les yeux de l'Éternel sont sur les justes, Et
ses oreilles sont attentives à leurs cris.
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(34 :17) L'Éternel tourne sa face contre les méchants,
Pour retrancher de la terre leur souvenir.
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(34 :18) Quand les justes crient, l'Éternel entend, Et
il les délivre de toutes leurs détresses ;
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(34 :19) L'Éternel est près de ceux qui ont le coeur
brisé, Et il sauve ceux qui ont l'esprit dans
l'abattement.
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(34 :20) Le malheur atteint souvent le juste, Mais
l'Éternel l'en délivre toujours.
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(34 :21) Il garde tous ses os, Aucun d'eux n'est
brisé.
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(34 :22) Le malheur tue le méchant, Et les ennemis du
juste sont châtiés.
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(34 :23) L'Éternel délivre l'âme de ses serviteurs, Et
tous ceux qui l'ont pour refuge échappent au
châtiment.
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De David. Éternel ! défends-moi contre mes
adversaires, Combats ceux qui me combattent !
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Saisis le petit et le grand bouclier, Et lève-toi pour
me secourir !
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Brandis la lance et le javelot contre mes persécuteurs
! Dis à mon âme : Je suis ton salut !
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Qu'ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à
ma vie ! Qu'ils reculent et rougissent, ceux qui méditent
ma perte !
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Qu'ils soient comme la balle emportée par le vent, Et
que l'ange de l'Éternel les chasse !
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Que leur route soit ténébreuse et glissante, Et que
l'ange de l'Éternel les poursuive !
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Car sans cause ils m'ont tendu leur filet sur une
fosse, Sans cause ils l'ont creusée pour m'ôter la
vie.
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Que la ruine les atteigne à l'improviste, Qu'ils
soient pris dans le filet qu'ils ont tendu, Qu'ils y
tombent et périssent !
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Et mon âme aura de la joie en l'Éternel, De
l'allégresse en son salut.
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Tous mes os diront : Éternel ! qui peut, comme toi,
Délivrer le malheureux d'un plus fort que lui, Le
malheureux et le pauvre de celui qui le dépouille ?
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De faux témoins se lèvent : Ils m'interrogent sur ce
que j'ignore.
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Ils me rendent le mal pour le bien : Mon âme est dans
l'abandon.
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Et moi, quand ils étaient malades, je revêtais un sac,
J'humiliais mon âme par le jeûne, Je priais, la tête
penchée sur mon sein.
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Comme pour un ami, pour un frère, je me traînais
lentement ; Comme pour le deuil d'une mère, je me
courbais avec tristesse.
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Puis, quand je chancelle, ils se réjouissent et
s'assemblent, Ils s'assemblent à mon insu pour
m'outrager, Ils me déchirent sans relâche ;
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Avec les impies, les parasites moqueurs, Ils grincent
des dents contre moi.
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Seigneur ! Jusques à quand le verras-tu ? Protège mon
âme contre leurs embûches, Ma vie contre les lionceaux
!
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Je te louerai dans la grande assemblée, Je te
célébrerai au milieu d'un peuple nombreux.
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Que ceux qui sont à tort mes ennemis ne se réjouissent
pas à mon sujet, Que ceux qui me haïssent sans cause ne
m'insultent pas du regard !
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Car ils tiennent un langage qui n'est point celui de
la paix, Ils méditent la tromperie contre les gens
tranquilles du pays.
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Ils ouvrent contre moi leur bouche, Ils disent : Ah !
ah ! nos yeux regardent ! -
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Éternel, tu le vois ! ne reste pas en silence !
Seigneur, ne t'éloigne pas de moi !
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Réveille-toi, réveille-toi pour me faire justice ! Mon
Dieu et mon Seigneur, défends ma cause !
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Juge-moi selon ta justice, Éternel, mon Dieu ! Et
qu'ils ne se réjouissent pas à mon sujet !
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Qu'ils ne disent pas dans leur coeur : Ah ! voilà ce
que nous voulions ! Qu'ils ne disent pas : Nous l'avons
englouti !
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Que tous ensemble ils soient honteux et confus, Ceux
qui se réjouissent de mon malheur ! Qu'ils revêtent
l'ignominie et l'opprobre, Ceux qui s'élèvent contre moi
!
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Qu'ils aient de l'allégresse et de la joie, Ceux qui
prennent plaisir à mon innocence, Et que sans cesse ils
disent : Exalté soit l'Éternel, Qui veut la paix de son
serviteur !
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Et ma langue célébrera ta justice, Elle dira tous les
jours ta louange.
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(36 :1) Au chef des chantres. Du serviteur de
l'Éternel, de David. (36 :2) La parole impie du méchant
est au fond de mon coeur ; La crainte de Dieu n'est pas
devant ses yeux.
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(36 :3) Car il se flatte à ses propres yeux, Pour
consommer son iniquité, pour assouvir sa haine.
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(36 :4) Les paroles de sa bouche sont fausses et
trompeuses ; Il renonce à agir avec sagesse, à faire le
bien.
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(36 :5) Il médite l'injustice sur sa couche, Il se
tient sur une voie qui n'est pas bonne, Il ne repousse
pas le mal.
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(36 :6) Éternel ! ta bonté atteint jusqu'aux cieux, Ta
fidélité jusqu'aux nues.
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(36 :7) Ta justice est comme les montagnes de Dieu,
Tes jugements sont comme le grand abîme. Éternel ! tu
soutiens les hommes et les bêtes.
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(36 :8) Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu ! A
l'ombre de tes ailes les fils de l'homme cherchent un
refuge.
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(36 :9) Ils se rassasient de l'abondance de ta maison,
Et tu les abreuves au torrent de tes délices.
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(36 :10) Car auprès de toi est la source de la vie ;
Par ta lumière nous voyons la lumière.
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(36 :11) Étends ta bonté sur ceux qui te connaissent,
Et ta justice sur ceux dont le coeur est droit !
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(36 :12) Que le pied de l'orgueil ne m'atteigne pas,
Et que la main des méchants ne me fasse pas fuir !
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(36 :13) Déjà tombent ceux qui commettent l'iniquité ;
Ils sont renversés, et ils ne peuvent se relever.
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De David. Ne t'irrite pas contre les méchants, N'envie
pas ceux qui font le mal.
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Car ils sont fauchés aussi vite que l'herbe, Et ils se
flétrissent comme le gazon vert.
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Confie-toi en l'Éternel, et pratique le bien ; Aie le
pays pour demeure et la fidélité pour pâture.
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Fais de l'Éternel tes délices, Et il te donnera ce que
ton coeur désire.
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Recommande ton sort à l'Éternel, Mets en lui ta
confiance, et il agira.
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Il fera paraître ta justice comme la lumière, Et ton
droit comme le soleil à son midi.
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Garde le silence devant l'Éternel, et espère en lui ;
Ne t'irrite pas contre celui qui réussit dans ses voies,
Contre l'homme qui vient à bout de ses mauvais
desseins.
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Laisse la colère, abandonne la fureur ; Ne t'irrite
pas, ce serait mal faire.
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Car les méchants seront retranchés, Et ceux qui
espèrent en l'Éternel posséderont le pays.
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Encore un peu de temps, et le méchant n'est plus ; Tu
regardes le lieu où il était, et il a disparu.
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Les misérables possèdent le pays, Et ils jouissent
abondamment de la paix.
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Le méchant forme des projets contre le juste, Et il
grince des dents contre lui.
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Le Seigneur se rit du méchant, Car il voit que son
jour arrive.
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Les méchants tirent le glaive, Ils bandent leur arc,
Pour faire tomber le malheureux et l'indigent, Pour
égorger ceux dont la voie est droite.
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Leur glaive entre dans leur propre coeur, Et leurs
arcs se brisent.
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Mieux vaut le peu du juste Que l'abondance de beaucoup
de méchants ;
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Car les bras des méchants seront brisés, Mais
l'Éternel soutient les justes.
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|
L'Éternel connaît les jours des hommes intègres, Et
leur héritage dure à jamais.
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Ils ne sont pas confondus au temps du malheur, Et ils
sont rassasiés aux jours de la famine.
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Mais les méchants périssent, Et les ennemis de
l'Éternel, comme les plus beaux pâturages ; Ils
s'évanouissent, ils s'évanouissent en fumée.
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Le méchant emprunte, et il ne rend pas ; Le juste est
compatissant, et il donne.
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Car ceux que bénit l'Éternel possèdent le pays, Et
ceux qu'il maudit sont retranchés.
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L'Éternel affermit les pas de l'homme, Et il prend
plaisir à sa voie ;
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S'il tombe, il n'est pas terrassé, Car l'Éternel lui
prend la main.
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J'ai été jeune, j'ai vieilli ; Et je n'ai point vu le
juste abandonné, Ni sa postérité mendiant son pain.
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Toujours il est compatissant, et il prête ; Et sa
postérité est bénie.
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Détourne-toi du mal, fais le bien, Et possède à jamais
ta demeure.
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Car l'Éternel aime la justice, Et il n'abandonne pas
ses fidèles ; Ils sont toujours sous sa garde, Mais la
postérité des méchants est retranchée.
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Les justes posséderont le pays, Et ils y demeureront à
jamais.
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La bouche du juste annonce la sagesse, Et sa langue
proclame la justice.
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La loi de son Dieu est dans son coeur ; Ses pas ne
chancellent point.
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Le méchant épie le juste, Et il cherche à le faire
mourir.
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L'Éternel ne le laisse pas entre ses mains, Et il ne
le condamne pas quand il est en jugement.
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Espère en l'Éternel, garde sa voie, Et il t'élèvera
pour que tu possèdes le pays ; Tu verras les méchants
retranchés.
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J'ai vu le méchant dans toute sa puissance ; Il
s'étendait comme un arbre verdoyant.
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Il a passé, et voici, il n'est plus ; Je le cherche,
et il ne se trouve plus.
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Observe celui qui est intègre, et regarde celui qui
est droit ; Car il y a une postérité pour l'homme de
paix.
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Mais les rebelles sont tous anéantis, La postérité des
méchants est retranchée.
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Le salut des justes vient de l'Éternel ; Il est leur
protecteur au temps de la détresse.
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L'Éternel les secourt et les délivre ; Il les délivre
des méchants et les sauve, Parce qu'ils cherchent en lui
leur refuge.
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(38 :1) Psaume de David. Pour souvenir. (38 :2)
Éternel ! ne me punis pas dans ta colère, Et ne me châtie
pas dans ta fureur.
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(38 :3) Car tes flèches m'ont atteint, Et ta main
s'est appesantie sur moi.
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(38 :4) Il n'y a rien de sain dans ma chair à cause de
ta colère, Il n'y a plus de vigueur dans mes os à cause
de mon péché.
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(38 :5) Car mes iniquités s'élèvent au-dessus de ma
tête ; Comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes
pour moi.
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(38 :6) Mes plaies sont infectes et purulentes, Par
l'effet de ma folie.
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(38 :7) Je suis courbé, abattu au dernier point ; Tout
le jour je marche dans la tristesse.
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(38 :8) Car un mal brûlant dévore mes entrailles, Et
il n'y a rien de sain dans ma chair.
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(38 :9) Je suis sans force, entièrement brisé ; Le
trouble de mon coeur m'arrache des gémissements.
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(38 :10) Seigneur ! tous mes désirs sont devant toi,
Et mes soupirs ne te sont point cachés.
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(38 :11) Mon coeur est agité, ma force m'abandonne, Et
la lumière de mes yeux n'est plus même avec moi.
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(38 :12) Mes amis et mes connaissances s'éloignent de
ma plaie, Et mes proches se tiennent à l'écart.
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(38 :13) Ceux qui en veulent à ma vie tendent leurs
pièges ; Ceux qui cherchent mon malheur disent des
méchancetés, Et méditent tout le jour des tromperies.
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(38 :14) Et moi, je suis comme un sourd, je n'entends
pas ; Je suis comme un muet, qui n'ouvre pas la
bouche.
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(38 :15) Je suis comme un homme qui n'entend pas, Et
dans la bouche duquel il n'y a point de réplique.
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(38 :16) Éternel ! c'est en toi que j'espère ; Tu
répondras, Seigneur, mon Dieu !
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(38 :17) Car je dis : Ne permets pas qu'ils se
réjouissent à mon sujet, Qu'ils s'élèvent contre moi, si
mon pied chancelle !
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(38 :18) Car je suis près de tomber, Et ma douleur est
toujours devant moi.
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(38 :19) Car je reconnais mon iniquité, Je suis dans
la crainte à cause de mon péché.
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(38 :20) Et mes ennemis sont pleins de vie, pleins de
force ; Ceux qui me haïssent sans cause sont
nombreux.
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(38 :21) Ils me rendent le mal pour le bien ; Ils sont
mes adversaires, parce que je recherche le bien.
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(38 :22) Ne m'abandonne pas, Éternel ! Mon Dieu, ne
t'éloigne pas de moi !
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(38 :23) Viens en hâte à mon secours, Seigneur, mon
salut !
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(39 :1) Au chef des chantres. A Jeduthun, Psaume de
David. (39 :2) Je disais : Je veillerai sur mes voies, De
peur de pécher par ma langue ; Je mettrai un frein à ma
bouche, Tant que le méchant sera devant moi.
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(39 :3) Je suis resté muet, dans le silence ; Je me
suis tu, quoique malheureux ; Et ma douleur n'était pas
moins vive.
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(39 :4) Mon coeur brûlait au dedans de moi, Un feu
intérieur me consumait, Et la parole est venue sur ma
langue.
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(39 :5) Éternel ! dis-moi quel est le terme de ma vie,
Quelle est la mesure de mes jours ; Que je sache combien
je suis fragile.
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(39 :6) Voici, tu as donné à mes jours la largeur de
la main, Et ma vie est comme un rien devant toi. Oui,
tout homme debout n'est qu'un souffle. -Pause.
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(39 :7) Oui, l'homme se promène comme une ombre, Il
s'agite vainement ; Il amasse, et il ne sait qui
recueillera.
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(39 :8) Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer ? En
toi est mon espérance.
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(39 :9) Délivre-moi de toutes mes transgressions ! Ne
me rends pas l'opprobre de l'insensé !
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(39 :10) Je reste muet, je n'ouvre pas la bouche, Car
c'est toi qui agis.
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(39 :11) Détourne de moi tes coups ! Je succombe sous
les attaques de ta main.
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(39 :12) Tu châties l'homme en le punissant de son
iniquité, Tu détruis comme la teigne ce qu'il a de plus
cher. Oui, tout homme est un souffle. -Pause.
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(39 :13) Écoute ma prière, Éternel, et prête l'oreille
à mes cris ! Ne sois pas insensible à mes larmes ! Car je
suis un étranger chez toi, Un habitant, comme tous mes
pères.
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(39 :14) Détourne de moi le regard, et laisse-moi
respirer, Avant que je m'en aille et que ne sois plus
!
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(40 :1) Au chef des chantres. De David. Psaume. (40
:2) J'avais mis en l'Éternel mon espérance ; Et il s'est
incliné vers moi, il a écouté mes cris.
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(40 :3) Il m'a retiré de la fosse de destruction, Du
fond de la boue ; Et il a dressé mes pieds sur le roc, Il
a affermi mes pas.
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(40 :4) Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau,
Une louange à notre Dieu ; Beaucoup l'ont vu, et ont eu
de la crainte, Et ils se sont confiés en l'Éternel.
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(40 :5) Heureux l'homme qui place en l'Éternel sa
confiance, Et qui ne se tourne pas vers les hautains et
les menteurs !
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(40 :6) Tu as multiplié, Éternel, mon Dieu ! Tes
merveilles et tes desseins en notre faveur ; Nul n'est
comparable à toi ; Je voudrais les publier et les
proclamer, Mais leur nombre est trop grand pour que je
les raconte.
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(40 :7) Tu ne désires ni sacrifice ni offrande, Tu
m'as ouvert les oreilles ; Tu ne demandes ni holocauste
ni victime expiatoire.
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(40 :8) Alors je dis : Voici, je viens Avec le rouleau
du livre écrit pour moi.
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(40 :9) Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi
est au fond de mon coeur.
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(40 :10) J'annonce la justice dans la grande assemblée
; Voici, je ne ferme pas mes lèvres, Éternel, tu le sais
!
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(40 :11) Je ne retiens pas dans mon coeur ta justice,
Je publie ta vérité et ton salut ; Je ne cache pas ta
bonté et ta fidélité Dans la grande assemblée.
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(40 :12) Toi, Éternel ! tu ne me refuseras pas tes
compassions ; Ta bonté et ta fidélité me garderont
toujours.
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(40 :13) Car des maux sans nombre m'environnent ; Les
châtiments de mes iniquités m'atteignent, Et je ne puis
en supporter la vue ; Ils sont plus nombreux que les
cheveux de ma tête, Et mon courage m'abandonne.
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(40 :14) Veuille me délivrer, ô Éternel ! Éternel,
viens en hâte à mon secours !
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(40 :15) Que tous ensemble ils soient honteux et
confus, Ceux qui en veulent à ma vie pour l'enlever !
Qu'ils reculent et rougissent, Ceux qui désirent ma perte
!
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(40 :16) Qu'ils soient dans la stupeur par l'effet de
leur honte, Ceux qui me disent : Ah ! ah !
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(40 :17) Que tous ceux qui te cherchent Soient dans
l'allégresse et se réjouissent en toi ! Que ceux qui
aiment ton salut Disent sans cesse : Exalté soit
l'Éternel !
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(40 :18) Moi, je suis pauvre et indigent ; Mais le
Seigneur pense à moi. Tu es mon aide et mon libérateur :
Mon Dieu, ne tarde pas !
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(41 :1) Au chef des chantres. Psaume de David. (41 :2)
Heureux celui qui s'intéresse au pauvre ! Au jour du
malheur l'Éternel le délivre ;
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(41 :3) L'Éternel le garde et lui conserve la vie. Il
est heureux sur la terre, Et tu ne le livres pas au bon
plaisir de ses ennemis.
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(41 :4) L'Éternel le soutient sur son lit de douleur ;
Tu le soulages dans toutes ses maladies.
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(41 :5) Je dis : Éternel, aie pitié de moi ! Guéris
mon âme ! car j'ai péché contre toi.
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(41 :6) Mes ennemis disent méchamment de moi : Quand
mourra-t-il ? quand périra son nom ?
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(41 :7) Si quelqu'un vient me voir, il prend un
langage faux, Il recueille des sujets de médire ; Il s'en
va, et il parle au dehors.
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(41 :8) Tous mes ennemis chuchotent entre eux contre
moi ; Ils pensent que mon malheur causera ma ruine :
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(41 :9) Il est dangereusement atteint, Le voilà
couché, il ne se relèvera pas !
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(41 :10) Celui-là même avec qui j'étais en paix, Qui
avait ma confiance et qui mangeait mon pain, Lève le
talon contre moi.
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(41 :11) Toi, Éternel, aie pitié de moi et
rétablis-moi ! Et je leur rendrai ce qui leur est dû.
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(41 :12) Je connaîtrai que tu m'aimes, Si mon ennemi
ne triomphe pas de moi.
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(41 :13) Tu m'as soutenu à cause de mon intégrité, Et
tu m'as placé pour toujours en ta présence.
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(41 :14) Béni soit l'Éternel, le Dieu d'Israël,
d'éternité en éternité ! Amen ! Amen !
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(42 :1) Au chef des chantres. Cantique des fils de
Koré. (42 :2) Comme une biche soupire après des courants
d'eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu !
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(42 :3) Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : Quand
irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ?
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(42 :4) Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit,
Pendant qu'on me dit sans cesse : Où est ton Dieu ?
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(42 :5) Je me rappelle avec effusion de coeur Quand je
marchais entouré de la foule, Et que je m'avançais à sa
tête vers la maison de Dieu, Au milieu des cris de joie
et des actions de grâces D'une multitude en fête.
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(42 :6) Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au
dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore
; Il est mon salut et mon Dieu.
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(42 :7) Mon âme est abattue au dedans de moi : Aussi
c'est à toi que je pense, depuis le pays du Jourdain,
Depuis l'Hermon, depuis la montagne de Mitsear.
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(42 :8) Un flot appelle un autre flot au bruit de tes
ondées ; Toutes tes vagues et tous tes flots passent sur
moi.
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(42 :9) Le jour, l'Éternel m'accordait sa grâce ; La
nuit, je chantais ses louanges, J'adressais une prière au
Dieu de ma vie.
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(42 :10) Je dis à Dieu, mon rocher : Pourquoi
m'oublies-tu ? Pourquoi dois-je marcher dans la
tristesse, Sous l'oppression de l'ennemi ?
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(42 :11) Mes os se brisent quand mes persécuteurs
m'outragent, En me disant sans cesse : Où est ton Dieu
?
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(42 :12) Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au
dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore
; Il est mon salut et mon Dieu.
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Rends-moi justice, ô Dieu, défends ma cause contre une
nation infidèle ! Délivre-moi des hommes de fraude et
d'iniquité !
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Toi, mon Dieu protecteur, pourquoi me repousses-tu ?
Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, Sous
l'oppression de l'ennemi ?
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Envoie ta lumière et ta fidélité ! Qu'elles me
guident, Qu'elles me conduisent à ta montagne sainte et à
tes demeures !
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J'irai vers l'autel de Dieu, de Dieu, ma joie et mon
allégresse, Et je te célébrerai sur la harpe, ô Dieu, mon
Dieu !
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Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de
moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ; Il est
mon salut et mon Dieu.
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(44 :1) Au chef des chantres. Des fils de Koré.
Cantique. (44 :2) O Dieu ! nous avons entendu de nos
oreilles, Nos pères nous ont raconté Les oeuvres que tu
as accomplies de leur temps, Aux jours d'autrefois.
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(44 :3) De ta main tu as chassé des nations pour les
établir, Tu as frappé des peuples pour les étendre.
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(44 :4) Car ce n'est point par leur épée qu'ils se
sont emparés du pays, Ce n'est point leur bras qui les a
sauvés ; Mais c'est ta droite, c'est ton bras, c'est la
lumière de ta face, Parce que tu les aimais.
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(44 :5) O Dieu ! tu es mon roi : Ordonne la délivrance
de Jacob !
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(44 :6) Avec toi nous renversons nos ennemis, Avec ton
nom nous écrasons nos adversaires.
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(44 :7) Car ce n'est pas en mon arc que je me confie,
Ce n'est pas mon épée qui me sauvera ;
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(44 :8) Mais c'est toi qui nous délivres de nos
ennemis, Et qui confonds ceux qui nous haïssent.
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(44 :9) Nous nous glorifions en Dieu chaque jour, Et
nous célébrerons à jamais ton nom. -Pause.
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(44 :10) Cependant tu nous repousses, tu nous couvres
de honte, Tu ne sors plus avec nos armées ;
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(44 :11) Tu nous fais reculer devant l'ennemi, Et ceux
qui nous haïssent enlèvent nos dépouilles.
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(44 :12) Tu nous livres comme des brebis à dévorer, Tu
nous disperses parmi les nations.
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(44 :13) Tu vends ton peuple pour rien, Tu ne
l'estimes pas à une grande valeur.
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(44 :14) Tu fais de nous un objet d'opprobre pour nos
voisins, De moquerie et de risée pour ceux qui nous
entourent ;
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(44 :15) Tu fais de nous un objet de sarcasme parmi
les nations, Et de hochements de tête parmi les
peuples.
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(44 :16) Ma honte est toujours devant moi, Et la
confusion couvre mon visage,
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(44 :17) A la voix de celui qui m'insulte et
m'outrage, A la vue de l'ennemi et du vindicatif.
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(44 :18) Tout cela nous arrive, sans que nous t'ayons
oublié, Sans que nous ayons violé ton alliance :
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(44 :19) Notre coeur ne s'est point détourné, Nos pas
ne se sont point éloignés de ton sentier,
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(44 :20) Pour que tu nous écrases dans la demeure des
chacals, Et que tu nous couvres de l'ombre de la
mort.
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(44 :21) Si nous avions oublié le nom de notre Dieu,
Et étendu nos mains vers un dieu étranger,
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(44 :22) Dieu ne le saurait-il pas, Lui qui connaît
les secrets du coeur ?
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(44 :23) Mais c'est à cause de toi qu'on nous égorge
tous les jours, Qu'on nous regarde comme des brebis
destinées à la boucherie.
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(44 :24) Réveille-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ?
Réveille-toi ! ne nous repousse pas à jamais !
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(44 :25) Pourquoi caches-tu ta face ? Pourquoi
oublies-tu notre misère et notre oppression ?
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(44 :26) Car notre âme est abattue dans la poussière,
Notre corps est attaché à la terre.
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(44 :27) Lève-toi, pour nous secourir ! Délivre-nous à
cause de ta bonté !
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(45 :1) Au chef des chantres. Sur les lis. Des fils de
Koré. Cantique. Chant d'amour. (45 :2) Des paroles
pleines de charme bouillonnent dans mon coeur. Je dis :
Mon oeuvre est pour le roi ! Que ma langue soit comme la
plume d'un habile écrivain !
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(45 :3) Tu es le plus beau des fils de l'homme, La
grâce est répandue sur tes lèvres : C'est pourquoi Dieu
t'a béni pour toujours.
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(45 :4) Vaillant guerrier, ceins ton épée, -Ta parure
et ta gloire,
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(45 :5) Oui, ta gloire ! -Sois vainqueur, monte sur
ton char, Défends la vérité, la douceur et la justice, Et
que ta droite se signale par de merveilleux exploits
!
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(45 :6) Tes flèches sont aiguës ; Des peuples
tomberont sous toi ; Elles perceront le coeur des ennemis
du roi.
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(45 :7) Ton trône, ô Dieu, est à toujours ; Le sceptre
de ton règne est un sceptre d'équité.
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(45 :8) Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté
: C'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a oint D'une huile
de joie, par privilège sur tes collègues.
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(45 :9) La myrrhe, l'aloès et la casse parfument tous
tes vêtements ; Dans les palais d'ivoire les instruments
à cordes te réjouissent.
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(45 :10) Des filles de rois sont parmi tes bien-aimées
; La reine est à ta droite, parée d'or d'Ophir.
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(45 :11) Écoute, ma fille, vois, et prête l'oreille ;
Oublie ton peuple et la maison de ton père.
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(45 :12) Le roi porte ses désirs sur ta beauté ;
Puisqu'il est ton seigneur, rends-lui tes hommages.
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(45 :13) Et, avec des présents, la fille de Tyr, Les
plus riches du peuple rechercheront ta faveur.
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(45 :14) Toute resplendissante est la fille du roi
dans l'intérieur du palais ; Elle porte un vêtement tissu
d'or.
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(45 :15) Elle est présentée au roi, vêtue de ses
habits brodés, Et suivie des jeunes filles, ses
compagnes, qui sont amenées auprès de toi ;
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(45 :16) On les introduit au milieu des réjouissances
et de l'allégresse, Elles entrent dans le palais du
roi.
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(45 :17) Tes enfants prendront la place de tes pères ;
Tu les établiras princes dans tout le pays.
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(45 :18) Je rappellerai ton nom dans tous les âges :
Aussi les peuples te loueront éternellement et à
jamais.
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(46 :1) Au chef des chantres. Des fils de Koré. Sur
alamoth. Cantique. (46 :2) Dieu est pour nous un refuge
et un appui, Un secours qui ne manque jamais dans la
détresse.
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(46 :3) C'est pourquoi nous sommes sans crainte quand
la terre est bouleversée, Et que les montagnes
chancellent au coeur des mers,
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(46 :4) Quand les flots de la mer mugissent, écument,
Se soulèvent jusqu'à faire trembler les montagnes.
-Pause.
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(46 :5) Il est un fleuve dont les courants réjouissent
la cité de Dieu, Le sanctuaire des demeures du Très
Haut.
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(46 :6) Dieu est au milieu d'elle : elle n'est point
ébranlée ; Dieu la secourt dès l'aube du matin.
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(46 :7) Des nations s'agitent, des royaumes
s'ébranlent ; Il fait entendre sa voix : la terre se fond
d'épouvante.
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(46 :8) L'Éternel des armées est avec nous, Le Dieu de
Jacob est pour nous une haute retraite. -Pause.
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(46 :9) Venez, contemplez les oeuvres de l'Éternel,
Les ravages qu'il a opérés sur la terre !
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(46 :10) C'est lui qui a fait cesser les combats
jusqu'au bout de la terre ; Il a brisé l'arc, et il a
rompu la lance, Il a consumé par le feu les chars de
guerre. -
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(46 :11) Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : Je
domine sur les nations, je domine sur la terre. -
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(46 :12) L'Éternel des armées est avec nous, Le Dieu
de Jacob est pour nous une haute retraite. -Pause.
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(47 :1) Au chef des chantres. Des fils de Koré.
Psaume. (47 :2) Vous tous, peuples, battez des mains !
Poussez vers Dieu des cris de joie !
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(47 :3) Car l'Éternel, le Très Haut, est redoutable,
Il est un grand roi sur toute la terre.
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(47 :4) Il nous assujettit des peuples, Il met des
nations sous nos pieds ;
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(47 :5) Il nous choisit notre héritage, La gloire de
Jacob qu'il aime. -Pause.
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(47 :6) Dieu monte au milieu des cris de triomphe,
L'Éternel s'avance au son de la trompette.
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(47 :7) Chantez à Dieu, chantez ! Chantez à notre roi,
chantez !
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(47 :8) Car Dieu est roi de toute la terre : Chantez
un cantique !
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(47 :9) Dieu règne sur les nations, Dieu a pour siège
son saint trône.
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(47 :10) Les princes des peuples se réunissent Au
peuple du Dieu d'Abraham ; Car à Dieu sont les boucliers
de la terre : Il est souverainement élevé.
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(48 :1) Cantique. Psaume des fils de Koré. (48 :2)
L'Éternel est grand, il est l'objet de toutes les
louanges, Dans la ville de notre Dieu, sur sa montagne
sainte.
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(48 :3) Belle est la colline, joie de toute la terre,
la montagne de Sion ; Le côté septentrional, c'est la
ville du grand roi.
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(48 :4) Dieu, dans ses palais, est connu pour une
haute retraite.
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(48 :5) Car voici, les rois s'étaient concertés : Ils
n'ont fait que passer ensemble.
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(48 :6) Ils ont regardé, tout stupéfaits, Ils ont eu
peur, et ont pris la fuite.
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(48 :7) Là un tremblement les a saisis, Comme la
douleur d'une femme qui accouche.
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(48 :8) Ils ont été chassés comme par le vent
d'orient, Qui brise les navires de Tarsis.
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(48 :9) Ce que nous avions entendu dire, nous l'avons
vu Dans la ville de l'Éternel des armées, Dans la ville
de notre Dieu : Dieu la fera subsister à toujours.
-Pause.
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(48 :10) O Dieu, nous pensons à ta bonté Au milieu de
ton temple.
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(48 :11) Comme ton nom, ô Dieu ! Ta louange retentit
jusqu'aux extrémités de la terre ; Ta droite est pleine
de justice.
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(48 :12) La montagne de Sion se réjouit, Les filles de
Juda sont dans l'allégresse, A cause de tes
jugements.
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(48 :13) Parcourez Sion, parcourez-en l'enceinte,
Comptez ses tours,
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(48 :14) Observez son rempart, Examinez ses palais,
Pour le raconter à la génération future.
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(48 :15) Voilà le Dieu qui est notre Dieu
éternellement et à jamais ; Il sera notre guide jusqu'à
la mort.
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(49 :1) Au chef des chantres. Des fils de Koré.
Psaume. (49 :2) Écoutez ceci, vous tous, peuples, Prêtez
l'oreille, vous tous, habitants du monde,
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(49 :3) Petits et grands, Riches et pauvres !
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(49 :4) Ma bouche va faire entendre des paroles sages,
Et mon coeur a des pensées pleines de sens.
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(49 :5) Je prête l'oreille aux sentences qui me sont
inspirées, J'ouvre mon chant au son de la harpe.
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(49 :6) Pourquoi craindrais-je aux jours du malheur,
Lorsque l'iniquité de mes adversaires m'enveloppe ?
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(49 :7) Ils ont confiance en leurs biens, Et se
glorifient de leur grande richesse.
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(49 :8) Ils ne peuvent se racheter l'un l'autre, Ni
donner à Dieu le prix du rachat.
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(49 :9) Le rachat de leur âme est cher, Et n'aura
jamais lieu ;
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(49 :10) Ils ne vivront pas toujours, Ils n'éviteront
pas la vue de la fosse.
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(49 :11) Car ils la verront : les sages meurent,
L'insensé et le stupide périssent également, Et ils
laissent à d'autres leurs biens.
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(49 :12) Ils s'imaginent que leurs maisons seront
éternelles, Que leurs demeures subsisteront d'âge en âge,
Eux dont les noms sont honorés sur la terre.
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(49 :13) Mais l'homme qui est en honneur n'a point de
durée, Il est semblable aux bêtes que l'on égorge.
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(49 :14) Telle est leur voie, leur folie, Et ceux qui
les suivent se plaisent à leurs discours. -Pause.
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(49 :15) Comme un troupeau, ils sont mis dans le
séjour des morts, La mort en fait sa pâture ; Et bientôt
les hommes droits les foulent aux pieds, Leur beauté
s'évanouit, le séjour des morts est leur demeure.
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(49 :16) Mais Dieu sauvera mon âme du séjour des
morts, Car il me prendra sous sa protection. -Pause.
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(49 :17) Ne sois pas dans la crainte parce qu'un homme
s'enrichit, Parce que les trésors de sa maison se
multiplient ;
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(49 :18) Car il n'emporte rien en mourant, Ses trésors
ne descendent point après lui.
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(49 :19) Il aura beau s'estimer heureux pendant sa
vie, On aura beau te louer des jouissances que tu te
donnes,
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(49 :20) Tu iras néanmoins au séjour de tes pères, Qui
jamais ne reverront la lumière.
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(49 :21) L'homme qui est en honneur, et qui n'a pas
d'intelligence, Est semblable aux bêtes que l'on
égorge.
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Psaume d'Asaph. Dieu, Dieu, l'Éternel, parle, et
convoque la terre, Depuis le soleil levant jusqu'au
soleil couchant.
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De Sion, beauté parfaite, Dieu resplendit.
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Il vient, notre Dieu, il ne reste pas en silence ;
Devant lui est un feu dévorant, Autour de lui une
violente tempête.
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Il crie vers les cieux en haut, Et vers la terre, pour
juger son peuple :
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Rassemblez-moi mes fidèles, Qui ont fait alliance avec
moi par le sacrifice ! -
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Et les cieux publieront sa justice, Car c'est Dieu qui
est juge. -Pause.
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|
Écoute, mon peuple ! et je parlerai ; Israël ! et je
t'avertirai. Je suis Dieu, ton Dieu.
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Ce n'est pas pour tes sacrifices que je te fais des
reproches ; Tes holocaustes sont constamment devant
moi.
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Je ne prendrai pas de taureau dans ta maison, Ni de
bouc dans tes bergeries.
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Car tous les animaux des forêts sont à moi, Toutes les
bêtes des montagnes par milliers ;
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Je connais tous les oiseaux des montagnes, Et tout ce
qui se meut dans les champs m'appartient.
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|
Si j'avais faim, je ne te le dirais pas, Car le monde
est à moi et tout ce qu'il renferme.
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|
Est-ce que je mange la chair des taureaux ? Est-ce que
je bois le sang des boucs ?
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|
Offre pour sacrifice à Dieu des actions de grâces, Et
accomplis tes voeux envers le Très Haut.
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|
Et invoque-moi au jour de la détresse ; Je te
délivrerai, et tu me glorifieras.
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|
Et Dieu dit au méchant : Quoi donc ! tu énumères mes
lois, Et tu as mon alliance à la bouche,
|
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|
|
Toi qui hais les avis, Et qui jettes mes paroles
derrière toi !
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|
Si tu vois un voleur, tu te plais avec lui, Et ta part
est avec les adultères.
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|
|
Tu livres ta bouche au mal, Et ta langue est un tissu
de tromperies.
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|
|
Tu t'assieds, et tu parles contre ton frère, Tu
diffames le fils de ta mère.
|
|
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|
Voilà ce que tu as fait, et je me suis tu. Tu t'es
imaginé que je te ressemblais ; Mais je vais te
reprendre, et tout mettre sous tes yeux.
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|
Prenez-y donc garde, vous qui oubliez Dieu, De peur
que je ne déchire, sans que personne délivre.
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|
|
Celui qui offre pour sacrifice des actions de grâces
me glorifie, Et à celui qui veille sur sa voie Je ferai
voir le salut de Dieu.
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|
(51 :1) Au chef des chantres. Psaume de David. (51 :2)
Lorsque Nathan, le prophète, vint à lui, après que David
fut allé vers Bath Schéba. (51 :3) O Dieu ! aie pitié de
moi dans ta bonté ; Selon ta grande miséricorde, efface
mes transgressions ;
|
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|
(51 :4) Lave-moi complètement de mon iniquité, Et
purifie-moi de mon péché.
|
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|
(51 :5) Car je reconnais mes transgressions, Et mon
péché est constamment devant moi.
|
|
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|
|
(51 :6) J'ai péché contre toi seul, Et j'ai fait ce
qui est mal à tes yeux, En sorte que tu seras juste dans
ta sentence, Sans reproche dans ton jugement.
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|
(51 :7) Voici, je suis né dans l'iniquité, Et ma mère
m'a conçu dans le péché.
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|
(51 :8) Mais tu veux que la vérité soit au fond du
coeur : Fais donc pénétrer la sagesse au dedans de moi
!
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(51 :9) Purifie-moi avec l'hysope, et je serai pur ;
Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige.
|
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(51 :10) Annonce-moi l'allégresse et la joie, Et les
os que tu as brisés se réjouiront.
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|
(51 :11) Détourne ton regard de mes péchés, Efface
toutes mes iniquités.
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|
(51 :12) O Dieu ! crée en moi un coeur pur, Renouvelle
en moi un esprit bien disposé.
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|
(51 :13) Ne me rejette pas loin de ta face, Ne me
retire pas ton esprit saint.
|
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(51 :14) Rends-moi la joie de ton salut, Et qu'un
esprit de bonne volonté me soutienne !
|
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(51 :15) J'enseignerai tes voies à ceux qui les
transgressent, Et les pécheurs reviendront à toi.
|
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|
(51 :16) O Dieu, Dieu de mon salut ! délivre-moi du
sang versé, Et ma langue célébrera ta miséricorde.
|
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(51 :17) Seigneur ! ouvre mes lèvres, Et ma bouche
publiera ta louange.
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(51 :18) Si tu eusses voulu des sacrifices, je t'en
aurais offert ; Mais tu ne prends point plaisir aux
holocaustes.
|
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|
(51 :19) Les sacrifices qui sont agréables à Dieu,
c'est un esprit brisé : O Dieu ! tu ne dédaignes pas un
coeur brisé et contrit.
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(51 :20) Répands par ta grâce tes bienfaits sur Sion,
Bâtis les murs de Jérusalem !
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(51 :21) Alors tu agréeras des sacrifices de justice,
Des holocaustes et des victimes tout entières ; Alors on
offrira des taureaux sur ton autel.
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|
(52 :1) Au chef des chantres. Cantique de David. (52
:2) A l'occasion du rapport que Doëg, l'Édomite, vint
faire à Saül, en lui disant : David s'est rendu dans la
maison d'Achimélec. (52 :3) Pourquoi te glorifies-tu de
ta méchanceté, tyran ? La bonté de Dieu subsiste
toujours.
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(52 :4) Ta langue n'invente que malice, comme un
rasoir affilé, fourbe que tu es !
|
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(52 :5) Tu aimes le mal plutôt que le bien, Le
mensonge plutôt que la droiture. -Pause.
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|
(52 :6) Tu aimes toutes les paroles de destruction,
Langue trompeuse !
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(52 :7) Aussi Dieu t'abattra pour toujours, Il te
saisira et t'enlèvera de ta tente ; Il te déracinera de
la terre des vivants. -Pause.
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(52 :8) Les justes le verront, et auront de la
crainte, Et ils feront de lui le sujet de leurs moqueries
:
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(52 :9) Voilà l'homme qui ne prenait point Dieu pour
protecteur, Mais qui se confiait en ses grandes
richesses, Et qui triomphait dans sa malice !
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(52 :10) Et moi, je suis dans la maison de Dieu comme
un olivier verdoyant, Je me confie dans la bonté de Dieu,
éternellement et à jamais.
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(52 :11) Je te louerai toujours, parce que tu as agi ;
Et je veux espérer en ton nom, parce qu'il est favorable,
En présence de tes fidèles.
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(53 :1) Au chef des chantres. Sur la flûte. Cantique
de David. (53 :2) L'insensé dit en son coeur : Il n'y a
point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis des
iniquités abominables ; Il n'en est aucun qui fasse le
bien.
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(53 :3) Dieu, du haut des cieux, regarde les fils de
l'homme, Pour voir s'il y a quelqu'un qui soit
intelligent, Qui cherche Dieu.
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(53 :4) Tous sont égarés, tous sont pervertis ; Il
n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul.
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(53 :5) Ceux qui commettent l'iniquité ont-ils perdu
le sens ? Ils dévorent mon peuple, ils le prennent pour
nourriture ; Ils n'invoquent point Dieu.
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(53 :6) Alors ils trembleront d'épouvante, Sans qu'il
y ait sujet d'épouvante ; Dieu dispersera les os de ceux
qui campent contre toi ; Tu les confondras, car Dieu les
a rejetés.
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(53 :7) Oh ! qui fera partir de Sion la délivrance
d'Israël ? Quand Dieu ramènera les captifs de son peuple,
Jacob sera dans l'allégresse, Israël se réjouira.
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(54 :1) Au chef des chantres. Avec instruments à
cordes. Cantique de David. (54 :2) Lorsque les Ziphiens
vinrent dire à Saül : David n'est-il pas caché parmi nous
? (54 :3) O Dieu ! sauve-moi par ton nom, Et rends-moi
justice par ta puissance !
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(54 :4) O Dieu ! écoute ma prière, Prête l'oreille aux
paroles de ma bouche !
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(54 :5) Car des étrangers se sont levés contre moi,
Des hommes violents en veulent à ma vie ; Ils ne portent
pas leurs pensées sur Dieu. -Pause.
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(54 :6) Voici, Dieu est mon secours, Le Seigneur est
le soutien de mon âme.
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(54 :7) Le mal retombera sur mes adversaires ;
Anéantis-les, dans ta fidélité !
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(54 :8) Je t'offrirai de bon coeur des sacrifices ; Je
louerai ton nom, ô Éternel ! car il est favorable,
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(54 :9) Car il me délivre de toute détresse, Et mes
yeux se réjouissent à la vue de mes ennemis.
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(55 :1) Au chef des chantres. Avec instruments à
cordes. Cantique de David. (55 :2) O Dieu ! prête
l'oreille à ma prière, Et ne te dérobe pas à mes
supplications !
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(55 :3) Écoute-moi, et réponds-moi ! J'erre çà et là
dans mon chagrin et je m'agite,
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(55 :4) A cause de la voix de l'ennemi et de
l'oppression du méchant ; Car ils font tomber sur moi le
malheur, Et me poursuivent avec colère.
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(55 :5) Mon coeur tremble au dedans de moi, Et les
terreurs de la mort me surprennent ;
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(55 :6) La crainte et l'épouvante m'assaillent, Et le
frisson m'enveloppe.
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(55 :7) Je dis : Oh ! si j'avais les ailes de la
colombe, Je m'envolerais, et je trouverais le repos ;
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(55 :8) Voici, je fuirais bien loin, J'irais séjourner
au désert ; -Pause.
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(55 :9) Je m'échapperais en toute hâte, Plus rapide
que le vent impétueux, que la tempête.
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(55 :10) Réduis à néant, Seigneur, divise leurs
langues ! Car je vois dans la ville la violence et les
querelles ;
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(55 :11) Elles en font jour et nuit le tour sur les
murs ; L'iniquité et la malice sont dans son sein ;
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(55 :12) La méchanceté est au milieu d'elle, Et la
fraude et la tromperie ne quittent point ses places.
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(55 :13) Ce n'est pas un ennemi qui m'outrage, je le
supporterais ; Ce n'est pas mon adversaire qui s'élève
contre moi, Je me cacherais devant lui.
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(55 :14) C'est toi, que j'estimais mon égal, Toi, mon
confident et mon ami !
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(55 :15) Ensemble nous vivions dans une douce
intimité, Nous allions avec la foule à la maison de Dieu
!
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(55 :16) Que la mort les surprenne, Qu'ils descendent
vivants au séjour des morts ! Car la méchanceté est dans
leur demeure, au milieu d'eux.
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(55 :17) Et moi, je crie à Dieu, Et l'Éternel me
sauvera.
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(55 :18) Le soir, le matin, et à midi, je soupire et
je gémis, Et il entendra ma voix.
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(55 :19) Il me délivrera de leur approche et me rendra
la paix, Car ils sont nombreux contre moi.
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(55 :20) Dieu entendra, et il les humiliera, Lui qui
de toute éternité est assis sur son trône ; -Pause. Car
il n'y a point en eux de changement, Et ils ne craignent
point Dieu.
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(55 :21) Il porte la main sur ceux qui étaient en paix
avec lui, Il viole son alliance ;
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(55 :22) Sa bouche est plus douce que la crème, Mais
la guerre est dans son coeur ; Ses paroles sont plus
onctueuses que l'huile, Mais ce sont des épées nues.
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(55 :23) Remets ton sort à l'Éternel, et il te
soutiendra, Il ne laissera jamais chanceler le juste.
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(55 :24) Et toi, ô Dieu ! tu les feras descendre au
fond de la fosse ; Les hommes de sang et de fraude
N'atteindront pas la moitié de leurs jours. C'est en toi
que je me confie.
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(56 :1) Au chef des chantres. Sur "Colombe des
térébinthes lointains". Hymne de David. Lorsque les
Philistins le saisirent à Gath. (56 :2) Aie pitié de moi,
ô Dieu ! car des hommes me harcèlent ; Tout le jour ils
me font la guerre, ils me tourmentent.
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(56 :3) Tout le jour mes adversaires me harcèlent ;
Ils sont nombreux, ils me font la guerre comme des
hautains.
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(56 :4) Quand je suis dans la crainte, En toi je me
confie.
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(56 :5) Je me glorifierai en Dieu, en sa parole ; Je
me confie en Dieu, je ne crains rien : Que peuvent me
faire des hommes ?
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(56 :6) Sans cesse ils portent atteinte à mes droits,
Ils n'ont à mon égard que de mauvaises pensées.
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(56 :7) Ils complotent, ils épient, ils observent mes
traces, Parce qu'ils en veulent à ma vie.
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(56 :8) C'est par l'iniquité qu'ils espèrent échapper
: Dans ta colère, ô Dieu, précipite les peuples !
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(56 :9) Tu comptes les pas de ma vie errante ;
Recueille mes larmes dans ton outre : Ne sont-elles pas
inscrites dans ton livre ?
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(56 :10) Mes ennemis reculent, au jour où je crie ; Je
sais que Dieu est pour moi.
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(56 :11) Je me glorifierai en Dieu, en sa parole ; Je
me glorifierai en l'Éternel, en sa parole ;
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(56 :12) Je me confie en Dieu, je ne crains rien : Que
peuvent me faire des hommes ?
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(56 :13) O Dieu ! je dois accomplir les voeux que je
t'ai faits ; Je t'offrirai des actions de grâces.
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(56 :14) Car tu as délivré mon âme de la mort, Tu as
garanti mes pieds de la chute, Afin que je marche devant
Dieu, à la lumière des vivants.
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(57 :1) Au chef des chantres. "Ne détruis pas." Hymne
de David. Lorsqu'il se réfugia dans la caverne, poursuivi
par Saül. (57 :2) Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de
moi ! Car en toi mon âme cherche un refuge ; Je cherche
un refuge à l'ombre de tes ailes, Jusqu'à ce que les
calamités soient passées.
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(57 :3) Je crie au Dieu Très Haut, Au Dieu qui agit en
ma faveur.
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(57 :4) Il m'enverra du ciel le salut, Tandis que mon
persécuteur se répand en outrages ; -Pause. Dieu enverra
sa bonté et sa fidélité.
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(57 :5) Mon âme est parmi des lions ; Je suis couché
au milieu de gens qui vomissent la flamme, Au milieu
d'hommes qui ont pour dents la lance et les flèches, Et
dont la langue est un glaive tranchant.
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(57 :6) Élève-toi sur les cieux, ô Dieu ! Que ta
gloire soit sur toute la terre !
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(57 :7) Ils avaient tendu un filet sous mes pas : Mon
âme se courbait ; Ils avaient creusé une fosse devant moi
: Ils y sont tombés. -Pause.
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(57 :8) Mon coeur est affermi, ô Dieu ! mon coeur est
affermi ; Je chanterai, je ferai retentir mes
instruments.
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(57 :9) Réveille-toi, mon âme ! réveillez-vous, mon
luth et ma harpe ! Je réveillerai l'aurore.
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(57 :10) Je te louerai parmi les peuples, Seigneur !
Je te chanterai parmi les nations.
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(57 :11) Car ta bonté atteint jusqu'aux cieux, Et ta
fidélité jusqu'aux nues.
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(57 :12) Élève-toi sur les cieux, ô Dieu ! Que ta
gloire soit sur toute la terre !
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(58 :1) Au chef des chantres. "Ne détruis pas." Hymne
de David. (58 :2) Est-ce donc en vous taisant que vous
rendez la justice ? Est-ce ainsi que vous jugez avec
droiture, fils de l'homme ?
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(58 :3) Loin de là ! Dans le coeur, vous consommez des
iniquités ; Dans le pays, c'est la violence de vos mains
que vous placez sur la balance.
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(58 :4) Les méchants sont pervertis dès le sein
maternel, Les menteurs s'égarent au sortir du ventre de
leur mère.
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(58 :5) Ils ont un venin pareil au venin d'un serpent,
D'un aspic sourd qui ferme son oreille,
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(58 :6) Qui n'entend pas la voix des enchanteurs, Du
magicien le plus habile.
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(58 :7) O Dieu, brise-leur les dents dans la bouche !
Éternel, arrache les mâchoires des lionceaux !
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(58 :8) Qu'ils se dissipent comme des eaux qui
s'écoulent ! Qu'ils ne lancent que des traits émoussés
!
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(58 :9) Qu'ils périssent en se fondant, comme un
limaçon ; Sans voir le soleil, comme l'avorton d'une
femme !
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(58 :10) Avant que vos chaudières sentent l'épine,
Verte ou enflammée, le tourbillon l'emportera.
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(58 :11) Le juste sera dans la joie, à la vue de la
vengeance ; Il baignera ses pieds dans le sang des
méchants.
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(58 :12) Et les hommes diront : Oui, il est une
récompense pour le juste ; Oui, il est un Dieu qui juge
sur la terre.
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(59 :1) Au chef des chantres. "Ne détruis pas." Hymne
de David. Lorsque Saül envoya cerner la maison, pour le
faire mourir. (59 :2) Mon Dieu ! délivre-moi de mes
ennemis, Protège-moi contre mes adversaires !
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(59 :3) Délivre-moi des malfaiteurs, Et sauve-moi des
hommes de sang !
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(59 :4) Car voici, ils sont aux aguets pour m'ôter la
vie ; Des hommes violents complotent contre moi, Sans que
je sois coupable, sans que j'aie péché, ô Éternel !
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(59 :5) Malgré mon innocence, ils courent, ils se
préparent : Réveille-toi, viens à ma rencontre, et
regarde !
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(59 :6) Toi, Éternel, Dieu des armées, Dieu d'Israël,
Lève-toi, pour châtier toutes les nations ! N'aie pitié
d'aucun de ces méchants infidèles ! -Pause.
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(59 :7) Ils reviennent chaque soir, ils hurlent comme
des chiens, Ils font le tour de la ville.
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(59 :8) Voici, de leur bouche ils font jaillir le mal,
Des glaives sont sur leurs lèvres ; Car, qui est-ce qui
entend ?
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(59 :9) Et toi, Éternel, tu te ris d'eux, Tu te moques
de toutes les nations.
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(59 :10) Quelle que soit leur force, c'est en toi que
j'espère, Car Dieu est ma haute retraite.
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(59 :11) Mon Dieu vient au-devant de moi dans sa
bonté, Dieu me fait contempler avec joie ceux qui me
persécutent.
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(59 :12) Ne les tue pas, de peur que mon peuple ne
l'oublie ; Fais-les errer par ta puissance, et
précipite-les, Seigneur, notre bouclier !
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(59 :13) Leur bouche pèche à chaque parole de leurs
lèvres : Qu'ils soient pris dans leur propre orgueil !
Ils ne profèrent que malédictions et mensonges.
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(59 :14) Détruis-les, dans ta fureur, détruis-les, et
qu'ils ne soient plus ! Qu'ils sachent que Dieu règne sur
Jacob, Jusqu'aux extrémités de la terre ! -Pause.
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(59 :15) Ils reviennent chaque soir, ils hurlent comme
des chiens, Ils font le tour de la ville.
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(59 :16) Ils errent çà et là, cherchant leur
nourriture, Et ils passent la nuit sans être
rassasiés.
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(59 :17) Et moi, je chanterai ta force ; Dès le matin,
je célébrerai ta bonté. Car tu es pour moi une haute
retraite, Un refuge au jour de ma détresse.
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(59 :18) O ma force ! c'est toi que je célébrerai, Car
Dieu, mon Dieu tout bon, est ma haute retraite.
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(60 :1) Au chef des chantres. Sur le lis lyrique.
Hymne de David, pour enseigner. (60 :2) Lorsqu'il fit la
guerre aux Syriens de Mésopotamie et aux Syriens de
Tsoba, et que Joab revint et battit dans la vallée du sel
douze mille Édomites. (60 :3) O Dieu ! tu nous as
repoussés, dispersés, Tu t'es irrité : relève-nous !
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(60 :4) Tu as ébranlé la terre, tu l'as déchirée :
Répare ses brèches, car elle chancelle !
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(60 :5) Tu as fait voir à ton peuple des choses dures,
Tu nous as abreuvés d'un vin d'étourdissement.
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(60 :6) Tu as donné à ceux qui te craignent une
bannière, Pour qu'elle s'élève à cause de la vérité.
-Pause.
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(60 :7) Afin que tes bien-aimés soient délivrés, Sauve
par ta droite, et exauce-nous !
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(60 :8) Dieu a dit dans sa sainteté : Je triompherai,
Je partagerai Sichem, je mesurerai la vallée de Succoth
;
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(60 :9) A moi Galaad, à moi Manassé ; Éphraïm est le
rempart de ma tête, Et Juda, mon sceptre ;
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(60 :10) Moab est le bassin où je me lave ; Je jette
mon soulier sur Édom ; Pays des Philistins, pousse à mon
sujet des cris de joie ! -
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(60 :11) Qui me mènera dans la ville forte ? Qui me
conduira à Édom ?
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(60 :12) N'est-ce pas toi, ô Dieu, qui nous as
repoussés, Et qui ne sortais plus, ô Dieu, avec nos
armées ?
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(60 :13) Donne-nous du secours contre la détresse ! Le
secours de l'homme n'est que vanité.
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(60 :14) Avec Dieu, nous ferons des exploits ; Il
écrasera nos ennemis.
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(61 :1) Au chef des chantres. Sur instruments à
cordes. De David. (61 :2) O Dieu ! écoute mes cris, Sois
attentif à ma prière !
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(61 :3) Du bout de la terre je crie à toi, le coeur
abattu ; Conduis-moi sur le rocher que je ne puis
atteindre !
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(61 :4) Car tu es pour moi un refuge, Une tour forte,
en face de l'ennemi.
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(61 :5) Je voudrais séjourner éternellement dans ta
tente, Me réfugier à l'abri de tes ailes. -Pause.
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(61 :6) Car toi, ô Dieu ! tu exauces mes voeux, Tu me
donnes l'héritage de ceux qui craignent ton nom.
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(61 :7) Ajoute des jours aux jours du roi ; Que ses
années se prolongent à jamais !
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(61 :8) Qu'il reste sur le trône éternellement devant
Dieu ! Fais que ta bonté et ta fidélité veillent sur lui
!
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(61 :9) Alors je chanterai sans cesse ton nom, En
accomplissant chaque jour mes voeux.
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(62 :1) Au chef des chantres. D'après Jeduthun. Psaume
de David. (62 :2) Oui, c'est en Dieu que mon âme se
confie ; De lui vient mon salut.
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(62 :3) Oui, c'est lui qui est mon rocher et mon salut
; Ma haute retraite : je ne chancellerai guère.
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(62 :4) Jusqu'à quand vous jetterez-vous sur un homme,
Chercherez-vous tous à l'abattre, Comme une muraille qui
penche, Comme une clôture qu'on renverse ?
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(62 :5) Ils conspirent pour le précipiter de son poste
élevé ; Ils prennent plaisir au mensonge ; Ils bénissent
de leur bouche, Et ils maudissent dans leur coeur.
-Pause.
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(62 :6) Oui, mon âme, confie-toi en Dieu ! Car de lui
vient mon espérance.
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(62 :7) Oui, c'est lui qui est mon rocher et mon salut
; Ma haute retraite : je ne chancellerai pas.
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(62 :8) Sur Dieu reposent mon salut et ma gloire ; Le
rocher de ma force, mon refuge, est en Dieu.
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(62 :9) En tout temps, peuples, confiez-vous en lui,
Répandez vos coeurs en sa présence ! Dieu est notre
refuge, -Pause.
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(62 :10) Oui, vanité, les fils de l'homme ! Mensonge,
les fils de l'homme ! Dans une balance ils monteraient
Tous ensemble, plus légers qu'un souffle.
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(62 :11) Ne vous confiez pas dans la violence, Et ne
mettez pas un vain espoir dans la rapine ; Quand les
richesses s'accroissent, N'y attachez pas votre
coeur.
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(62 :12) Dieu a parlé une fois ; Deux fois j'ai
entendu ceci : C'est que la force est à Dieu.
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(62 :13) A toi aussi, Seigneur ! la bonté ; Car tu
rends à chacun selon ses oeuvres.
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(63 :1) Psaume de David. Lorsqu'il était dans le
désert de Juda. (63 :2) O Dieu ! tu es mon Dieu, je te
cherche ; Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après
toi, Dans une terre aride, desséchée, sans eau.
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(63 :3) Ainsi je te contemple dans le sanctuaire, Pour
voir ta puissance et ta gloire.
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(63 :4) Car ta bonté vaut mieux que la vie : Mes
lèvres célèbrent tes louanges.
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(63 :5) Je te bénirai donc toute ma vie, J'élèverai
mes mains en ton nom.
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(63 :6) Mon âme sera rassasiée comme de mets gras et
succulents, Et, avec des cris de joie sur les lèvres, ma
bouche te célébrera.
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(63 :7) Lorsque je pense à toi sur ma couche, Je
médite sur toi pendant les veilles de la nuit.
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(63 :8) Car tu es mon secours, Et je suis dans
l'allégresse à l'ombre de tes ailes.
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(63 :9) Mon âme est attachée à toi ; Ta droite me
soutient.
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(63 :10) Mais ceux qui cherchent à m'ôter la vie Iront
dans les profondeurs de la terre ;
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(63 :11) Ils seront livrés au glaive, Ils seront la
proie des chacals.
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(63 :12) Et le roi se réjouira en Dieu ; Quiconque
jure par lui s'en glorifiera, Car la bouche des menteurs
sera fermée.
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(64 :1) Au chef des chantres. Psaume de David. (64 :2)
O Dieu, écoute ma voix, quand je gémis ! Protège ma vie
contre l'ennemi que je crains !
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(64 :3) Garantis-moi des complots des méchants, De la
troupe bruyante des hommes iniques !
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(64 :4) Ils aiguisent leur langue comme un glaive, Ils
lancent comme des traits leurs paroles amères,
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(64 :5) Pour tirer en cachette sur l'innocent ; Ils
tirent sur lui à l'improviste, et n'ont aucune
crainte.
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(64 :6) Ils se fortifient dans leur méchanceté : Ils
se concertent pour tendre des pièges, Ils disent : Qui
les verra ?
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(64 :7) Ils méditent des crimes : Nous voici prêts, le
plan est conçu ! La pensée intime, le coeur de chacun est
un abîme.
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(64 :8) Dieu lance contre eux ses traits : Soudain les
voilà frappés.
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(64 :9) Leur langue a causé leur chute ; Tous ceux qui
les voient secouent la tête.
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(64 :10) Tous les hommes sont saisis de crainte, Ils
publient ce que Dieu fait, Et prennent garde à son
oeuvre.
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(64 :11) Le juste se réjouit en l'Éternel et cherche
en lui son refuge, Tous ceux qui ont le coeur droit se
glorifient.
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(65 :1) Au chef des chantres. Psaume de David.
Cantique. (65 :2) Avec confiance, ô Dieu ! on te louera
dans Sion, Et l'on accomplira les voeux qu'on t'a
faits.
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(65 :3) O toi, qui écoutes la prière ! Tous les hommes
viendront à toi.
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(65 :4) Les iniquités m'accablent : Tu pardonneras nos
transgressions.
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(65 :5) Heureux celui que tu choisis et que tu admets
en ta présence, Pour qu'il habite dans tes parvis ! Nous
nous rassasierons du bonheur de ta maison, De la sainteté
de ton temple.
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(65 :6) Dans ta bonté, tu nous exauces par des
prodiges, Dieu de notre salut, Espoir de toutes les
extrémités lointaines de la terre et de la mer !
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(65 :7) Il affermit les montagnes par sa force, Il est
ceint de puissance ;
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(65 :8) Il apaise le mugissement des mers, le
mugissement de leurs flots, Et le tumulte des
peuples.
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(65 :9) Ceux qui habitent aux extrémités du monde
s'effraient de tes prodiges ; Tu remplis d'allégresse
l'orient et l'occident.
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(65 :10) Tu visites la terre et tu lui donnes
l'abondance, Tu la combles de richesses ; Le ruisseau de
Dieu est plein d'eau ; Tu prépares le blé, quand tu la
fertilises ainsi.
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(65 :11) En arrosant ses sillons, en aplanissant ses
mottes, Tu la détrempes par des pluies, tu bénis son
germe.
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(65 :12) Tu couronnes l'année de tes biens, Et tes pas
versent l'abondance ;
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(65 :13) Les plaines du désert sont abreuvées, Et les
collines sont ceintes d'allégresse ;
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(65 :14) Les pâturages se couvrent de brebis, Et les
vallées se revêtent de froment. Les cris de joie et les
chants retentissent.
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Au chef des chantres. Cantique. Psaume. Poussez vers
Dieu des cris de joie, Vous tous, habitants de la terre
!
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Chantez la gloire de son nom, Célébrez sa gloire par
vos louanges !
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Dites à Dieu : Que tes oeuvres sont redoutables ! A
cause de la grandeur de ta force, tes ennemis te
flattent.
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Toute la terre se prosterne devant toi et chante en
ton honneur ; Elle chante ton nom. -Pause.
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Venez et contemplez les oeuvres de Dieu ! Il est
redoutable quand il agit sur les fils de l'homme.
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Il changea la mer en une terre sèche, On traversa le
fleuve à pied : Alors nous nous réjouîmes en lui.
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Il domine éternellement par sa puissance, Ses yeux
observent les nations : Que les rebelles ne s'élèvent pas
! -Pause.
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Peuples, bénissez notre Dieu, Faites retentir sa
louange !
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Il a conservé la vie à notre âme, Et il n'a pas permis
que notre pied chancelât.
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Car tu nous as éprouvés, ô Dieu ! Tu nous as fait
passer au creuset comme l'argent.
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Tu nous as amenés dans le filet, Tu as mis sur nos
reins un pesant fardeau,
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Tu as fait monter des hommes sur nos têtes ; Nous
avons passé par le feu et par l'eau. Mais tu nous en as
tirés pour nous donner l'abondance.
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J'irai dans ta maison avec des holocaustes,
J'accomplirai mes voeux envers toi :
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Pour eux mes lèvres se sont ouvertes, Et ma bouche les
a prononcés dans ma détresse.
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Je t'offrirai des brebis grasses en holocauste, Avec
la graisse des béliers ; Je sacrifierai des brebis avec
des boucs. -Pause.
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Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu, et je
raconterai Ce qu'il a fait à mon âme.
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J'ai crié à lui de ma bouche, Et la louange a été sur
ma langue.
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Si j'avais conçu l'iniquité dans mon coeur, Le
Seigneur ne m'aurait pas exaucé.
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Mais Dieu m'a exaucé, Il a été attentif à la voix de
ma prière.
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Béni soit Dieu, Qui n'a pas rejeté ma prière, Et qui
ne m'a pas retiré sa bonté !
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(67 :1) Au chef des chantres. Avec instruments à
cordes. Psaume. Cantique. (67 :2) Que Dieu ait pitié de
nous et qu'il nous bénisse, Qu'il fasse luire sur nous sa
face, -Pause.
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(67 :3) Afin que l'on connaisse sur la terre ta voie,
Et parmi toutes les nations ton salut !
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(67 :4) Les peuples te louent, ô Dieu ! Tous les
peuples te louent.
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(67 :5) Les nations se réjouissent et sont dans
l'allégresse ; Car tu juges les peuples avec droiture, Et
tu conduis les nations sur la terre. -Pause.
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(67 :6) Les peuples te louent, ô Dieu ! Tous les
peuples te louent.
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(67 :7) La terre donne ses produits ; Dieu, notre
Dieu, nous bénit.
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(67 :8) Dieu, nous bénit, Et toutes les extrémités de
la terre le craignent.
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(68 :1) Au chef des chantres. De David. Psaume.
Cantique. (68 :2) Dieu se lève, ses ennemis se
dispersent, Et ses adversaires fuient devant sa face.
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(68 :3) Comme la fumée se dissipe, tu les dissipes ;
Comme la cire se fond au feu, Les méchants disparaissent
devant Dieu.
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(68 :4) Mais les justes se réjouissent, ils triomphent
devant Dieu, Ils ont des transports d'allégresse.
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(68 :5) Chantez à Dieu, célébrez son nom ! Frayez le
chemin à celui qui s'avance à travers les plaines !
L'Éternel est son nom : réjouissez-vous devant lui !
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(68 :6) Le père des orphelins, le défenseur des
veuves, C'est Dieu dans sa demeure sainte.
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(68 :7) Dieu donne une famille à ceux qui étaient
abandonnés, Il délivre les captifs et les rend heureux ;
Les rebelles seuls habitent des lieux arides.
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(68 :8) O Dieu ! quand tu sortis à la tête de ton
peuple, Quand tu marchais dans le désert, -Pause.
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(68 :9) La terre trembla, les cieux se fondirent
devant Dieu, Le Sinaï s'ébranla devant Dieu, le Dieu
d'Israël.
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(68 :10) Tu fis tomber une pluie bienfaisante, ô Dieu
! Tu fortifias ton héritage épuisé.
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(68 :11) Ton peuple établit sa demeure dans le pays
Que ta bonté, ô Dieu ! tu avais préparé pour les
malheureux.
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(68 :12) Le Seigneur dit une parole, Et les messagères
de bonnes nouvelles sont une grande armée : -
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(68 :13) Les rois des armées fuient, fuient, Et celle
qui reste à la maison partage le butin.
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(68 :14) Tandis que vous reposez au milieu des
étables, Les ailes de la colombe sont couvertes d'argent,
Et son plumage est d'un jaune d'or. -
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(68 :15) Lorsque le Tout Puissant dispersa les rois
dans le pays, La terre devint blanche comme la neige du
Tsalmon.
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(68 :16) Montagnes de Dieu, montagnes de Basan,
Montagnes aux cimes nombreuses, montagnes de Basan,
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(68 :17) Pourquoi, montagnes aux cimes nombreuses,
avez-vous de l'envie Contre la montagne que Dieu a voulue
pour résidence ? L'Éternel n'en fera pas moins sa demeure
à perpétuité.
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(68 :18) Les chars de l'Éternel se comptent par vingt
mille, Par milliers et par milliers ; Le Seigneur est au
milieu d'eux, le Sinaï est dans le sanctuaire.
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(68 :19) Tu es monté dans les hauteurs, tu as emmené
des captifs, Tu as pris en don des hommes ; Les rebelles
habiteront aussi près de l'Éternel Dieu.
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(68 :20) Béni soit le Seigneur chaque jour ! Quand on
nous accable, Dieu nous délivre. -Pause.
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(68 :21) Dieu est pour nous le Dieu des délivrances,
Et l'Éternel, le Seigneur, peut nous garantir de la
mort.
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(68 :22) Oui, Dieu brisera la tête de ses ennemis, Le
sommet de la tête de ceux qui vivent dans le péché.
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(68 :23) Le Seigneur dit : Je les ramènerai de Basan,
Je les ramènerai du fond de la mer,
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(68 :24) Afin que tu plonges ton pied dans le sang, Et
que la langue de tes chiens ait sa part des ennemis.
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(68 :25) Ils voient ta marche, ô Dieu ! La marche de
mon Dieu, de mon roi, dans le sanctuaire.
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(68 :26) En tête vont les chanteurs, puis ceux qui
jouent des instruments, Au milieu de jeunes filles
battant du tambourin.
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(68 :27) Bénissez Dieu dans les assemblées, Bénissez
le Seigneur, descendants d'Israël !
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(68 :28) Là sont Benjamin, le plus jeune, qui domine
sur eux, Les chefs de Juda et leur troupe, Les chefs de
Zabulon, les chefs de Nephthali.
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(68 :29) Ton Dieu ordonne que tu sois puissant ;
Affermis, ô Dieu, ce que tu as fait pour nous !
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(68 :30) De ton temple tu règnes sur Jérusalem ; Les
rois t'apporteront des présents.
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(68 :31) Épouvante l'animal des roseaux, La troupe des
taureaux avec les veaux des peuples, Qui se prosternent
avec des pièces d'argent ! Disperse les peuples qui
prennent plaisir à combattre !
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(68 :32) Des grands viennent de l'Égypte ; L'Éthiopie
accourt, les mains tendues vers Dieu.
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(68 :33) Royaumes de la terre, chantez à Dieu,
Célébrez le Seigneur ! -Pause.
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(68 :34) Chantez à celui qui s'avance dans les cieux,
les cieux éternels ! Voici, il fait entendre sa voix, sa
voix puissante.
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(68 :35) Rendez gloire à Dieu ! Sa majesté est sur
Israël, et sa force dans les cieux.
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(68 :36) De ton sanctuaire, ô Dieu ! tu es redoutable.
Le Dieu d'Israël donne à son peuple la force et la
puissance. Béni soit Dieu !
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(69 :1) Au chef des chantres. Sur les lis. De David.
(69 :2) Sauve-moi, ô Dieu ! Car les eaux menacent ma
vie.
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(69 :3) J'enfonce dans la boue, sans pouvoir me tenir
; Je suis tombé dans un gouffre, et les eaux
m'inondent.
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(69 :4) Je m'épuise à crier, mon gosier se dessèche,
Mes yeux se consument, tandis que je regarde vers mon
Dieu.
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(69 :5) Ils sont plus nombreux que les cheveux de ma
tête, Ceux qui me haïssent sans cause ; Ils sont
puissants, ceux qui veulent me perdre, Qui sont à tort
mes ennemis. Ce que je n'ai pas dérobé, il faut que je le
restitue.
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(69 :6) O Dieu ! tu connais ma folie, Et mes fautes ne
te sont point cachées.
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(69 :7) Que ceux qui espèrent en toi ne soient pas
confus à cause de moi, Seigneur, Éternel des armées ! Que
ceux qui te cherchent ne soient pas dans la honte à cause
de moi, Dieu d'Israël !
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(69 :8) Car c'est pour toi que je porte l'opprobre,
Que la honte couvre mon visage ;
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(69 :9) Je suis devenu un étranger pour mes frères, Un
inconnu pour les fils de ma mère.
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(69 :10) Car le zèle de ta maison me dévore, Et les
outrages de ceux qui t'insultent tombent sur moi.
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(69 :11) Je verse des larmes et je jeûne, Et c'est ce
qui m'attire l'opprobre ;
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(69 :12) Je prends un sac pour vêtement, Et je suis
l'objet de leurs sarcasmes.
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(69 :13) Ceux qui sont assis à la porte parlent de
moi, Et les buveurs de liqueurs fortes me mettent en
chansons.
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(69 :14) Mais je t'adresse ma prière, ô Éternel ! Que
ce soit le temps favorable, ô Dieu, par ta grande bonté !
Réponds-moi, en m'assurant ton secours !
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(69 :15) Retire-moi de la boue, et que je n'enfonce
plus ! Que je sois délivré de mes ennemis et du gouffre
!
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(69 :16) Que les flots ne m'inondent plus, Que l'abîme
ne m'engloutisse pas, Et que la fosse ne se ferme pas sur
moi !
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(69 :17) Exauce-moi, Éternel ! car ta bonté est
immense. Dans tes grandes compassions, tourne vers moi
les regards,
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(69 :18) Et ne cache pas ta face à ton serviteur !
Puisque je suis dans la détresse, hâte-toi de m'exaucer
!
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(69 :19) Approche-toi de mon âme, délivre-la !
Sauve-moi, à cause de mes ennemis !
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(69 :20) Tu connais mon opprobre, ma honte, mon
ignominie ; Tous mes adversaires sont devant toi.
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(69 :21) L'opprobre me brise le coeur, et je suis
malade ; J'attends de la pitié, mais en vain, Des
consolateurs, et je n'en trouve aucun.
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(69 :22) Ils mettent du fiel dans ma nourriture, Et,
pour apaiser ma soif, ils m'abreuvent de vinaigre.
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(69 :23) Que leur table soit pour eux un piège, Et un
filet au sein de leur sécurité !
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(69 :24) Que leurs yeux s'obscurcissent et ne voient
plus, Et fais continuellement chanceler leurs reins !
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(69 :25) Répands sur eux ta colère, Et que ton ardente
fureur les atteigne !
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(69 :26) Que leur demeure soit dévastée, Qu'il n'y ait
plus d'habitants dans leurs tentes !
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(69 :27) Car ils persécutent celui que tu frappes, Ils
racontent les souffrances de ceux que tu blesses.
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(69 :28) Ajoute des iniquités à leurs iniquités, Et
qu'ils n'aient point part à ta miséricorde !
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(69 :29) Qu'ils soient effacés du livre de vie, Et
qu'ils ne soient point inscrits avec les justes !
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(69 :30) Moi, je suis malheureux et souffrant : O
Dieu, que ton secours me relève !
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(69 :31) Je célébrerai le nom de Dieu par des
cantiques, Je l'exalterai par des louanges.
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(69 :32) Cela est agréable à l'Éternel, plus qu'un
taureau Avec des cornes et des sabots.
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(69 :33) Les malheureux le voient et se réjouissent ;
Vous qui cherchez Dieu, que votre coeur vive !
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(69 :34) Car l'Éternel écoute les pauvres, Et il ne
méprise point ses captifs.
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(69 :35) Que les cieux et la terre le célèbrent, Les
mers et tout ce qui s'y meut !
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(69 :36) Car Dieu sauvera Sion, et bâtira les villes
de Juda ; On s'y établira, et l'on en prendra possession
;
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(69 :37) La postérité de ses serviteurs en fera son
héritage, Et ceux qui aiment son nom y auront leur
demeure.
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(70 :1) Au chef des chantres. De David. Pour souvenir.
(70 :2) O Dieu, hâte-toi de me délivrer ! Éternel,
hâte-toi de me secourir !
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(70 :3) Qu'ils soient honteux et confus, ceux qui en
veulent à ma vie ! Qu'ils reculent et rougissent, ceux
qui désirent ma perte !
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(70 :4) Qu'ils retournent en arrière par l'effet de
leur honte, Ceux qui disent : Ah ! ah !
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(70 :5) Que tous ceux qui te cherchent Soient dans
l'allégresse et se réjouissent en toi ! Que ceux qui
aiment ton salut Disent sans cesse : Exalté soit Dieu
!
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(70 :6) Moi, je suis pauvre et indigent : O Dieu,
hâte-toi en ma faveur ! Tu es mon aide et mon libérateur
: Éternel, ne tarde pas !
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|
Éternel ! je cherche en toi mon refuge : Que jamais je
ne sois confondu !
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Dans ta justice, sauve-moi et délivre-moi ! Incline
vers moi ton oreille, et secours-moi !
|
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|
Sois pour moi un rocher qui me serve d'asile, Où je
puisse toujours me retirer ! Tu as résolu de me sauver,
Car tu es mon rocher et ma forteresse.
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|
|
Mon Dieu, délivre-moi de la main du méchant, De la
main de l'homme inique et violent !
|
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|
|
Car tu es mon espérance, Seigneur Éternel ! En toi je
me confie dès ma jeunesse.
|
|
|
|
|
Dès le ventre de ma mère je m'appuie sur toi ; C'est
toi qui m'as fait sortir du sein maternel ; tu es sans
cesse l'objet de mes louanges.
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|
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|
|
Je suis pour plusieurs comme un prodige, Et toi, tu es
mon puissant refuge.
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|
|
Que ma bouche soit remplie de tes louanges, Que chaque
jour elle te glorifie !
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|
|
Ne me rejette pas au temps de la vieillesse ; Quand
mes forces s'en vont, ne m'abandonne pas !
|
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|
|
Car mes ennemis parlent de moi, Et ceux qui guettent
ma vie se consultent entre eux,
|
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|
|
Disant : Dieu l'abandonne ; Poursuivez, saisissez-le ;
il n'y a personne pour le délivrer.
|
|
|
|
|
O Dieu, ne t'éloigne pas de moi ! Mon Dieu, viens en
hâte à mon secours !
|
|
|
|
|
Qu'ils soient confus, anéantis, ceux qui en veulent à
ma vie ! Qu'ils soient couverts de honte et d'opprobre,
ceux qui cherchent ma perte !
|
|
|
|
|
Et moi, j'espérerai toujours, Je te louerai de plus en
plus.
|
|
|
|
|
Ma bouche publiera ta justice, ton salut, chaque jour,
Car j'ignore quelles en sont les bornes.
|
|
|
|
|
Je dirai tes oeuvres puissantes, Seigneur Éternel ! Je
rappellerai ta justice, la tienne seule.
|
|
|
|
|
O Dieu ! tu m'as instruit dès ma jeunesse, Et jusqu'à
présent j'annonce tes merveilles.
|
|
|
|
|
Ne m'abandonne pas, ô Dieu ! même dans la blanche
vieillesse, Afin que j'annonce ta force à la génération
présente, Ta puissance à la génération future !
|
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|
|
Ta justice, ô Dieu ! atteint jusqu'au ciel ; Tu as
accompli de grandes choses : ô Dieu ! qui est semblable à
toi ?
|
|
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|
|
Tu nous as fait éprouver bien des détresses et des
malheurs ; Mais tu nous redonneras la vie, Tu nous feras
remonter des abîmes de la terre.
|
|
|
|
|
Relève ma grandeur, Console-moi de nouveau !
|
|
|
|
|
Et je te louerai au son du luth, je chanterai ta
fidélité, mon Dieu, Je te célébrerai avec la harpe, Saint
d'Israël !
|
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|
|
|
En te célébrant, j'aurai la joie sur les lèvres, La
joie dans mon âme que tu as délivrée ;
|
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|
|
Ma langue chaque jour publiera ta justice, Car ceux
qui cherchent ma perte sont honteux et confus.
|
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|
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|
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|
De Salomon. O Dieu, donne tes jugements au roi, Et ta
justice au fils du roi !
|
|
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|
|
Il jugera ton peuple avec justice, Et tes malheureux
avec équité.
|
|
|
|
|
Les montagnes porteront la paix pour le peuple, Et les
collines aussi, par l'effet de ta justice.
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|
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|
|
Il fera droit aux malheureux du peuple, Il sauvera les
enfants du pauvre, Et il écrasera l'oppresseur.
|
|
|
|
|
On te craindra, tant que subsistera le soleil, Tant
que paraîtra la lune, de génération en génération.
|
|
|
|
|
Il sera comme une pluie qui tombe sur un terrain
fauché, Comme des ondées qui arrosent la campagne.
|
|
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|
|
En ses jours le juste fleurira, Et la paix sera grande
jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de lune.
|
|
|
|
|
Il dominera d'une mer à l'autre, Et du fleuve aux
extrémités de la terre.
|
|
|
|
|
Devant lui, les habitants du désert fléchiront le
genou, Et ses ennemis lécheront la poussière.
|
|
|
|
|
Les rois de Tarsis et des îles paieront des tributs,
Les rois de Séba et de Saba offriront des présents.
|
|
|
|
|
Tous les rois se prosterneront devant lui, Toutes les
nations le serviront.
|
|
|
|
|
Car il délivrera le pauvre qui crie, Et le malheureux
qui n'a point d'aide.
|
|
|
|
|
Il aura pitié du misérable et de l'indigent, Et il
sauvera la vie des pauvres ;
|
|
|
|
|
Il les affranchira de l'oppression et de la violence,
Et leur sang aura du prix à ses yeux.
|
|
|
|
|
Ils vivront, et lui donneront de l'or de Séba ; Ils
prieront pour lui sans cesse, ils le béniront chaque
jour.
|
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|
|
|
Les blés abonderont dans le pays, au sommet des
montagnes, Et leurs épis s'agiteront comme les arbres du
Liban ; Les hommes fleuriront dans les villes comme
l'herbe de la terre.
|
|
|
|
|
Son nom subsistera toujours, Aussi longtemps que le
soleil son nom se perpétuera ; Par lui on se bénira
mutuellement, Et toutes les nations le diront
heureux.
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|
|
Béni soit l'Éternel Dieu, le Dieu d'Israël, qui seul
fait des prodiges !
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|
Béni soit à jamais son nom glorieux ! Que toute la
terre soit remplie de sa gloire ! Amen ! Amen !
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|
Fin des prières de David, fils d'Isaï.
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|
Psaume d'Asaph. Oui, Dieu est bon pour Israël, Pour
ceux qui ont le coeur pur.
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|
Toutefois, mon pied allait fléchir, Mes pas étaient
sur le point de glisser ;
|
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|
|
Car je portais envie aux insensés, En voyant le
bonheur des méchants.
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|
Rien ne les tourmente jusqu'à leur mort, Et leur corps
est chargé d'embonpoint ;
|
|
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|
Ils n'ont aucune part aux souffrances humaines, Ils ne
sont point frappés comme le reste des hommes.
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Aussi l'orgueil leur sert de collier, La violence est
le vêtement qui les enveloppe ;
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L'iniquité sort de leurs entrailles, Les pensées de
leur coeur se font jour.
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Ils raillent, et parlent méchamment d'opprimer ; Ils
profèrent des discours hautains,
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Ils élèvent leur bouche jusqu'aux cieux, Et leur
langue se promène sur la terre.
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Voilà pourquoi son peuple se tourne de leur côté, Il
avale l'eau abondamment,
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Et il dit : Comment Dieu saurait-il, Comment le Très
haut connaîtrait-il ?
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Ainsi sont les méchants : Toujours heureux, ils
accroissent leurs richesses.
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C'est donc en vain que j'ai purifié mon coeur, Et que
j'ai lavé mes mains dans l'innocence :
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Chaque jour je suis frappé, Tous les matins mon
châtiment est là.
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Si je disais : Je veux parler comme eux, Voici, je
trahirais la race de tes enfants.
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Quand j'ai réfléchi là-dessus pour m'éclairer, La
difficulté fut grande à mes yeux,
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Jusqu'à ce que j'eusse pénétré dans les sanctuaires de
Dieu, Et que j'eusse pris garde au sort final des
méchants.
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Oui, tu les places sur des voies glissantes, Tu les
fais tomber et les mets en ruines.
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Eh quoi ! en un instant les voilà détruits ! Ils sont
enlevés, anéantis par une fin soudaine !
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Comme un songe au réveil, Seigneur, à ton réveil, tu
repousses leur image.
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Lorsque mon coeur s'aigrissait, Et que je me sentais
percé dans les entrailles,
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J'étais stupide et sans intelligence, J'étais à ton
égard comme les bêtes.
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Cependant je suis toujours avec toi, Tu m'as saisi la
main droite ;
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Tu me conduiras par ton conseil, Puis tu me recevras
dans la gloire.
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Quel autre ai-je au ciel que toi ! Et sur la terre je
ne prends plaisir qu'en toi.
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Ma chair et mon coeur peuvent se consumer : Dieu sera
toujours le rocher de mon coeur et mon partage.
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Car voici, ceux qui s'éloignent de toi périssent ; Tu
anéantis tous ceux qui te sont infidèles.
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Pour moi, m'approcher de Dieu, c'est mon bien : Je
place mon refuge dans le Seigneur, l'Éternel, Afin de
raconter toutes tes oeuvres.
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Cantique d'Asaph. Pourquoi, ô Dieu ! rejettes-tu pour
toujours ? Pourquoi t'irrites-tu contre le troupeau de
ton pâturage ?
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Souviens-toi de ton peuple que tu as acquis autrefois,
Que tu as racheté comme la tribu de ton héritage !
Souviens-toi de la montagne de Sion, où tu faisais ta
résidence ;
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Porte tes pas vers ces lieux constamment dévastés !
L'ennemi a tout ravagé dans le sanctuaire.
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Tes adversaires ont rugi au milieu de ton temple ; Ils
ont établi pour signes leurs signes.
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On les a vus, pareils à celui qui lève La cognée dans
une épaisse forêt ;
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Et bientôt ils ont brisé toutes les sculptures, A
coups de haches et de marteaux.
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Ils ont mis le feu à ton sanctuaire ; Ils ont abattu,
profané la demeure de ton nom.
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Ils disaient en leur coeur : Traitons-les tous avec
violence ! Ils ont brûlé dans le pays tous les lieux
saints.
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Nous ne voyons plus nos signes ; Il n'y a plus de
prophète, Et personne parmi nous qui sache jusqu'à
quand...
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Jusqu'à quand, ô Dieu ! l'oppresseur outragera-t-il,
L'ennemi méprisera-t-il sans cesse ton nom ?
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Pourquoi retires-tu ta main et ta droite ? Sors-la de
ton sein ! détruis !
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Dieu est mon roi dès les temps anciens, Lui qui opère
des délivrances au milieu de la terre.
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Tu as fendu la mer par ta puissance, Tu as brisé les
têtes des monstres sur les eaux ;
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Tu as écrasé la tête du crocodile, Tu l'as donné pour
nourriture au peuple du désert.
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|
Tu as fait jaillir des sources et des torrents. Tu as
mis à sec des fleuves qui ne tarissent point.
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|
A toi est le jour, à toi est la nuit ; Tu as créé la
lumière et le soleil.
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|
Tu as fixé toutes les limites de la terre, Tu as
établi l'été et l'hiver.
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|
|
Souviens-toi que l'ennemi outrage l'Éternel, Et qu'un
peuple insensé méprise ton nom !
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Ne livre pas aux bêtes l'âme de ta tourterelle,
N'oublie pas à toujours la vie de tes malheureux !
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Aie égard à l'alliance ! Car les lieux sombres du pays
sont pleins de repaires de brigands.
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|
Que l'opprimé ne retourne pas confus ! Que le
malheureux et le pauvre célèbrent ton nom !
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Lève-toi, ô Dieu ! défends ta cause ! Souviens-toi des
outrages que te fait chaque jour l'insensé !
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N'oublie pas les clameurs de tes adversaires, Le
tumulte sans cesse croissant de ceux qui s'élèvent contre
toi !
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(75 :1) Au chef des chantres. "Ne détruits pas."
Psaume d'Asaph. Cantique. (75 :2) Nous te louons, ô Dieu
! nous te louons ; Ton nom est dans nos bouches ; Nous
publions tes merveilles.
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|
(75 :3) Au temps que j'aurai fixé, Je jugerai avec
droiture.
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(75 :4) La terre tremble avec tous ceux qui l'habitent
: Moi, j'affermis ses colonnes. -Pause.
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(75 :5) Je dis à ceux qui se glorifient : Ne vous
glorifiez pas ! Et aux méchants : N'élevez pas la tête
!
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(75 :6) N'élevez pas si haut votre tête, Ne parlez pas
avec tant d'arrogance !
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(75 :7) Car ce n'est ni de l'orient, ni de l'occident,
Ni du désert, que vient l'élévation.
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(75 :8) Mais Dieu est celui qui juge : Il abaisse
l'un, et il élève l'autre.
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|
(75 :9) Il y a dans la main de l'Éternel une coupe, Où
fermente un vin plein de mélange, Et il en verse : Tous
les méchants de la terre sucent, boivent jusqu'à la
lie.
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(75 :10) Je publierai ces choses à jamais ; Je
chanterai en l'honneur du Dieu de Jacob. -
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(75 :11) Et j'abattrai toutes les forces des méchants
; Les forces du juste seront élevées.
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(76 :1) Au chef des chantres. Avec instruments à
cordes. Psaume d'Asaph. Cantique. (76 :2) Dieu est connu
en Juda, Son nom est grand en Israël.
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(76 :3) Sa tente est à Salem, Et sa demeure à
Sion.
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(76 :4) C'est là qu'il a brisé les flèches, Le
bouclier, l'épée et les armes de guerre. -Pause.
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(76 :5) Tu es plus majestueux, plus puissant Que les
montagnes des ravisseurs.
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(76 :6) Ils ont été dépouillés, ces héros pleins de
courage, Ils se sont endormis de leur dernier sommeil ;
Ils n'ont pas su se défendre, tous ces vaillants
hommes.
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(76 :7) A ta menace, Dieu de Jacob ! Ils se sont
endormis, cavaliers et chevaux.
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(76 :8) Tu es redoutable, ô toi ! Qui peut te
résister, quand ta colère éclate ?
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(76 :9) Du haut des cieux tu as proclamé la sentence ;
La terre effrayée s'est tenue tranquille,
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(76 :10) Lorsque Dieu s'est levé pour faire justice,
Pour sauver tous les malheureux de la terre. -Pause.
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(76 :11) L'homme te célèbre même dans sa fureur, Quand
tu te revêts de tout ton courroux.
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(76 :12) Faites des voeux à l'Éternel, votre Dieu, et
accomplissez-les ! Que tous ceux qui l'environnent
apportent des dons au Dieu terrible !
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(76 :13) Il abat l'orgueil des princes, Il est
redoutable aux rois de la terre.
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(77 :1) Au chef des chantres. D'après Jeduthun. Psaume
d'Asaph. (77 :2) Ma voix s'élève à Dieu, et je crie ; Ma
voix s'élève à Dieu, et il m'écoutera.
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(77 :3) Au jour de ma détresse, je cherche le Seigneur
; La nuit, mes mains sont étendues sans se lasser ; Mon
âme refuse toute consolation.
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(77 :4) Je me souviens de Dieu, et je gémis ; Je
médite, et mon esprit est abattu. -Pause.
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(77 :5) Tu tiens mes paupières en éveil ; Et, dans mon
trouble, je ne puis parler.
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(77 :6) Je pense aux jours anciens, Aux années
d'autrefois.
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(77 :7) Je pense à mes cantiques pendant la nuit, Je
fais des réflexions au dedans de mon coeur, Et mon esprit
médite.
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(77 :8) Le Seigneur rejettera-t-il pour toujours ? Ne
sera-t-il plus favorable ?
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(77 :9) Sa bonté est-elle à jamais épuisée ? Sa parole
est-elle anéantie pour l'éternité ?
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(77 :10) Dieu a-t-il oublié d'avoir compassion ?
A-t-il, dans sa colère, retiré sa miséricorde ?
-Pause.
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(77 :11) Je dis : Ce qui fait ma souffrance, C'est que
la droite du Très Haut n'est plus la même...
|
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(77 :12) Je rappellerai les oeuvres de l'Éternel, Car
je me souviens de tes merveilles d'autrefois ;
|
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(77 :13) Je parlerai de toutes tes oeuvres, Je
raconterai tes hauts faits.
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|
(77 :14) O Dieu ! tes voies sont saintes ; Quel dieu
est grand comme Dieu ?
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(77 :15) Tu es le Dieu qui fait des prodiges ; Tu as
manifesté parmi les peuples ta puissance.
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(77 :16) Par ton bras tu as délivré ton peuple, Les
fils de Jacob et de Joseph. -Pause.
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(77 :17) Les eaux t'ont vu, ô Dieu ! Les eaux t'ont
vu, elles ont tremblé ; Les abîmes se sont émus.
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(77 :18) Les nuages versèrent de l'eau par torrents,
Le tonnerre retentit dans les nues, Et tes flèches
volèrent de toutes parts.
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(77 :19) Ton tonnerre éclata dans le tourbillon, Les
éclairs illuminèrent le monde ; La terre s'émut et
trembla.
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(77 :20) Tu te frayas un chemin par la mer, Un sentier
par les grandes eaux, Et tes traces ne furent plus
reconnues.
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|
(77 :21) Tu as conduit ton peuple comme un troupeau,
Par la main de Moïse et d'Aaron.
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Cantique d'Asaph. Mon peuple, écoute mes instructions
! Prêtez l'oreille aux paroles de ma bouche !
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|
J'ouvre la bouche par des sentences, Je publie la
sagesse des temps anciens.
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|
|
Ce que nous avons entendu, ce que nous savons, Ce que
nos pères nous ont raconté,
|
|
|
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Nous ne le cacherons point à leurs enfants ; Nous
dirons à la génération future les louanges de l'Éternel,
Et sa puissance, et les prodiges qu'il a opérés.
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|
Il a établi un témoignage en Jacob, Il a mis une loi
en Israël, Et il a ordonné à nos pères de l'enseigner à
leurs enfants,
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Pour qu'elle fût connue de la génération future, Des
enfants qui naîtraient, Et que, devenus grands, ils en
parlassent à leurs enfants,
|
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|
Afin qu'ils missent en Dieu leur confiance, Qu'ils
n'oubliassent pas les oeuvres de Dieu, Et qu'ils
observassent ses commandements,
|
|
|
|
|
Afin qu'ils ne fussent pas, comme leurs pères, Une
race indocile et rebelle, Une race dont le coeur n'était
pas ferme, Et dont l'esprit n'était pas fidèle à
Dieu.
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|
Les fils d'Éphraïm, armés et tirant de l'arc,
Tournèrent le dos le jour du combat.
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Ils ne gardèrent point l'alliance de Dieu, Et ils
refusèrent de marcher selon sa loi.
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Ils mirent en oubli ses oeuvres, Ses merveilles qu'il
leur avait fait voir.
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Devant leurs pères il avait fait des prodiges, Au pays
d'Égypte, dans les campagnes de Tsoan.
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Il fendit la mer et leur ouvrit un passage, Il fit
dresser les eaux comme une muraille.
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Il les conduisit le jour par la nuée, Et toute la nuit
par un feu éclatant.
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|
Il fendit des rochers dans le désert, Et il donna à
boire comme des flots abondants ;
|
|
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|
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Du rocher il fit jaillir des sources, Et couler des
eaux comme des fleuves.
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|
|
Mais ils continuèrent à pécher contre lui, A se
révolter contre le Très Haut dans le désert.
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|
Ils tentèrent Dieu dans leur coeur, En demandant de la
nourriture selon leur désir.
|
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|
Ils parlèrent contre Dieu, Ils dirent : Dieu
pourrait-il Dresser une table dans le désert ?
|
|
|
|
|
Voici, il a frappé le rocher, et des eaux ont coulé,
Et des torrents se sont répandus ; Pourra-t-il aussi
donner du pain, Ou fournir de la viande à son peuple
?
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|
L'Éternel entendit, et il fut irrité ; Un feu s'alluma
contre Jacob, Et la colère s'éleva contre Israël,
|
|
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|
|
Parce qu'ils ne crurent pas en Dieu, Parce qu'ils
n'eurent pas confiance dans son secours.
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Il commanda aux nuages d'en haut, Et il ouvrit les
portes des cieux ;
|
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Il fit pleuvoir sur eux la manne pour nourriture, Il
leur donna le blé du ciel.
|
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Ils mangèrent tous le pain des grands, Il leur envoya
de la nourriture à satiété.
|
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|
Il fit souffler dans les cieux le vent d'orient, Et il
amena par sa puissance le vent du midi ;
|
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|
Il fit pleuvoir sur eux la viande comme de la
poussière, Et comme le sable des mers les oiseaux ailés
;
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|
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|
|
Il les fit tomber au milieu de leur camp, Tout autour
de leurs demeures.
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|
Ils mangèrent et se rassasièrent abondamment : Dieu
leur donna ce qu'ils avaient désiré.
|
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|
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|
Ils n'avaient pas satisfait leur désir, Ils avaient
encore leur nourriture dans la bouche,
|
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|
Lorsque la colère de Dieu s'éleva contre eux ; Il
frappa de mort les plus vigoureux, Il abattit les jeunes
hommes d'Israël.
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|
|
Malgré tout cela, ils continuèrent à pécher, Et ne
crurent point à ses prodiges.
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|
|
Il consuma leurs jours par la vanité, Et leurs années
par une fin soudaine.
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|
Quand il les frappait de mort, ils le cherchaient, Ils
revenaient et se tournaient vers Dieu ;
|
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|
Ils se souvenaient que Dieu était leur rocher, Que le
Dieu Très Haut était leur libérateur.
|
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|
|
|
Mais ils le trompaient de la bouche, Et ils lui
mentaient de la langue ;
|
|
|
|
|
Leur coeur n'était pas ferme envers lui, Et ils
n'étaient pas fidèles à son alliance.
|
|
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|
|
Toutefois, dans sa miséricorde, il pardonne l'iniquité
et ne détruit pas ; Il retient souvent sa colère et ne se
livre pas à toute sa fureur.
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|
|
Il se souvint qu'ils n'étaient que chair, Un souffle
qui s'en va et ne revient pas.
|
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|
|
|
Que de fois ils se révoltèrent contre lui dans le
désert ! Que de fois ils l'irritèrent dans la solitude
!
|
|
|
|
|
Ils ne cessèrent de tenter Dieu, Et de provoquer le
Saint d'Israël.
|
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|
|
|
Ils ne se souvinrent pas de sa puissance, Du jour où
il les délivra de l'ennemi,
|
|
|
|
|
Des miracles qu'il accomplit en Égypte, Et de ses
prodiges dans les campagnes de Tsoan.
|
|
|
|
|
Il changea leurs fleuves en sang, Et ils ne purent en
boire les eaux.
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|
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|
|
Il envoya contre eux des mouches venimeuses qui les
dévorèrent, Et des grenouilles qui les détruisirent.
|
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|
|
|
Il livra leurs récoltes aux sauterelles, Le produit de
leur travail aux sauterelles.
|
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|
|
|
Il fit périr leurs vignes par la grêle, Et leurs
sycomores par la gelée.
|
|
|
|
|
Il abandonna leur bétail à la grêle, Et leurs
troupeaux au feu du ciel.
|
|
|
|
|
Il lança contre eux son ardente colère, La fureur, la
rage et la détresse, Une troupe de messagers de
malheur.
|
|
|
|
|
Il donna libre cours à sa colère, Il ne sauva pas leur
âme de la mort, Il livra leur vie à la mortalité ;
|
|
|
|
|
Il frappa tous les premiers-nés en Égypte, Les
prémices de la force sous les tentes de Cham.
|
|
|
|
|
Il fit partir son peuple comme des brebis, Il les
conduisit comme un troupeau dans le désert.
|
|
|
|
|
Il les dirigea sûrement, pour qu'ils fussent sans
crainte, Et la mer couvrit leurs ennemis.
|
|
|
|
|
Il les amena vers sa frontière sainte, Vers cette
montagne que sa droite a acquise.
|
|
|
|
|
Il chassa devant eux les nations, Leur distribua le
pays en héritage, Et fit habiter dans leurs tentes les
tribus d'Israël.
|
|
|
|
|
Mais ils tentèrent le Dieu Très Haut et se révoltèrent
contre lui, Et ils n'observèrent point ses
ordonnances.
|
|
|
|
|
Ils s'éloignèrent et furent infidèles, comme leurs
pères, Ils tournèrent, comme un arc trompeur.
|
|
|
|
|
Ils l'irritèrent par leurs hauts lieux, Et ils
excitèrent sa jalousie par leurs idoles.
|
|
|
|
|
Dieu entendit, et il fut irrité ; Il repoussa
fortement Israël.
|
|
|
|
|
Il abandonna la demeure de Silo, La tente où il
habitait parmi les hommes ;
|
|
|
|
|
Il livra sa gloire à la captivité, Et sa majesté entre
les mains de l'ennemi.
|
|
|
|
|
Il mit son peuple à la merci du glaive, Et il
s'indigna contre son héritage.
|
|
|
|
|
Le feu dévora ses jeunes hommes, Et ses vierges ne
furent pas célébrées ;
|
|
|
|
|
Ses sacrificateurs tombèrent par l'épée, Et ses veuves
ne pleurèrent pas.
|
|
|
|
|
Le Seigneur s'éveilla comme celui qui a dormi, Comme
un héros qu'a subjugué le vin.
|
|
|
|
|
Il frappa ses adversaires en fuite, Il les couvrit
d'un opprobre éternel.
|
|
|
|
|
Cependant il rejeta la tente de Joseph, Et il ne
choisit point la tribu d'Éphraïm ;
|
|
|
|
|
Il préféra la tribu de Juda, La montagne de Sion qu'il
aimait.
|
|
|
|
|
Et il bâtit son sanctuaire comme les lieux élevés,
Comme la terre qu'il a fondée pour toujours.
|
|
|
|
|
Il choisit David, son serviteur, Et il le tira des
bergeries ;
|
|
|
|
|
Il le prit derrière les brebis qui allaitent, Pour lui
faire paître Jacob, son peuple, Et Israël, son
héritage.
|
|
|
|
|
Et David les dirigea avec un coeur intègre, Et les
conduisit avec des mains intelligentes.
|
|
|
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|
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|
Psaume d'Asaph. O Dieu ! les nations ont envahi ton
héritage, Elles ont profané ton saint temple, Elles ont
fait de Jérusalem un monceau de pierres.
|
|
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|
|
Elles ont livré les cadavres de tes serviteurs En
pâture aux oiseaux du ciel, La chair de tes fidèles aux
bêtes de la terre ;
|
|
|
|
|
Elles ont versé leur sang comme de l'eau Tout autour
de Jérusalem, Et il n'y a eu personne pour les
enterrer.
|
|
|
|
|
Nous sommes devenus un objet d'opprobre pour nos
voisins, De moquerie et de risée pour ceux qui nous
entourent.
|
|
|
|
|
Jusques à quand, Éternel ! t'irriteras-tu sans cesse,
Et ta colère s'embrasera-t-elle comme le feu ?
|
|
|
|
|
Répands ta fureur sur les nations qui ne te
connaissent pas, Et sur les royaumes qui n'invoquent pas
ton nom !
|
|
|
|
|
Car on a dévoré Jacob, Et ravagé sa demeure.
|
|
|
|
|
Ne te souviens plus de nos iniquités passées ! Que tes
compassions viennent en hâte au-devant de nous ! Car nous
sommes bien malheureux.
|
|
|
|
|
Secours-nous, Dieu de notre salut, pour la gloire de
ton nom ! Délivre-nous, et pardonne nos péchés, à cause
de ton nom !
|
|
|
|
|
Pourquoi les nations diraient-elles : Où est leur Dieu
? Qu'on sache, en notre présence, parmi les nations, Que
tu venges le sang de tes serviteurs, le sang répandu
!
|
|
|
|
|
Que les gémissements des captifs parviennent jusqu'à
toi ! Par ton bras puissant sauve ceux qui vont périr
!
|
|
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|
|
Rends à nos voisins sept fois dans leur sein Les
outrages qu'ils t'ont faits, Seigneur !
|
|
|
|
|
Et nous, ton peuple, le troupeau de ton pâturage, Nous
te célébrerons éternellement ; De génération en
génération nous publierons tes louanges.
|
|
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|
|
(80 :1) Au chef des chantres. Sur les lis lyriques.
D'Asaph. Psaume. (80 :2) Prête l'oreille, berger
d'Israël, Toi qui conduis Joseph comme un troupeau !
Parais dans ta splendeur, Toi qui es assis sur les
chérubins !
|
|
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(80 :3) Devant Éphraïm, Benjamin et Manassé, réveille
ta force, Et viens à notre secours !
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(80 :4) O Dieu, relève-nous ! Fais briller ta face, et
nous serons sauvés !
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(80 :5) Éternel, Dieu des armées ! Jusques à quand
t'irriteras-tu contre la prière de ton peuple ?
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(80 :6) Tu les nourris d'un pain de larmes. Tu les
abreuves de larmes à pleine mesure.
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(80 :7) Tu fais de nous un objet de discorde pour nos
voisins, Et nos ennemis se raillent de nous.
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(80 :8) Dieu des armées, relève-nous ! Fais briller ta
face, et nous serons sauvés !
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(80 :9) Tu avais arraché de l'Égypte une vigne ; Tu as
chassé des nations, et tu l'as plantée.
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(80 :10) Tu as fait place devant elle : Elle a jeté
des racines et rempli la terre ;
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(80 :11) Les montagnes étaient couvertes de son ombre,
Et ses rameaux étaient comme des cèdres de Dieu ;
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(80 :12) Elle étendait ses branches jusqu'à la mer, Et
ses rejetons jusqu'au fleuve.
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(80 :13) Pourquoi as-tu rompu ses clôtures, En sorte
que tous les passants la dépouillent ?
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(80 :14) Le sanglier de la forêt la ronge, Et les
bêtes des champs en font leur pâture.
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(80 :15) Dieu des armées, reviens donc ! Regarde du
haut des cieux, et vois ! considère cette vigne !
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(80 :16) Protège ce que ta droite a planté, Et le fils
que tu t'es choisi !...
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(80 :17) Elle est brûlée par le feu, elle est coupée !
Ils périssent devant ta face menaçante.
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(80 :18) Que ta main soit sur l'homme de ta droite,
Sur le fils de l'homme que tu t'es choisi !
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(80 :19) Et nous ne nous éloignerons plus de toi.
Fais-nous revivre, et nous invoquerons ton nom.
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(80 :20) Éternel, Dieu des armées, relève-nous ! Fais
briller ta face, et nous serons sauvés !
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(81 :1) Au chef des chantres. Sur la guitthith.
D'Asaph. (81 :2) Chantez avec allégresse à Dieu, notre
force ! Poussez des cris de joie vers le Dieu de Jacob
!
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(81 :3) Entonnez des cantiques, faites résonner le
tambourin, La harpe mélodieuse et le luth !
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(81 :4) Sonnez de la trompette à la nouvelle lune, A
la pleine lune, au jour de notre fête !
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(81 :5) Car c'est une loi pour Israël, Une ordonnance
du Dieu de Jacob.
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(81 :6) Il en fit un statut pour Joseph, Quand il
marcha contre le pays d'Égypte... J'entends une voix qui
m'est inconnue :
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(81 :7) J'ai déchargé son épaule du fardeau, Et ses
mains ont lâché la corbeille.
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(81 :8) Tu as crié dans la détresse, et je t'ai
délivré ; Je t'ai répondu dans la retraite du tonnerre ;
Je t'ai éprouvé près des eaux de Meriba. Pause.
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(81 :9) Écoute, mon peuple ! et je t'avertirai ;
Israël, puisses-tu m'écouter !
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(81 :10) Qu'il n'y ait au milieu de toi point de dieu
étranger ! Ne te prosterne pas devant des dieux étrangers
!
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(81 :11) Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait
monter du pays d'Égypte ; Ouvre ta bouche, et je la
remplirai.
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(81 :12) Mais mon peuple n'a point écouté ma voix,
Israël ne m'a point obéi.
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(81 :13) Alors je les ai livrés aux penchants de leur
coeur, Et ils ont suivi leurs propres conseils.
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(81 :14) Oh ! si mon peuple m'écoutait, Si Israël
marchait dans mes voies !
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(81 :15) En un instant je confondrais leurs ennemis,
Je tournerais ma main contre leurs adversaires ;
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(81 :16) Ceux qui haïssent l'Éternel le flatteraient,
Et le bonheur d'Israël durerait toujours ;
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(81 :17) Je le nourrirais du meilleur froment, Et je
le rassasierais du miel du rocher.
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Psaume d'Asaph. Dieu se tient dans l'assemblée de Dieu
; Il juge au milieu des dieux.
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Jusques à quand jugerez-vous avec iniquité, Et
aurez-vous égard à la personne des méchants ? Pause.
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Rendez justice au faible et à l'orphelin, Faites droit
au malheureux et au pauvre,
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Sauvez le misérable et l'indigent, Délivrez-les de la
main des méchants.
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Ils n'ont ni savoir ni intelligence, Ils marchent dans
les ténèbres ; Tous les fondements de la terre sont
ébranlés.
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J'avais dit : Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des
fils du Très Haut.
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Cependant vous mourrez comme des hommes, Vous tomberez
comme un prince quelconque.
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Lève-toi, ô Dieu, juge la terre ! Car toutes les
nations t'appartiennent.
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(83 :1) Cantique. Psaume d'Asaph. (83 :2) O Dieu, ne
reste pas dans le silence ! Ne te tais pas, et ne te
repose pas, ô Dieu !
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(83 :3) Car voici, tes ennemis s'agitent, Ceux qui te
haïssent lèvent la tête.
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(83 :4) Ils forment contre ton peuple des projets
pleins de ruse, Et ils délibèrent contre ceux que tu
protèges.
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(83 :5) Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu
des nations, Et qu'on ne se souvienne plus du nom
d'Israël !
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(83 :6) Ils se concertent tous d'un même coeur, Ils
font une alliance contre toi ;
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(83 :7) Les tentes d'Édom et les Ismaélites, Moab et
les Hagaréniens,
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(83 :8) Guebal, Ammon, Amalek, Les Philistins avec les
habitants de Tyr ;
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(83 :9) L'Assyrie aussi se joint à eux, Elle prête son
bras aux enfants de Lot. Pause.
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(83 :10) Traite-les comme Madian, Comme Sisera, comme
Jabin au torrent de Kison !
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(83 :11) Ils ont été détruits à En Dor, Ils sont
devenus du fumier pour la terre.
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(83 :12) Traite leurs chefs comme Oreb et Zeeb, Et
tous leurs princes comme Zébach et Tsalmunna !
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(83 :13) Car ils disent : Emparons-nous Des demeures
de Dieu !
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(83 :14) Mon Dieu ! rends-les semblables au
tourbillon, Au chaume qu'emporte le vent,
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(83 :15) Au feu qui brûle la forêt, A la flamme qui
embrase les montagnes !
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(83 :16) Poursuis-les ainsi de ta tempête, Et fais-les
trembler par ton ouragan !
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(83 :17) Couvre leur face d'ignominie, Afin qu'ils
cherchent ton nom, ô Éternel !
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(83 :18) Qu'ils soient confus et épouvantés pour
toujours, Qu'ils soient honteux et qu'ils périssent !
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(83 :19) Qu'ils sachent que toi seul, dont le nom est
l'Éternel, Tu es le Très Haut sur toute la terre !
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(84 :1) Au chef des chantres. Sur la guitthith. Des
fils de Koré. Psaume. (84 :2) Que tes demeures sont
aimables, Éternel des armées !
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(84 :3) Mon âme soupire et languit après les parvis de
l'Éternel, Mon coeur et ma chair poussent des cris vers
le Dieu vivant.
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(84 :4) Le passereau même trouve une maison, Et
l'hirondelle un nid où elle dépose ses petits... Tes
autels, Éternel des armées ! Mon roi et mon Dieu !
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(84 :5) Heureux ceux qui habitent ta maison ! Ils
peuvent te célébrer encore. Pause.
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(84 :6) Heureux ceux qui placent en toi leur appui !
Ils trouvent dans leur coeur des chemins tout tracés.
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(84 :7) Lorsqu'ils traversent la vallée de Baca, Ils
la transforment en un lieu plein de sources, Et la pluie
la couvre aussi de bénédictions.
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(84 :8) Leur force augmente pendant la marche, Et ils
se présentent devant Dieu à Sion.
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(84 :9) Éternel, Dieu des armées, écoute ma prière !
Prête l'oreille, Dieu de Jacob ! Pause.
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(84 :10) Toi qui es notre bouclier, vois, ô Dieu ! Et
regarde la face de ton oint !
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(84 :11) Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille
ailleurs ; Je préfère me tenir sur le seuil de la maison
de mon Dieu, Plutôt que d'habiter sous les tentes de la
méchanceté.
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(84 :12) Car l'Éternel Dieu est un soleil et un
bouclier, L'Éternel donne la grâce et la gloire, Il ne
refuse aucun bien à ceux qui marchent dans
l'intégrité.
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(84 :13) Éternel des armées ! Heureux l'homme qui se
confie en toi !
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(85 :1) Au chef des chantres. Des fils de Koré.
Psaume. (85 :2) Tu as été favorable à ton pays, ô Éternel
! Tu as ramené les captifs de Jacob ;
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(85 :3) Tu as pardonné l'iniquité de ton peuple, Tu as
couvert tous ses péchés ; Pause.
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(85 :4) Tu as retiré toute ta fureur, Tu es revenu de
l'ardeur de ta colère.
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(85 :5) Rétablis-nous, Dieu de notre salut ! Cesse ton
indignation contre nous !
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(85 :6) T'irriteras-tu contre nous à jamais ?
Prolongeras-tu ta colère éternellement ?
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(85 :7) Ne nous rendras-tu pas à la vie, Afin que ton
peuple se réjouisse en toi ?
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(85 :8) Éternel ! fais-nous voir ta bonté, Et
accorde-nous ton salut !
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(85 :9) J'écouterai ce que dit Dieu, l'Éternel ; Car
il parle de paix à son peuple et à ses fidèles, Pourvu
qu'ils ne retombent pas dans la folie.
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(85 :10) Oui, son salut est près de ceux qui le
craignent, Afin que la gloire habite dans notre pays.
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(85 :11) La bonté et la fidélité se rencontrent, La
justice et la paix s'embrassent ;
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(85 :12) La fidélité germe de la terre, Et la justice
regarde du haut des cieux.
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(85 :13) L'Éternel aussi accordera le bonheur, Et
notre terre donnera ses fruits.
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(85 :14) La justice marchera devant lui, Et imprimera
ses pas sur le chemin.
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Prière de David. Éternel, prête l'oreille, exauce-moi
! Car je suis malheureux et indigent.
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Garde mon âme, car je suis pieux ! Mon Dieu, sauve ton
serviteur qui se confie en toi !
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Aie pitié de moi, Seigneur ! Car je crie à toi tout le
jour.
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Réjouis l'âme de ton serviteur, Car à toi, Seigneur,
j'élève mon âme.
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Car tu es bon, Seigneur, tu pardonnes, Tu es plein
d'amour pour tous ceux qui t'invoquent.
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Éternel, prête l'oreille à ma prière, Sois attentif à
la voix de mes supplications !
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Je t'invoque au jour de ma détresse, Car tu
m'exauces.
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|
Nul n'est comme toi parmi les dieux, Seigneur, Et rien
ne ressemble à tes oeuvres.
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Toutes les nations que tu as faites viendront Se
prosterner devant ta face, Seigneur, Et rendre gloire à
ton nom.
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Car tu es grand, et tu opères des prodiges ; Toi seul,
tu es Dieu.
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Enseigne-moi tes voies, ô Éternel ! Je marcherai dans
ta fidélité. Dispose mon coeur à la crainte de ton
nom.
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Je te louerai de tout mon coeur, Seigneur, mon Dieu !
Et je glorifierai ton nom à perpétuité.
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Car ta bonté est grande envers moi, Et tu délivres mon
âme du séjour profond des morts.
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O Dieu ! des orgueilleux se sont levés contre moi, Une
troupe d'hommes violents en veulent à ma vie ; Ils ne
portent pas leurs pensées sur toi.
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Mais toi, Seigneur, tu es un Dieu miséricordieux et
compatissant, Lent à la colère, riche en bonté et en
fidélité ;
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Tourne vers moi les regards et aie pitié de moi, Donne
la force à ton serviteur, Et sauve le fils de ta servante
!
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Opère un signe en ma faveur ! Que mes ennemis le
voient et soient confus ! Car tu me secours et tu me
consoles, ô Éternel !
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Des fils de Koré. Psaume. Cantique. Elle est fondée
sur les montagnes saintes.
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L'Éternel aime les portes de Sion Plus que toutes les
demeures de Jacob.
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Des choses glorieuses ont été dites sur toi, Ville de
Dieu ! Pause.
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Je proclame l'Égypte et Babylone parmi ceux qui me
connaissent ; Voici, le pays des Philistins, Tyr, avec
l'Éthiopie : C'est dans Sion qu'ils sont nés.
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Et de Sion il est dit : Tous y sont nés, Et c'est le
Très Haut qui l'affermit.
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L'Éternel compte en inscrivant les peuples : C'est là
qu'ils sont nés. Pause.
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Et ceux qui chantent et ceux qui dansent s'écrient :
Toutes mes sources sont en toi.
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(88 :1) Cantique. Psaume des fils de Koré. Au chef des
chantres. Pour chanter sur la flûte. Cantique d'Héman,
l'Ézrachite. (88 :2) Éternel, Dieu de mon salut ! Je crie
jour et nuit devant toi.
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(88 :3) Que ma prière parvienne en ta présence ! Prête
l'oreille à mes supplications !
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(88 :4) Car mon âme est rassasiée de maux, Et ma vie
s'approche du séjour des morts.
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(88 :5) Je suis mis au rang de ceux qui descendent
dans la fosse, Je suis comme un homme qui n'a plus de
force.
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(88 :6) Je suis étendu parmi les morts, Semblable à
ceux qui sont tués et couchés dans le sépulcre, A ceux
dont tu n'as plus le souvenir, Et qui sont séparés de ta
main.
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(88 :7) Tu m'as jeté dans une fosse profonde, Dans les
ténèbres, dans les abîmes.
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(88 :8) Ta fureur s'appesantit sur moi, Et tu
m'accables de tous tes flots. Pause.
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(88 :9) Tu as éloigné de moi mes amis, Tu m'as rendu
pour eux un objet d'horreur ; Je suis enfermé et je ne
puis sortir.
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(88 :10) Mes yeux se consument dans la souffrance ; Je
t'invoque tous les jours, ô Éternel ! J'étends vers toi
les mains.
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(88 :11) Est-ce pour les morts que tu fais des
miracles ? Les morts se lèvent-ils pour te louer ?
Pause.
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(88 :12) Parle-t-on de ta bonté dans le sépulcre, De
ta fidélité dans l'abîme ?
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(88 :13) Tes prodiges sont-ils connus dans les
ténèbres, Et ta justice dans la terre de l'oubli ?
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(88 :14) O Éternel ! j'implore ton secours, Et le
matin ma prière s'élève à toi.
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(88 :15) Pourquoi, Éternel, repousses-tu mon âme ?
Pourquoi me caches-tu ta face ?
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(88 :16) Je suis malheureux et moribond dès ma
jeunesse, Je suis chargé de tes terreurs, je suis
troublé.
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(88 :17) Tes fureurs passent sur moi, Tes terreurs
m'anéantissent ;
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(88 :18) Elles m'environnent tout le jour comme des
eaux, Elles m'enveloppent toutes à la fois.
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(88 :19) Tu as éloigné de moi amis et compagnons ; Mes
intimes ont disparu.
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(89 :1) Cantique d'Éthan, l'Ézrachite. (89 :2) Je
chanterai toujours les bontés de l'Éternel ; Ma bouche
fera connaître à jamais ta fidélité.
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(89 :3) Car je dis : La bonté a des fondements
éternels ; Tu établis ta fidélité dans les cieux.
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(89 :4) J'ai fait alliance avec mon élu ; Voici ce que
j'ai juré à David, mon serviteur :
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(89 :5) J'affermirai ta postérité pour toujours, Et
j'établirai ton trône à perpétuité. Pause.
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(89 :6) Les cieux célèbrent tes merveilles, ô Éternel
! Et ta fidélité dans l'assemblée des saints.
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(89 :7) Car qui, dans le ciel, peut se comparer à
l'Éternel ? Qui est semblable à toi parmi les fils de
Dieu ?
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(89 :8) Dieu est terrible dans la grande assemblée des
saints, Il est redoutable pour tous ceux qui
l'entourent.
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(89 :9) Éternel, Dieu des armées ! qui est comme toi
puissant, ô Éternel ? Ta fidélité t'environne.
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(89 :10) Tu domptes l'orgueil de la mer ; Quand ses
flots se soulèvent, tu les apaises.
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(89 :11) Tu écrasas l'Égypte comme un cadavre, Tu
dispersas tes ennemis par la puissance de ton bras.
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(89 :12) C'est à toi qu'appartiennent les cieux et la
terre, C'est toi qui as fondé le monde et ce qu'il
renferme.
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(89 :13) Tu as créé le nord et le midi ; Le Thabor et
l'Hermon se réjouissent à ton nom.
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(89 :14) Ton bras est puissant, Ta main forte, ta
droite élevée.
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(89 :15) La justice et l'équité sont la base de ton
trône. La bonté et la fidélité sont devant ta face.
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(89 :16) Heureux le peuple qui connaît le son de la
trompette ; Il marche à la clarté de ta face, ô Éternel
!
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(89 :17) Il se réjouit sans cesse de ton nom, Et il se
glorifie de ta justice.
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(89 :18) Car tu es la gloire de sa puissance ; C'est
ta faveur qui relève notre force.
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(89 :19) Car l'Éternel est notre bouclier, Le Saint
d'Israël est notre roi.
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(89 :20) Alors tu parlas dans une vision à ton
bien-aimé, Et tu dis : J'ai prêté mon secours à un héros,
J'ai élevé du milieu du peuple un jeune homme ;
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(89 :21) J'ai trouvé David, mon serviteur, Je l'ai
oint de mon huile sainte.
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(89 :22) Ma main le soutiendra, Et mon bras le
fortifiera.
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(89 :23) L'ennemi ne le surprendra pas, Et le méchant
ne l'opprimera point ;
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(89 :24) J'écraserai devant lui ses adversaires, Et je
frapperai ceux qui le haïssent.
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(89 :25) Ma fidélité et ma bonté seront avec lui, Et
sa force s'élèvera par mon nom.
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(89 :26) Je mettrai sa main sur la mer, Et sa droite
sur les fleuves.
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(89 :27) Lui, il m'invoquera : Tu es mon père, Mon
Dieu et le rocher de mon salut !
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(89 :28) Et moi, je ferai de lui le premier-né, Le
plus élevé des rois de la terre.
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(89 :29) Je lui conserverai toujours ma bonté, Et mon
alliance lui sera fidèle ;
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(89 :30) Je rendrai sa postérité éternelle, Et son
trône comme les jours des cieux.
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(89 :31) Si ses fils abandonnent ma loi Et ne marchent
pas selon ses ordonnances,
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(89 :32) S'ils violent mes préceptes Et n'observent
pas mes commandements,
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(89 :33) Je punirai de la verge leurs transgressions,
Et par des coups leurs iniquités ;
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(89 :34) Mais je ne lui retirerai point ma bonté Et je
ne trahirai pas ma fidélité,
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(89 :35) Je ne violerai point mon alliance Et je ne
changerai pas ce qui est sorti de mes lèvres.
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(89 :36) J'ai juré une fois par ma sainteté :
Mentirai-je à David ?
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(89 :37) Sa postérité subsistera toujours ; Son trône
sera devant moi comme le soleil,
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(89 :38) Comme la lune il aura une éternelle durée. Le
témoin qui est dans le ciel est fidèle. Pause.
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(89 :39) Et pourtant, tu as rejeté, tu as repoussé !
Tu t'es irrité contre ton oint !
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(89 :40) Tu as dédaigné l'alliance avec ton serviteur
; Tu as abattu, profané sa couronne.
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(89 :41) Tu as détruit toutes ses murailles, Tu as mis
en ruines ses forteresses.
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(89 :42) Tous les passants le dépouillent ; Il est un
objet d'opprobre pour ses voisins.
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(89 :43) Tu as élevé la droite de ses adversaires, Tu
as réjoui tous ses ennemis ;
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(89 :44) Tu as fait reculer le tranchant de son
glaive, Et tu ne l'as pas soutenu dans le combat.
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(89 :45) Tu as mis un terme à sa splendeur, Et tu as
jeté son trône à terre ;
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(89 :46) Tu as abrégé les jours de sa jeunesse, Tu
l'as couvert de honte. Pause.
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(89 :47) Jusques à quand, Éternel ! te cacheras-tu
sans cesse, Et ta fureur s'embrasera-t-elle comme le feu
?
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(89 :48) Rappelle-toi ce qu'est la durée de ma vie, Et
pour quel néant tu as créé tous les fils de l'homme.
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(89 :49) Y a-t-il un homme qui puisse vivre et ne pas
voir la mort, Qui puisse sauver son âme du séjour des
morts ? Pause.
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(89 :50) Où sont, Seigneur ! tes bontés premières, Que
tu juras à David dans ta fidélité ?
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(89 :51) Souviens-toi, Seigneur ! de l'opprobre de tes
serviteurs, Souviens-toi que je porte en mon sein tous
les peuples nombreux ;
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(89 :52) Souviens-toi des outrages de tes ennemis, ô
Éternel ! De leurs outrages contre les pas de ton
oint.
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(89 :53) Béni soit à jamais l'Éternel ! Amen ! Amen
!
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Prière de Moïse, homme de Dieu. Seigneur ! tu as été
pour nous un refuge, De génération en génération.
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Avant que les montagnes fussent nées, Et que tu
eussent créé la terre et le monde, D'éternité en éternité
tu es Dieu.
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Tu fais rentrer les hommes dans la poussière, Et tu
dis : Fils de l'homme, retournez !
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Car mille ans sont, à tes yeux, Comme le jour d'hier,
quand il n'est plus, Et comme une veille de la nuit.
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Tu les emportes, semblables à un songe, Qui, le matin,
passe comme l'herbe :
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Elle fleurit le matin, et elle passe, On la coupe le
soir, et elle sèche.
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Nous sommes consumés par ta colère, Et ta fureur nous
épouvante.
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Tu mets devant toi nos iniquités, Et à la lumière de
ta face nos fautes cachées.
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Tous nos jours disparaissent par ton courroux ; Nous
voyons nos années s'évanouir comme un son.
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Les jours de nos années s'élèvent à soixante-dix ans,
Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; Et
l'orgueil qu'ils en tirent n'est que peine et misère, Car
il passe vite, et nous nous envolons.
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Qui prend garde à la force de ta colère, Et à ton
courroux, selon la crainte qui t'est due ?
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Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous
appliquions notre coeur à la sagesse.
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Reviens, Éternel ! Jusques à quand ?... Aie pitié de
tes serviteurs !
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Rassasie-nous chaque matin de ta bonté, Et nous serons
toute notre vie dans la joie et l'allégresse.
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Réjouis-nous autant de jours que tu nous as humiliés,
Autant d'années que nous avons vu le malheur.
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Que ton oeuvre se manifeste à tes serviteurs, Et ta
gloire sur leurs enfants !
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Que la grâce de l'Éternel, notre Dieu, soit sur nous !
Affermis l'ouvrage de nos mains, Oui, affermis l'ouvrage
de nos mains !
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Celui qui demeure sous l'abri du Très Haut Repose à
l'ombre du Tout Puissant.
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Je dis à l'Éternel : Mon refuge et ma forteresse, Mon
Dieu en qui je me confie !
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Car c'est lui qui te délivre du filet de l'oiseleur,
De la peste et de ses ravages.
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Il te couvrira de ses plumes, Et tu trouveras un
refuge sous ses ailes ; Sa fidélité est un bouclier et
une cuirasse.
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Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, Ni la
flèche qui vole de jour,
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Ni la peste qui marche dans les ténèbres, Ni la
contagion qui frappe en plein midi.
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Que mille tombent à ton côté, Et dix mille à ta
droite, Tu ne seras pas atteint ;
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De tes yeux seulement tu regarderas, Et tu verras la
rétribution des méchants.
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Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu fais du Très Haut
ta retraite.
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Aucun malheur ne t'arrivera, Aucun fléau n'approchera
de ta tente.
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Car il ordonnera à ses anges De te garder dans toutes
tes voies ;
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Ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied
ne heurte contre une pierre.
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Tu marcheras sur le lion et sur l'aspic, Tu fouleras
le lionceau et le dragon.
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Puisqu'il m'aime, je le délivrerai ; Je le protégerai,
puisqu'il connaît mon nom.
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Il m'invoquera, et je lui répondrai ; Je serai avec
lui dans la détresse, Je le délivrerai et je le
glorifierai.
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Je le rassasierai de longs jours, Et je lui ferai voir
mon salut.
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(92 :1) Psaume. Cantique pour le jour du sabbat. (92
:2) Il est beau de louer l'Éternel, Et de célébrer ton
nom, ô Très Haut !
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(92 :3) D'annoncer le matin ta bonté, Et ta fidélité
pendant les nuits,
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(92 :4) Sur l'instrument à dix cordes et sur le luth,
Aux sons de la harpe.
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(92 :5) Tu me réjouis par tes oeuvres, ô Éternel ! Et
je chante avec allégresse l'ouvrage de tes mains.
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(92 :6) Que tes oeuvres sont grandes, ô Éternel ! Que
tes pensées sont profondes !
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(92 :7) L'homme stupide n'y connaît rien, Et l'insensé
n'y prend point garde.
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(92 :8) Si les méchants croissent comme l'herbe, Si
tous ceux qui font le mal fleurissent, C'est pour être
anéantis à jamais.
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(92 :9) Mais toi, tu es le Très Haut, A perpétuité, ô
Éternel !
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(92 :10) Car voici, tes ennemis, ô Éternel ! Car
voici, tes ennemis périssent ; Tous ceux qui font le mal
sont dispersés.
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(92 :11) Et tu me donnes la force du buffle ; Je suis
arrosé avec une huile fraîche.
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(92 :12) Mon oeil se plaît à contempler mes ennemis,
Et mon oreille à entendre mes méchants adversaires.
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(92 :13) Les justes croissent comme le palmier, Ils
s'élèvent comme le cèdre du Liban.
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(92 :14) Plantés dans la maison de l'Éternel, Ils
prospèrent dans les parvis de notre Dieu ;
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(92 :15) Ils portent encore des fruits dans la
vieillesse, Ils sont pleins de sève et verdoyants,
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(92 :16) Pour faire connaître que l'Éternel est juste.
Il est mon rocher, et il n'y a point en lui
d'iniquité.
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L'Éternel règne, il est revêtu de majesté, L'Éternel
est revêtu, il est ceint de force. Aussi le monde est
ferme, il ne chancelle pas.
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Ton trône est établi dès les temps anciens ; Tu
existes de toute éternité.
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Les fleuves élèvent, ô Éternel ! Les fleuves élèvent
leur voix, Les fleuves élèvent leurs ondes
retentissantes.
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Plus que la voix des grandes, des puissantes eaux, Des
flots impétueux de la mer, L'Éternel est puissant dans
les lieux célestes.
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Tes témoignages sont entièrement véritables ; La
sainteté convient à ta maison, O Éternel ! pour toute la
durée des temps.
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Dieu des vengeances, Éternel ! Dieu des vengeances,
parais !
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Lève-toi, juge de la terre ! Rends aux superbes selon
leurs oeuvres !
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Jusques à quand les méchants, ô Éternel ! Jusques à
quand les méchants triompheront-ils ?
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Ils discourent, ils parlent avec arrogance ; Tous ceux
qui font le mal se glorifient.
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Éternel ! ils écrasent ton peuple, Ils oppriment ton
héritage ;
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Ils égorgent la veuve et l'étranger, Ils assassinent
les orphelins.
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Et ils disent : L'Éternel ne regarde pas, Le Dieu de
Jacob ne fait pas attention !
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Prenez-y garde, hommes stupides ! Insensés, quand
serez-vous sages ?
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Celui qui a planté l'oreille n'entendrait-il pas ?
Celui qui a formé l'oeil ne verrait-il pas ?
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Celui qui châtie les nations ne punirait-il point, Lui
qui donne à l'homme l'intelligence ?
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L'Éternel connaît les pensées de l'homme, Il sait
qu'elles sont vaines.
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|
Heureux l'homme que tu châties, ô Éternel ! Et que tu
instruis par ta loi,
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Pour le calmer aux jours du malheur, Jusqu'à ce que la
fosse soit creusée pour le méchant !
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Car l'Éternel ne délaisse pas son peuple, Il
n'abandonne pas son héritage ;
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|
Car le jugement sera conforme à la justice, Et tous
ceux dont le coeur est droit l'approuveront.
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Qui se lèvera pour moi contre les méchants ? Qui me
soutiendra contre ceux qui font le mal ?
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Si l'Éternel n'était pas mon secours, Mon âme serait
bien vite dans la demeure du silence.
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Quand je dis : Mon pied chancelle ! Ta bonté, ô
Éternel ! me sert d'appui.
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Quand les pensées s'agitent en foule au dedans de moi,
Tes consolations réjouissent mon âme.
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|
Les méchants te feraient-ils siéger sur leur trône,
Eux qui forment des desseins iniques en dépit de la loi
?
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Ils se rassemblent contre la vie du juste, Et ils
condamnent le sang innocent.
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Mais l'Éternel est ma retraite, Mon Dieu est le rocher
de mon refuge.
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Il fera retomber sur eux leur iniquité, Il les
anéantira par leur méchanceté ; L'Éternel, notre Dieu,
les anéantira.
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Venez, chantons avec allégresse à l'Éternel ! Poussons
des cris de joie vers le rocher de notre salut.
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Allons au-devant de lui avec des louanges, Faisons
retentir des cantiques en son honneur !
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Car l'Éternel est un grand Dieu, Il est un grand roi
au-dessus de tous les dieux.
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Il tient dans sa main les profondeurs de la terre, Et
les sommets des montagnes sont à lui.
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La mer est à lui, c'est lui qui l'a faite ; La terre
aussi, ses mains l'ont formée.
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Venez, prosternons-nous et humilions-nous, Fléchissons
le genou devant l'Éternel, notre créateur !
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Car il est notre Dieu, Et nous sommes le peuple de son
pâturage, Le troupeau que sa main conduit... Oh ! si vous
pouviez écouter aujourd'hui sa voix !
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N'endurcissez pas votre coeur, comme à Meriba, Comme à
la journée de Massa, dans le désert,
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Où vos pères me tentèrent, M'éprouvèrent, quoiqu'ils
vissent mes oeuvres.
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Pendant quarante ans j'eus cette race en dégoût, Et je
dis : C'est un peuple dont le coeur est égaré ; Ils ne
connaissent pas mes voies.
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Aussi je jurai dans ma colère : Ils n'entreront pas
dans mon repos !
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Chantez à l'Éternel un cantique nouveau ! Chantez à
l'Éternel, vous tous, habitants de la terre !
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Chantez à l'Éternel, bénissez son nom, Annoncez de
jour en jour son salut !
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Racontez parmi les nations sa gloire, Parmi tous les
peuples ses merveilles !
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Car l'Éternel est grand et très digne de louange, Il
est redoutable par-dessus tous les dieux ;
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Car tous les dieux des peuples sont des idoles, Et
l'Éternel a fait les cieux.
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|
La splendeur et la magnificence sont devant sa face,
La gloire et la majesté sont dans son sanctuaire.
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|
Familles des peuples, rendez à l'Éternel, Rendez à
l'Éternel gloire et honneur !
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Rendez à l'Éternel gloire pour son nom ! Apportez des
offrandes, et entrez dans ses parvis !
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Prosternez-vous devant l'Éternel avec des ornements
sacrés. Tremblez devant lui, vous tous, habitants de la
terre !
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Dites parmi les nations : L'Éternel règne ; Aussi le
monde est ferme, il ne chancelle pas ; L'Éternel juge les
peuples avec droiture.
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Que les cieux se réjouissent, et que la terre soit
dans l'allégresse, Que la mer retentisse avec tout ce
qu'elle contient,
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Que la campagne s'égaie avec tout ce qu'elle renferme,
Que tous les arbres des forêts poussent des cris de
joie,
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Devant l'Éternel ! Car il vient, Car il vient pour
juger la terre ; Il jugera le monde avec justice, Et les
peuples selon sa fidélité.
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L'Éternel règne : que la terre soit dans l'allégresse,
Que les îles nombreuses se réjouissent !
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Les nuages et l'obscurité l'environnent, La justice et
l'équité sont la base de son trône.
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Le feu marche devant lui, Et embrase à l'entour ses
adversaires.
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Ses éclairs illuminent le monde, La terre le voit et
tremble ;
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Les montagnes se fondent comme la cire devant
l'Éternel, Devant le Seigneur de toute la terre.
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Les cieux publient sa justice, Et tous les peuples
voient sa gloire.
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Ils sont confus, tous ceux qui servent les images, Qui
se font gloire des idoles. Tous les dieux se prosternent
devant lui.
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Sion l'entend et se réjouit, Les filles de Juda sont
dans l'allégresse, A cause de tes jugements, ô Éternel
!
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|
Car toi, Éternel ! tu es le Très Haut sur toute la
terre, Tu es souverainement élevé au-dessus de tous les
dieux.
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Vous qui aimez l'Éternel, haïssez le mal ! Il garde
les âmes de ses fidèles, Il les délivre de la main des
méchants.
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La lumière est semée pour le juste, Et la joie pour
ceux dont le coeur est droit.
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Justes, réjouissez-vous en l'Éternel, Et célébrez par
vos louanges sa sainteté !
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Psaume. Chantez à l'Éternel un cantique nouveau ! Car
il a fait des prodiges. Sa droite et son bras saint lui
sont venus en aide.
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|
L'Éternel a manifesté son salut, Il a révélé sa
justice aux yeux des nations.
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|
Il s'est souvenu de sa bonté et de sa fidélité envers
la maison d'Israël, Toutes les extrémités de la terre ont
vu le salut de notre Dieu.
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|
Poussez vers l'Éternel des cris de joie, Vous tous,
habitants de la terre ! Faites éclater votre allégresse,
et chantez !
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Chantez à l'Éternel avec la harpe ; Avec la harpe
chantez des cantiques !
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|
Avec les trompettes et au son du cor, Poussez des cris
de joie devant le roi, l'Éternel !
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Que la mer retentisse avec tout ce qu'elle contient,
Que le monde et ceux qui l'habitent éclatent
d'allégresse,
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|
Que les fleuves battent des mains, Que toutes les
montagnes poussent des cris de joie,
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Devant l'Éternel ! Car il vient pour juger la terre ;
Il jugera le monde avec justice, Et les peuples avec
équité.
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L'Éternel règne : les peuples tremblent ; Il est assis
sur les chérubins : la terre chancelle.
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L'Éternel est grand dans Sion, Il est élevé au-dessus
de tous les peuples.
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|
Qu'on célèbre ton nom grand et redoutable ! Il est
saint !
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Qu'on célèbre la force du roi qui aime la justice ! Tu
affermis la droiture, Tu exerces en Jacob la justice et
l'équité.
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|
Exaltez l'Éternel, notre Dieu, Et prosternez-vous
devant son marchepied ! Il est saint !
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Moïse et Aaron parmi ses sacrificateurs, Et Samuel
parmi ceux qui invoquaient son nom, Invoquèrent
l'Éternel, et il les exauça.
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|
Il leur parla dans la colonne de nuée ; Ils
observèrent ses commandements Et la loi qu'il leur
donna.
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|
Éternel, notre Dieu, tu les exauças, Tu fus pour eux
un Dieu qui pardonne, Mais tu les as punis de leurs
fautes.
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Exaltez l'Éternel, notre Dieu, Et prosternez-vous sur
sa montagne sainte ! Car il est saint, l'Éternel, notre
Dieu !
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|
Psaume de louange. Poussez vers l'Éternel des cris de
joie, Vous tous, habitants de la terre !
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|
Servez l'Éternel, avec joie, Venez avec allégresse en
sa présence !
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Sachez que l'Éternel est Dieu ! C'est lui qui nous a
faits, et nous lui appartenons ; Nous sommes son peuple,
et le troupeau de son pâturage.
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|
Entrez dans ses portes avec des louanges, Dans ses
parvis avec des cantiques ! Célébrez-le, bénissez son nom
!
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|
Car l'Éternel est bon ; sa bonté dure toujours, Et sa
fidélité de génération en génération.
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De David. Psaume. Je chanterai la bonté et la justice
; C'est à toi, Éternel ! que je chanterai.
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Je prendrai garde à la voie droite. Quand viendras-tu
à moi ? Je marcherai dans l'intégrité de mon coeur, Au
milieu de ma maison.
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Je ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux ; Je
hais la conduite des pécheurs ; Elle ne s'attachera point
à moi.
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Le coeur pervers s'éloignera de moi ; Je ne veux pas
connaître le méchant.
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Celui qui calomnie en secret son prochain, je
l'anéantirai ; Celui qui a des regards hautains et un
coeur enflé, je ne le supporterai pas.
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J'aurai les yeux sur les fidèles du pays, Pour qu'ils
demeurent auprès de moi ; Celui qui marche dans une voie
intègre sera mon serviteur.
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Celui qui se livre à la fraude n'habitera pas dans ma
maison ; Celui qui dit des mensonges ne subsistera pas en
ma présence.
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Chaque matin j'anéantirai tous les méchants du pays,
Afin d'exterminer de la ville de l'Éternel Tous ceux qui
commettent l'iniquité.
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(102 :1) Prière d'un malheureux, lorsqu'il est abattu
et qu'il répand sa plainte devant l'Éternel. (102 :2)
Éternel, écoute ma prière, Et que mon cri parvienne
jusqu'à toi !
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(102 :3) Ne me cache pas ta face au jour de ma
détresse ! Incline vers moi ton oreille quand je crie !
Hâte-toi de m'exaucer !
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(102 :4) Car mes jours s'évanouissent en fumée, Et mes
os sont enflammés comme un tison.
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(102 :5) Mon coeur est frappé et se dessèche comme
l'herbe ; J'oublie même de manger mon pain.
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(102 :6) Mes gémissements sont tels Que mes os
s'attachent à ma chair.
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(102 :7) Je ressemble au pélican du désert, Je suis
comme le chat-huant des ruines ;
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(102 :8) Je n'ai plus de sommeil, et je suis Comme
l'oiseau solitaire sur un toit.
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(102 :9) Chaque jour mes ennemis m'outragent, Et c'est
par moi que jurent mes adversaires en fureur.
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(102 :10) Je mange la poussière au lieu de pain, Et je
mêle des larmes à ma boisson,
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(102 :11) A cause de ta colère et de ta fureur ; Car
tu m'as soulevé et jeté au loin.
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(102 :12) Mes jours sont comme l'ombre à son déclin,
Et je me dessèche comme l'herbe.
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(102 :13) Mais toi, Éternel ! tu règnes à perpétuité,
Et ta mémoire dure de génération en génération.
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(102 :14) Tu te lèveras, tu auras pitié de Sion ; Car
le temps d'avoir pitié d'elle, Le temps fixé est à son
terme ;
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(102 :15) Car tes serviteurs en aiment les pierres,
Ils en chérissent la poussière.
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(102 :16) Alors les nations craindront le nom de
l'Éternel, Et tous les rois de la terre ta gloire.
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(102 :17) Oui, l'Éternel rebâtira Sion, Il se montrera
dans sa gloire.
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(102 :18) Il est attentif à la prière du misérable, Il
ne dédaigne pas sa prière.
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(102 :19) Que cela soit écrit pour la génération
future, Et que le peuple qui sera créé célèbre l'Éternel
!
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(102 :20) Car il regarde du lieu élevé de sa sainteté
; Du haut des cieux l'Éternel regarde sur la terre,
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(102 :21) Pour écouter les gémissements des captifs,
Pour délivrer ceux qui vont périr,
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(102 :22) Afin qu'ils publient dans Sion le nom de
l'Éternel, Et ses louanges dans Jérusalem,
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(102 :23) Quand tous les peuples s'assembleront, Et
tous les royaumes, pour servir l'Éternel.
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(102 :24) Il a brisé ma force dans la route, Il a
abrégé mes jours.
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(102 :25) Je dis : Mon Dieu, ne m'enlève pas au milieu
de mes jours, Toi, dont les années durent éternellement
!
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(102 :26) Tu as anciennement fondé la terre, Et les
cieux sont l'ouvrage de tes mains.
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(102 :27) Ils périront, mais tu subsisteras ; Ils
s'useront tous comme un vêtement ; Tu les changeras comme
un habit, et ils seront changés.
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(102 :28) Mais toi, tu restes le même, Et tes années
ne finiront point.
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(102 :29) Les fils de tes serviteurs habiteront leur
pays, Et leur postérité s'affermira devant toi.
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De David. Mon âme, bénis l'Éternel ! Que tout ce qui
est en moi bénisse son saint nom !
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Mon âme, bénis l'Éternel, Et n'oublie aucun de ses
bienfaits !
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C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui
guérit toutes tes maladies ;
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C'est lui qui délivre ta vie de la fosse, Qui te
couronne de bonté et de miséricorde ;
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C'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, Qui te
fait rajeunir comme l'aigle.
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L'Éternel fait justice, Il fait droit à tous les
opprimés.
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Il a manifesté ses voies à Moïse, Ses oeuvres aux
enfants d'Israël.
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L'Éternel est miséricordieux et compatissant, Lent à
la colère et riche en bonté ;
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Il ne conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa
colère à toujours ;
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Il ne nous traite pas selon nos péchés, Il ne nous
punit pas selon nos iniquités.
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Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la
terre, Autant sa bonté est grande pour ceux qui le
craignent ;
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Autant l'orient est éloigné de l'occident, Autant il
éloigne de nous nos transgressions.
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Comme un père a compassion de ses enfants, L'Éternel a
compassion de ceux qui le craignent.
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Car il sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient
que nous sommes poussière.
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L'homme ! ses jours sont comme l'herbe, Il fleurit
comme la fleur des champs.
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Lorsqu'un vent passe sur elle, elle n'est plus, Et le
lieu qu'elle occupait ne la reconnaît plus.
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Mais la bonté de l'Éternel dure à jamais pour ceux qui
le craignent, Et sa miséricorde pour les enfants de leurs
enfants,
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Pour ceux qui gardent son alliance, Et se souviennent
de ses commandements afin de les accomplir.
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L'Éternel a établi son trône dans les cieux, Et son
règne domine sur toutes choses.
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Bénissez l'Éternel, vous ses anges, Qui êtes puissants
en force, et qui exécutez ses ordres, En obéissant à la
voix de sa parole !
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Bénissez l'Éternel, vous toutes ses armées, Qui êtes
ses serviteurs, et qui faites sa volonté !
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Bénissez l'Éternel, vous toutes ses oeuvres, Dans tous
les lieux de sa domination ! Mon âme, bénis l'Éternel
!
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Mon âme, bénis l'Éternel ! Éternel, mon Dieu, tu es
infiniment grand ! Tu es revêtu d'éclat et de
magnificence !
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Il s'enveloppe de lumière comme d'un manteau ; Il
étend les cieux comme un pavillon.
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Il forme avec les eaux le faîte de sa demeure ; Il
prend les nuées pour son char, Il s'avance sur les ailes
du vent.
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Il fait des vents ses messagers, Des flammes de feu
ses serviteurs.
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Il a établi la terre sur ses fondements, Elle ne sera
jamais ébranlée.
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Tu l'avais couverte de l'abîme comme d'un vêtement,
Les eaux s'arrêtaient sur les montagnes ;
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Elles ont fui devant ta menace, Elles se sont
précipitées à la voix de ton tonnerre.
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Des montagnes se sont élevées, des vallées se sont
abaissées, Au lieu que tu leur avais fixé.
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|
Tu as posé une limite que les eaux ne doivent point
franchir, Afin qu'elles ne reviennent plus couvrir la
terre.
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Il conduit les sources dans des torrents Qui coulent
entre les montagnes.
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Elles abreuvent tous les animaux des champs ; Les ânes
sauvages y étanchent leur soif.
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Les oiseaux du ciel habitent sur leurs bords, Et font
résonner leur voix parmi les rameaux.
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De sa haute demeure, il arrose les montagnes ; La
terre est rassasiée du fruit de tes oeuvres.
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Il fait germer l'herbe pour le bétail, Et les plantes
pour les besoins de l'homme, Afin que la terre produise
de la nourriture,
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Le vin qui réjouit le coeur de l'homme, Et fait plus
que l'huile resplendir son visage, Et le pain qui
soutient le coeur de l'homme.
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Les arbres de l'Éternel se rassasient, Les cèdres du
Liban, qu'il a plantés.
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C'est là que les oiseaux font leurs nids ; La cigogne
a sa demeure dans les cyprès,
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Les montagnes élevées sont pour les boucs sauvages,
Les rochers servent de retraite aux damans.
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Il a fait la lune pour marquer les temps ; Le soleil
sait quand il doit se coucher.
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Tu amènes les ténèbres, et il est nuit : Alors tous
les animaux des forêts sont en mouvement ;
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Les lionceaux rugissent après la proie, Et demandent à
Dieu leur nourriture.
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Le soleil se lève : ils se retirent, Et se couchent
dans leurs tanières.
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L'homme sort pour se rendre à son ouvrage, Et à son
travail, jusqu'au soir.
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Que tes oeuvres sont en grand nombre, ô Éternel ! Tu
les as toutes faites avec sagesse. La terre est remplie
de tes biens.
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Voici la grande et vaste mer : Là se meuvent sans
nombre Des animaux petits et grands ;
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Là se promènent les navires, Et ce léviathan que tu as
formé pour se jouer dans les flots.
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Tous ces animaux espèrent en toi, Pour que tu leur
donnes la nourriture en son temps.
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Tu la leur donnes, et ils la recueillent ; Tu ouvres
ta main, et ils se rassasient de biens.
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Tu caches ta face : ils sont tremblants ; Tu leur
retires le souffle : ils expirent, Et retournent dans
leur poussière.
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|
Tu envoies ton souffle : ils sont créés, Et tu
renouvelles la face de la terre.
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|
Que la gloire de l'Éternel subsiste à jamais ! Que
l'Éternel se réjouisse de ses oeuvres !
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Il regarde la terre, et elle tremble ; Il touche les
montagnes, et elles sont fumantes.
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Je chanterai l'Éternel tant que je vivrai, Je
célébrerai mon Dieu tant que j'existerai.
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Que mes paroles lui soient agréables ! Je veux me
réjouir en l'Éternel.
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Que les pécheurs disparaissent de la terre, Et que les
méchants ne soient plus ! Mon âme, bénis l'Éternel !
Louez l'Éternel !
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|
Louez l'Éternel, invoquez son nom ! Faites connaître
parmi les peuples ses hauts faits !
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Chantez, chantez en son honneur ! Parlez de toutes ses
merveilles !
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Glorifiez-vous de son saint nom ! Que le coeur de ceux
qui cherchent l'Éternel se réjouisse !
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|
Ayez recours à l'Éternel et à son appui, Cherchez
continuellement sa face !
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|
Souvenez-vous des prodiges qu'il a faits, De ses
miracles et des jugements de sa bouche,
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Postérité d'Abraham, son serviteur, Enfants de Jacob,
ses élus !
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|
L'Éternel est notre Dieu ; Ses jugements s'exercent
sur toute la terre.
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|
Il se rappelle à toujours son alliance, Ses promesses
pour mille générations,
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|
L'alliance qu'il a traitée avec Abraham, Et le serment
qu'il a fait à Isaac ;
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|
Il l'a érigée pour Jacob en loi, Pour Israël en
alliance éternelle,
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Disant : Je te donnerai le pays de Canaan Comme
héritage qui vous est échu.
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Ils étaient alors peu nombreux, Très peu nombreux, et
étrangers dans le pays,
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|
Et ils allaient d'une nation à l'autre Et d'un royaume
vers un autre peuple ;
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|
Mais il ne permit à personne de les opprimer, Et il
châtia des rois à cause d'eux :
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Ne touchez pas à mes oints, Et ne faites pas de mal à
mes prophètes !
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|
Il appela sur le pays la famine, Il coupa tout moyen
de subsistance.
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Il envoya devant eux un homme : Joseph fut vendu comme
esclave.
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|
On serra ses pieds dans des liens, On le mit aux
fers,
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|
Jusqu'au temps où arriva ce qu'il avait annoncé, Et où
la parole de l'Éternel l'éprouva.
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Le roi fit ôter ses liens, Le dominateur des peuples
le délivra.
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|
Il l'établit seigneur sur sa maison, Et gouverneur de
tous ses biens,
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|
Afin qu'il pût à son gré enchaîner ses princes, Et
qu'il enseignât la sagesse à ses anciens.
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Alors Israël vint en Égypte, Et Jacob séjourna dans le
pays de Cham.
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Il rendit son peuple très fécond, Et plus puissant que
ses adversaires.
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|
Il changea leur coeur, au point qu'ils haïrent son
peuple Et qu'ils traitèrent ses serviteurs avec
perfidie.
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|
Il envoya Moïse, son serviteur, Et Aaron, qu'il avait
choisi.
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|
Ils accomplirent par son pouvoir des prodiges au
milieu d'eux, Ils firent des miracles dans le pays de
Cham.
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Il envoya des ténèbres et amena l'obscurité, Et ils ne
furent pas rebelles à sa parole.
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Il changea leurs eaux en sang, Et fit périr leurs
poissons.
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Le pays fourmilla de grenouilles, Jusque dans les
chambres de leurs rois.
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Il dit, et parurent les mouches venimeuses, Les poux
sur tout leur territoire.
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Il leur donna pour pluie de la grêle, Des flammes de
feu dans leur pays.
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Il frappa leurs vignes et leurs figuiers, Et brisa les
arbres de leur contrée.
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|
Il dit, et parurent les sauterelles, Des sauterelles
sans nombre,
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Qui dévorèrent toute l'herbe du pays, Qui dévorèrent
les fruits de leurs champs.
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|
Il frappa tous les premiers-nés dans leur pays, Toutes
les prémices de leur force.
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Il fit sortir son peuple avec de l'argent et de l'or,
Et nul ne chancela parmi ses tribus.
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|
Les Égyptiens se réjouirent de leur départ, Car la
terreur qu'ils avaient d'eux les saisissait.
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Il étendit la nuée pour les couvrir, Et le feu pour
éclairer la nuit.
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|
A leur demande, il fit venir des cailles, Et il les
rassasia du pain du ciel.
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Il ouvrit le rocher, et des eaux coulèrent ; Elles se
répandirent comme un fleuve dans les lieux arides.
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|
Car il se souvint de sa parole sainte, Et d'Abraham,
son serviteur.
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|
Il fit sortir son peuple dans l'allégresse, Ses élus
au milieu des cris de joie.
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|
Il leur donna les terres des nations, Et ils
possédèrent le fruit du travail des peuples,
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Afin qu'ils gardassent ses ordonnances, Et qu'ils
observassent ses lois. Louez l'Éternel !
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|
Louez l'Éternel ! Louez l'Éternel, car il est bon, Car
sa miséricorde dure à toujours !
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|
Qui dira les hauts faits de l'Éternel ? Qui publiera
toute sa louange ?
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|
Heureux ceux qui observent la loi, Qui pratiquent la
justice en tout temps !
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|
Éternel, souviens-toi de moi dans ta bienveillance
pour ton peuple ! Souviens-toi de moi en lui accordant
ton secours,
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|
Afin que je voie le bonheur de tes élus, Que je me
réjouisse de la joie de ton peuple, Et que je me glorifie
avec ton héritage !
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|
Nous avons péché comme nos pères, Nous avons commis
l'iniquité, nous avons fait le mal.
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|
Nos pères en Égypte ne furent pas attentifs à tes
miracles, Ils ne se rappelèrent pas la multitude de tes
grâces, Ils furent rebelles près de la mer, près de la
mer Rouge.
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|
Mais il les sauva à cause de son nom, Pour manifester
sa puissance.
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Il menaça la mer Rouge, et elle se dessécha ; Et il
les fit marcher à travers les abîmes comme dans un
désert.
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Il les sauva de la main de celui qui les haïssait, Il
les délivra de la main de l'ennemi.
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|
Les eaux couvrirent leurs adversaires : Il n'en resta
pas un seul.
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Et ils crurent à ses paroles, Ils chantèrent ses
louanges.
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Mais ils oublièrent bientôt ses oeuvres, Ils
n'attendirent pas l'exécution de ses desseins.
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Ils furent saisis de convoitise dans le désert, Et ils
tentèrent Dieu dans la solitude.
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|
Il leur accorda ce qu'ils demandaient ; Puis il envoya
le dépérissement dans leur corps.
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Ils se montrèrent, dans le camp, jaloux contre Moïse,
Contre Aaron, le saint de l'Éternel.
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La terre s'ouvrit et engloutit Dathan, Et elle se
referma sur la troupe d'Abiram ;
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Le feu embrasa leur troupe, La flamme consuma les
méchants.
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|
Ils firent un veau en Horeb, Ils se prosternèrent
devant une image de fonte,
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|
Ils échangèrent leur gloire Contre la figure d'un
boeuf qui mange l'herbe.
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|
|
Ils oublièrent Dieu, leur sauveur, Qui avait fait de
grandes choses en Égypte,
|
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|
Des miracles dans le pays de Cham, Des prodiges sur la
mer Rouge.
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|
Et il parla de les exterminer ; Mais Moïse, son élu,
se tint à la brèche devant lui, Pour détourner sa fureur
et l'empêcher de les détruire.
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|
Ils méprisèrent le pays des délices ; Ils ne crurent
pas à la parole de l'Éternel,
|
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|
Ils murmurèrent dans leurs tentes, Ils n'obéirent
point à sa voix.
|
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Et il leva la main pour jurer De les faire tomber dans
le désert,
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|
|
|
De faire tomber leur postérité parmi les nations, Et
de les disperser au milieu des pays.
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|
Ils s'attachèrent à Baal Peor, Et mangèrent des
victimes sacrifiées aux morts.
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|
Ils irritèrent l'Éternel par leurs actions, Et une
plaie fit irruption parmi eux.
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|
|
Phinées se leva pour intervenir, Et la plaie s'arrêta
;
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|
|
Cela lui fut imputé à justice, De génération en
génération pour toujours.
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|
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Ils irritèrent l'Éternel près des eaux de Meriba ; Et
Moïse fut puni à cause d'eux,
|
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|
|
|
Car ils aigrirent son esprit, Et il s'exprima
légèrement des lèvres.
|
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|
|
Ils ne détruisirent point les peuples Que l'Éternel
leur avait ordonné de détruire.
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|
Ils se mêlèrent avec les nations, Et ils apprirent
leurs oeuvres.
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Ils servirent leurs idoles, Qui furent pour eux un
piège ;
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Ils sacrifièrent leurs fils Et leurs filles aux
idoles,
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|
Ils répandirent le sang innocent, Le sang de leurs
fils et de leurs filles, Qu'ils sacrifièrent aux idoles
de Canaan, Et le pays fut profané par des meurtres.
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|
|
Ils se souillèrent par leurs oeuvres, Ils se
prostituèrent par leurs actions.
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|
|
La colère de l'Éternel s'enflamma contre son peuple,
Et il prit en horreur son héritage.
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|
Il les livra entre les mains des nations ; Ceux qui
les haïssaient dominèrent sur eux ;
|
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|
|
Leurs ennemis les opprimèrent, Et ils furent humiliés
sous leur puissance.
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|
|
Plusieurs fois il les délivra ; Mais ils se montrèrent
rebelles dans leurs desseins, Et ils devinrent malheureux
par leur iniquité.
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|
Il vit leur détresse, Lorsqu'il entendit leurs
supplications.
|
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|
|
Il se souvint en leur faveur de son alliance ;
|
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|
Il eut pitié selon sa grande bonté, Et il excita pour
eux la compassion De tous ceux qui les retenaient
captifs.
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|
|
Sauve-nous, Éternel, notre Dieu ! Et rassemble-nous du
milieu des nations, Afin que nous célébrions ton saint
nom, Et que nous mettions notre gloire à te louer !
|
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|
|
Béni soit l'Éternel, le Dieu d'Israël, d'éternité en
éternité ! Et que tout le peuple dise : Amen ! Louez
l'Éternel !
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|
Louez l'Éternel, car il est bon, Car sa miséricorde
dure à toujours !
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Qu'ainsi disent les rachetés de l'Éternel, Ceux qu'il
a délivrés de la main de l'ennemi,
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|
Et qu'il a rassemblés de tous les pays, De l'orient et
de l'occident, du nord et de la mer !
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|
Ils erraient dans le désert, ils marchaient dans la
solitude, Sans trouver une ville où ils pussent
habiter.
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|
|
Ils souffraient de la faim et de la soif ; Leur âme
était languissante.
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|
|
Dans leur détresse, ils crièrent à l'Éternel, Et il
les délivra de leurs angoisses ;
|
|
|
|
|
Il les conduisit par le droit chemin, Pour qu'ils
arrivassent dans une ville habitable.
|
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|
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|
Qu'ils louent l'Éternel pour sa bonté, Et pour ses
merveilles en faveur des fils de l'homme !
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Car il a satisfait l'âme altérée, Il a comblé de biens
l'âme affamée.
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|
Ceux qui avaient pour demeure les ténèbres et l'ombre
de la mort Vivaient captifs dans la misère et dans les
chaînes,
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|
Parce qu'ils s'étaient révoltés contre les paroles de
Dieu, Parce qu'ils avaient méprisé le conseil du Très
Haut.
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|
Il humilia leur coeur par la souffrance ; Ils
succombèrent, et personne ne les secourut.
|
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|
|
Dans leur détresse, ils crièrent à l'Éternel, Et il
les délivra de leurs angoisses ;
|
|
|
|
|
Il les fit sortir des ténèbres et de l'ombre de la
mort, Et il rompit leurs liens.
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|
Qu'ils louent l'Éternel pour sa bonté, Et pour ses
merveilles en faveur des fils de l'homme !
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|
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|
Car il a brisé les portes d'airain, Il a rompu les
verrous de fer.
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|
Les insensés, par leur conduite coupable Et par leurs
iniquités, s'étaient rendus malheureux.
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Leur âme avait en horreur toute nourriture, Et ils
touchaient aux portes de la mort.
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|
|
Dans leur détresse, ils crièrent à l'Éternel, Et il
les délivra de leurs angoisses ;
|
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|
Il envoya sa parole et les guérit, Il les fit échapper
de la fosse.
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|
Qu'ils louent l'Éternel pour sa bonté, Et pour ses
merveilles en faveur des fils de l'homme !
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|
Qu'ils offrent des sacrifices d'actions de grâces, Et
qu'ils publient ses oeuvres avec des cris de joie !
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Ceux qui étaient descendus sur la mer dans des
navires, Et qui travaillaient sur les grandes eaux,
|
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Ceux-là virent les oeuvres de l'Éternel Et ses
merveilles au milieu de l'abîme.
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Il dit, et il fit souffler la tempête, Qui souleva les
flots de la mer.
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Ils montaient vers les cieux, ils descendaient dans
l'abîme ; Leur âme était éperdue en face du danger ;
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Saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme
ivre, Et toute leur habileté était anéantie.
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Dans leur détresse, ils crièrent à l'Éternel, Et il
les délivra de leurs angoisses ;
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Il arrêta la tempête, ramena le calme, Et les ondes se
turent.
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Ils se réjouirent de ce qu'elles s'étaient apaisées,
Et l'Éternel les conduisit au port désiré.
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Qu'ils louent l'Éternel pour sa bonté, Et pour ses
merveilles en faveur des fils de l'homme !
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Qu'ils l'exaltent dans l'assemblée du peuple, Et
qu'ils le célèbrent dans la réunion des anciens !
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Il change les fleuves en désert, Et les sources d'eaux
en terre desséchée,
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Le pays fertile en pays salé, A cause de la méchanceté
de ses habitants.
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Il change le désert en étang, Et la terre aride en
sources d'eaux,
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Et il y établit ceux qui sont affamés. Ils fondent une
ville pour l'habiter ;
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Ils ensemencent des champs, plantent des vignes, Et
ils en recueillent les produits.
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Il les bénit, et ils deviennent très nombreux, Et il
ne diminue point leur bétail.
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Sont-ils amoindris et humiliés Par l'oppression, le
malheur et la souffrance ;
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Verse-t-il le mépris sur les grands, Les fait-il errer
dans des déserts sans chemin,
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Il relève l'indigent et le délivre de la misère, Il
multiplie les familles comme des troupeaux.
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Les hommes droits le voient et se réjouissent, Mais
toute iniquité ferme la bouche.
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Que celui qui est sage prenne garde à ces choses, Et
qu'il soit attentif aux bontés de l'Éternel.
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(108 :1) Cantique. Psaume de David. (108 :2) Mon coeur
est affermi, ô Dieu ! Je chanterai, je ferai retentir mes
instruments : c'est ma gloire !
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(108 :3) Réveillez-vous, mon luth et ma harpe ! Je
réveillerai l'aurore.
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(108 :4) Je te louerai parmi les peuples, Éternel ! Je
te chanterai parmi les nations.
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(108 :5) Car ta bonté s'élève au-dessus des cieux, Et
ta fidélité jusqu'aux nues.
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(108 :6) Élève-toi sur les cieux, ô Dieu ! Et que ta
gloire soit sur toute la terre !
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(108 :7) Afin que tes bien-aimés soient délivrés,
Sauve par ta droite, et exauce-nous !
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(108 :8) Dieu a dit dans sa sainteté : Je triompherai,
Je partagerai Sichem, je mesurerai la vallée de Succoth
;
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(108 :9) A moi Galaad, à moi Manassé ; Éphraïm est le
rempart de ma tête, Et Juda, mon sceptre ;
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(108 :10) Moab est le bassin où je me lave ; Je jette
mon soulier sur Édom ; Je pousse des cris de joie sur le
pays des Philistins !
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(108 :11) Qui me mènera dans la ville forte ? Qui me
conduit à Édom ?
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(108 :12) N'est-ce pas toi, ô Dieu, qui nous as
repoussés, Et qui ne sortais plus, ô Dieu, avec nos
armées ?
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(108 :13) Donne-nous du secours contre la détresse !
Le secours de l'homme n'est que vanité.
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(108 :14) Avec Dieu, nous ferons des exploits ; Il
écrasera nos ennemis.
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Au chef des chantres. De David. Psaume. Dieu de ma
louange, ne te tais point !
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Car ils ouvrent contre moi une bouche méchante et
trompeuse, Ils me parlent avec une langue mensongère,
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Ils m'environnent de discours haineux Et ils me font
la guerre sans cause.
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Tandis que je les aime, ils sont mes adversaires ;
Mais moi je recours à la prière.
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Ils me rendent le mal pour le bien, Et de la haine
pour mon amour.
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Place-le sous l'autorité d'un méchant, Et qu'un
accusateur se tienne à sa droite !
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Quand on le jugera, qu'il soit déclaré coupable, Et
que sa prière passe pour un péché !
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Que ses jours soient peu nombreux, Qu'un autre prenne
sa charge !
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Que ses enfants deviennent orphelins, Et sa femme
veuve !
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Que ses enfants soient vagabonds et qu'ils mendient,
Qu'ils cherchent du pain loin de leur demeure en ruines
!
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Que le créancier s'empare de tout ce qui est à lui, Et
que les étrangers pillent le fruit de son travail !
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Que nul ne conserve pour lui de l'affection, Et que
personne n'ait pitié de ses orphelins !
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Que ses descendants soient exterminés, Et que leur nom
s'éteigne dans la génération suivante !
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Que l'iniquité de ses pères reste en souvenir devant
l'Éternel, Et que le péché de sa mère ne soit point
effacé !
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Qu'ils soient toujours présents devant l'Éternel, Et
qu'il retranche de la terre leur mémoire,
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Parce qu'il ne s'est pas souvenu d'exercer la
miséricorde, Parce qu'il a persécuté le malheureux et
l'indigent, Jusqu'à faire mourir l'homme au coeur brisé
!
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Il aimait la malédiction : qu'elle tombe sur lui ! Il
ne se plaisait pas à la bénédiction : qu'elle s'éloigne
de lui !
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Qu'il revête la malédiction comme son vêtement,
Qu'elle pénètre comme de l'eau dans son intérieur, Comme
de l'huile dans ses os !
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Qu'elle lui serve de vêtement pour se couvrir, De
ceinture dont il soit toujours ceint !
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Tel soit, de la part de l'Éternel, le salaire de mes
ennemis, Et de ceux qui parlent méchamment de moi !
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Et toi, Éternel, Seigneur ! agis en ma faveur à cause
de ton nom, Car ta bonté est grande ; délivre-moi !
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Je suis malheureux et indigent, Et mon coeur est
blessé au dedans de moi.
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Je m'en vais comme l'ombre à son déclin, Je suis
chassé comme la sauterelle.
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Mes genoux sont affaiblis par le jeûne, Et mon corps
est épuisé de maigreur.
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|
Je suis pour eux un objet d'opprobre ; Ils me
regardent, et secouent la tête.
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|
Secours-moi, Éternel, mon Dieu ! Sauve-moi par ta
bonté !
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Et qu'ils sachent que c'est ta main, Que c'est toi,
Éternel, qui l'as fait !
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S'ils maudissent, toi tu béniras ; S'ils se lèvent,
ils seront confus, Et ton serviteur se réjouira.
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Que mes adversaires revêtent l'ignominie, Qu'ils se
couvrent de leur honte comme d'un manteau !
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|
Je louerai de ma bouche hautement l'Éternel, Je le
célébrerai au milieu de la multitude ;
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Car il se tient à la droite du pauvre, Pour le
délivrer de ceux qui le condamnent.
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|
De David. Psaume. Parole de l'Éternel à mon Seigneur :
Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je fasse de tes
ennemis ton marchepied.
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|
L'Éternel étendra de Sion le sceptre de ta puissance :
Domine au milieu de tes ennemis !
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Ton peuple est plein d'ardeur, quand tu rassembles ton
armée ; Avec des ornements sacrés, du sein de l'aurore Ta
jeunesse vient à toi comme une rosée.
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L'Éternel l'a juré, et il ne s'en repentira point : Tu
es sacrificateur pour toujours, A la manière de
Melchisédek.
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|
|
Le Seigneur, à ta droite, Brise des rois au jour de sa
colère.
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Il exerce la justice parmi les nations : tout est
plein de cadavres ; Il brise des têtes sur toute
l'étendue du pays.
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|
Il boit au torrent pendant la marche : C'est pourquoi
il relève la tête.
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|
Louez l'Éternel ! Je louerai l'Éternel de tout mon
coeur, Dans la réunion des hommes droits et dans
l'assemblée.
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|
Les oeuvres de l'Éternel sont grandes, Recherchées par
tous ceux qui les aiment.
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Son oeuvre n'est que splendeur et magnificence, Et sa
justice subsiste à jamais.
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|
Il a laissé la mémoire de ses prodiges, L'Éternel est
miséricordieux et compatissant.
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|
Il a donné de la nourriture à ceux qui le craignent ;
Il se souvient toujours de son alliance.
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|
Il a manifesté à son peuple la puissance de ses
oeuvres, En lui livrant l'héritage des nations.
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Les oeuvres de ses mains sont fidélité et justice ;
Toutes ses ordonnances sont véritables,
|
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|
Affermies pour l'éternité, Faites avec fidélité et
droiture.
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|
Il a envoyé la délivrance à son peuple, Il a établi
pour toujours son alliance ; Son nom est saint et
redoutable.
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La crainte de l'Éternel est le commencement de la
sagesse ; Tous ceux qui l'observent ont une raison saine.
Sa gloire subsiste à jamais.
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Louez l'Éternel ! Heureux l'homme qui craint
l'Éternel, Qui trouve un grand plaisir à ses
commandements.
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|
Sa postérité sera puissante sur la terre, La
génération des hommes droits sera bénie.
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|
Il a dans sa maison bien-être et richesse, Et sa
justice subsiste à jamais.
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|
La lumière se lève dans les ténèbres pour les hommes
droits, Pour celui qui est miséricordieux, compatissant
et juste.
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|
Heureux l'homme qui exerce la miséricorde et qui
prête. Qui règle ses actions d'après la justice.
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|
Car il ne chancelle jamais ; La mémoire du juste dure
toujours.
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|
Il ne craint point les mauvaises nouvelles ; Son coeur
est ferme, confiant en l'Éternel.
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|
Son coeur est affermi ; il n'a point de crainte,
Jusqu'à ce qu'il mette son plaisir à regarder ses
adversaires.
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Il fait des largesses, il donne aux indigents ; Sa
justice subsiste à jamais ; Sa tête s'élève avec
gloire,
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Le méchant le voit et s'irrite, Il grince les dents et
se consume ; Les désirs des méchants périssent.
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|
Louez l'Éternel ! Serviteurs de l'Éternel, louez,
Louez le nom de l'Éternel !
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Que le nom de l'Éternel soit béni, Dès maintenant et à
jamais !
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|
Du lever du soleil jusqu'à son couchant, Que le nom de
l'Éternel soit célébré !
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|
L'Éternel est élevé au-dessus de toutes les nations,
Sa gloire est au-dessus des cieux.
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|
Qui est semblable à l'Éternel, notre Dieu ? Il a sa
demeure en haut ;
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Il abaisse les regards Sur les cieux et sur la
terre.
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De la poussière il retire le pauvre, Du fumier il
relève l'indigent,
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|
Pour les faire asseoir avec les grands, Avec les
grands de son peuple.
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Il donne une maison à celle qui était stérile, Il en
fait une mère joyeuse au milieu de ses enfants. Louez
l'Éternel !
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Quand Israël sortit d'Égypte, Quand la maison de Jacob
s'éloigna d'un peuple barbare,
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Juda devint son sanctuaire, Israël fut son
domaine.
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La mer le vit et s'enfuit, Le Jourdain retourna en
arrière ;
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Les montagnes sautèrent comme des béliers, Les
collines comme des agneaux.
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|
Qu'as-tu, mer, pour t'enfuir, Jourdain, pour retourner
en arrière ?
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|
Qu'avez-vous, montagnes, pour sauter comme des
béliers, Et vous, collines, comme des agneaux ?
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Tremble devant le Seigneur, ô terre ! Devant le Dieu
de Jacob,
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|
Qui change le rocher en étang, Le roc en source
d'eaux.
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|
Non pas à nous, Éternel, non pas à nous, Mais à ton
nom donne gloire, A cause de ta bonté, à cause de ta
fidélité !
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Pourquoi les nations diraient-elles : Où donc est leur
Dieu ?
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|
Notre Dieu est au ciel, Il fait tout ce qu'il
veut.
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|
Leurs idoles sont de l'argent et de l'or, Elles sont
l'ouvrage de la main des hommes.
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|
Elles ont une bouche et ne parlent point, Elles ont
des yeux et ne voient point,
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|
Elles ont des oreilles et n'entendent point, Elles ont
un nez et ne sentent point,
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|
Elles ont des mains et ne touchent point, Des pieds et
ne marchent point, Elles ne produisent aucun son dans
leur gosier.
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|
Ils leur ressemblent, ceux qui les fabriquent, Tous
ceux qui se confient en elles.
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|
Israël, confie-toi en l'Éternel ! Il est leur secours
et leur bouclier.
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|
Maison d'Aaron, confie-toi en l'Éternel ! Il est leur
secours et leur bouclier.
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|
Vous qui craignez l'Éternel, confiez-vous en l'Éternel
! Il est leur secours et leur bouclier.
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|
L'Éternel se souvient de nous : il bénira, Il bénira
la maison d'Israël, Il bénira la maison d'Aaron,
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Il bénira ceux qui craignent l'Éternel, les petits et
les grands ;
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|
L'Éternel vous multipliera ses faveurs, A vous et à
vos enfants.
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|
Soyez bénis par l'Éternel, Qui a fait les cieux et la
terre !
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|
Les cieux sont les cieux de l'Éternel, Mais il a donné
la terre aux fils de l'homme.
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|
Ce ne sont pas les morts qui célèbrent l'Éternel, Ce
n'est aucun de ceux qui descendent dans le lieu du
silence ;
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Mais nous, nous bénirons l'Éternel, Dès maintenant et
à jamais. Louez l'Éternel !
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J'aime l'Éternel, car il entend Ma voix, mes
supplications ;
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Car il a penché son oreille vers moi ; Et je
l'invoquerai toute ma vie.
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|
Les liens de la mort m'avaient environné, Et les
angoisses du sépulcre m'avaient saisi ; J'étais en proie
à la détresse et à la douleur.
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|
Mais j'invoquerai le nom de l'Éternel : O Éternel,
sauve mon âme !
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L'Éternel est miséricordieux et juste, Notre Dieu est
plein de compassion ;
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|
L'Éternel garde les simples ; J'étais malheureux, et
il m'a sauvé.
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|
Mon âme, retourne à ton repos, Car l'Éternel t'a fait
du bien.
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|
Oui, tu as délivré mon âme de la mort, Mes yeux des
larmes, Mes pieds de la chute.
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|
Je marcherai devant l'Éternel, Sur la terre des
vivants.
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|
J'avais confiance, lorsque je disais : Je suis bien
malheureux !
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|
Je disais dans mon angoisse : Tout homme est
trompeur.
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|
|
Comment rendrai-je à l'Éternel Tous ses bienfaits
envers moi ?
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|
J'élèverai la coupe des délivrances, Et j'invoquerai
le nom de l'Éternel ;
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|
|
J'accomplirai mes voeux envers l'Éternel, En présence
de tout son peuple.
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|
Elle a du prix aux yeux de l'Éternel, La mort de ceux
qui l'aiment.
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|
Écoute-moi, ô Éternel ! car je suis ton serviteur, Ton
serviteur, fils de ta servante. Tu as détaché mes
liens.
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|
Je t'offrirai un sacrifice d'actions de grâces, Et
j'invoquerai le nom de l'Éternel ;
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|
|
|
|
J'accomplirai mes voeux envers l'Éternel, En présence
de tout son peuple,
|
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|
|
|
Dans les parvis de la maison de l'Éternel, Au milieu
de toi, Jérusalem ! Louez l'Éternel !
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|
Louez l'Éternel, vous toutes les nations, Célébrez-le,
vous tous les peuples !
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|
Car sa bonté pour nous est grande, Et sa fidélité dure
à toujours. Louez l'Éternel !
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|
Louez l'Éternel, car il est bon, Car sa miséricorde
dure à toujours !
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|
Qu'Israël dise : Car sa miséricorde dure à toujours
!
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Que la maison d'Aaron dise : Car sa miséricorde dure à
toujours !
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Que ceux qui craignent l'Éternel disent : Car sa
miséricorde dure à toujours !
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|
Du sein de la détresse j'ai invoqué l'Éternel :
L'Éternel m'a exaucé, m'a mis au large.
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|
L'Éternel est pour moi, je ne crains rien : Que
peuvent me faire des hommes ?
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L'Éternel est mon secours, Et je me réjouis à la vue
de mes ennemis.
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|
Mieux vaut chercher un refuge en l'Éternel Que de se
confier à l'homme ;
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|
Mieux vaut chercher un refuge en l'Éternel Que de se
confier aux grands.
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Toutes les nations m'environnaient : Au nom de
l'Éternel, je les taille en pièces.
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Elles m'environnaient, m'enveloppaient : Au nom de
l'Éternel, je les taille en pièces.
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Elles m'environnaient comme des abeilles ; Elles
s'éteignent comme un feu d'épines ; Au nom de l'Éternel,
je les taille en pièces.
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|
Tu me poussais pour me faire tomber ; Mais l'Éternel
m'a secouru.
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|
L'Éternel est ma force et le sujet de mes louanges ;
C'est lui qui m'a sauvé.
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Des cris de triomphe et de salut s'élèvent dans les
tentes des justes : La droite de l'Éternel manifeste sa
puissance !
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|
La droite de l'Éternel est élevée ! La droite de
l'Éternel manifeste sa puissance !
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|
Je ne mourrai pas, je vivrai, Et je raconterai les
oeuvres de l'Éternel.
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|
L'Éternel m'a châtié, Mais il ne m'a pas livré à la
mort.
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|
Ouvrez-moi les portes de la justice : J'entrerai, je
louerai l'Éternel.
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Voici la porte de l'Éternel : C'est par elle
qu'entrent les justes.
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Je te loue, parce que tu m'as exaucé, Parce que tu
m'as sauvé.
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|
La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est
devenue la principale de l'angle.
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C'est de l'Éternel que cela est venu : C'est un
prodige à nos yeux.
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|
C'est ici la journée que l'Éternel a faite : Qu'elle
soit pour nous un sujet d'allégresse et de joie !
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|
O Éternel, accorde le salut ! O Éternel, donne la
prospérité !
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Béni soit celui qui vient au nom de l'Éternel ! Nous
vous bénissons de la maison de l'Éternel.
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L'Éternel est Dieu, et il nous éclaire. Attachez la
victime avec des liens, Amenez-la jusqu'aux cornes de
l'autel !
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Tu es mon Dieu, et je te louerai ; Mon Dieu ! je
t'exalterai.
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Louez l'Éternel, car il est bon, Car sa miséricorde
dure à toujours !
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|
Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, Qui
marchent selon la loi de l'Éternel !
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|
Heureux ceux qui gardent ses préceptes, Qui le
cherchent de tout leur coeur,
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Qui ne commettent point d'iniquité, Et qui marchent
dans ses voies !
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Tu as prescrit tes ordonnances, Pour qu'on les observe
avec soin.
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|
Puissent mes actions être bien réglées, Afin que je
garde tes statuts !
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Alors je ne rougirai point, A la vue de tous tes
commandements.
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Je te louerai dans la droiture de mon coeur, En
apprenant les lois de ta justice.
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Je veux garder tes statuts : Ne m'abandonne pas
entièrement !
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Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ?
En se dirigeant d'après ta parole.
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Je te cherche de tout mon coeur : Ne me laisse pas
égarer loin de tes commandements !
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Je serre ta parole dans mon coeur, Afin de ne pas
pécher contre toi.
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Béni sois-tu, ô Éternel ! Enseigne-moi tes statuts
!
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De mes lèvres j'énumère Toutes les sentences de ta
bouche.
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Je me réjouis en suivant tes préceptes, Comme si je
possédais tous les trésors.
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Je médite tes ordonnances, J'ai tes sentiers sous les
yeux.
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Je fais mes délices de tes statuts, Je n'oublie point
ta parole.
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Fais du bien à ton serviteur, pour que je vive Et que
j'observe ta parole !
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Ouvre mes yeux, pour que je contemple Les merveilles
de ta loi !
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Je suis un étranger sur la terre : Ne me cache pas tes
commandements !
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Mon âme est brisée par le désir Qui toujours la porte
vers tes lois.
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Tu menaces les orgueilleux, ces maudits, Qui s'égarent
loin de tes commandements.
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Décharge-moi de l'opprobre et du mépris ! Car
j'observe tes préceptes.
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Des princes ont beau s'asseoir et parler contre moi,
Ton serviteur médite tes statuts.
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Tes préceptes font mes délices, Ce sont mes
conseillers.
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Mon âme est attachée à la poussière : Rends-moi la vie
selon ta parole !
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Je raconte mes voies, et tu m'exauces : Enseigne-moi
tes statuts !
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Fais-moi comprendre la voie de tes ordonnances, Et je
méditerai sur tes merveilles !
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Mon âme pleure de chagrin : Relève-moi selon ta parole
!
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Éloigne de moi la voie du mensonge, Et accorde-moi la
grâce de suivre ta loi !
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Je choisis la voie de la vérité, Je place tes lois
sous mes yeux.
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Je m'attache à tes préceptes : Éternel, ne me rends
point confus !
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Je cours dans la voie de tes commandements, Car tu
élargis mon coeur.
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Enseigne-moi, Éternel, la voie de tes statuts, pour
que je la retienne jusqu'à la fin !
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Donne-moi l'intelligence, pour que je garde ta loi Et
que je l'observe de tout mon coeur !
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Conduis-moi dans le sentier de tes commandements ! Car
je l'aime.
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Incline mon coeur vers tes préceptes, Et non vers le
gain !
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Détourne mes yeux de la vue des choses vaines,
Fais-moi vivre dans ta voie !
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Accomplis envers ton serviteur ta promesse, Qui est
pour ceux qui te craignent !
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Éloigne de moi l'opprobre que je redoute ! Car tes
jugements sont pleins de bonté.
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Voici, je désire pratiquer tes ordonnances : Fais-moi
vivre dans ta justice !
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Éternel, que ta miséricorde vienne sur moi, Ton salut
selon ta promesse !
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Et je pourrai répondre à celui qui m'outrage, Car je
me confie en ta parole.
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N'ôte pas entièrement de ma bouche la parole de la
vérité ! Car j'espère en tes jugements.
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Je garderai ta loi constamment, A toujours et à
perpétuité.
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Je marcherai au large, Car je recherche tes
ordonnances.
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Je parlerai de tes préceptes devant les rois, Et je ne
rougirai point.
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Je fais mes délices de tes commandements. Je les
aime.
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Je lève mes mains vers tes commandements que j'aime,
Et je veux méditer tes statuts.
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Souviens-toi de ta promesse à ton serviteur, Puisque
tu m'as donné l'espérance !
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C'est ma consolation dans ma misère, Car ta promesse
me rend la vie.
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Des orgueilleux me chargent de railleries ; Je ne
m'écarte point de ta loi.
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Je pense à tes jugements d'autrefois, ô Éternel ! Et
je me console.
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Une colère ardente me saisit à la vue des méchants Qui
abandonnent ta loi.
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Tes statuts sont le sujet de mes cantiques, Dans la
maison où je suis étranger.
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La nuit je me rappelle ton nom, ô Éternel ! Et je
garde ta loi.
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C'est là ce qui m'est propre, Car j'observe tes
ordonnances.
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Ma part, ô Éternel ! je le dis, C'est de garder tes
paroles.
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Je t'implore de tout mon coeur : Aie pitié de moi,
selon ta promesse !
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Je réfléchis à mes voies, Et je dirige mes pieds vers
tes préceptes.
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Je me hâte, je ne diffère point D'observer tes
commandements.
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Les pièges des méchants m'environnent ; Je n'oublie
point ta loi.
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Au milieu de la nuit je me lève pour te louer, A cause
des jugements de ta justice.
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Je suis l'ami de tous ceux qui te craignent, Et de
ceux qui gardent tes ordonnances.
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La terre, ô Éternel ! est pleine de ta bonté ;
Enseigne-moi tes statuts !
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Tu fais du bien à ton serviteur, O Éternel ! selon ta
promesse.
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Enseigne-moi le bon sens et l'intelligence ! Car je
crois à tes commandements.
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Avant d'avoir été humilié, je m'égarais ; Maintenant
j'observe ta parole.
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Tu es bon et bienfaisant ; Enseigne-moi tes statuts
!
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Des orgueilleux imaginent contre moi des faussetés ;
Moi, je garde de tout mon coeur tes ordonnances.
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Leur coeur est insensible comme la graisse ; Moi, je
fais mes délices de ta loi.
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Il m'est bon d'être humilié, Afin que j'apprenne tes
statuts.
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Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche Que mille
objets d'or et d'argent.
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Tes mains m'ont créé, elles m'ont formé ; Donne-moi
l'intelligence, pour que j'apprenne tes commandements
!
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Ceux qui te craignent me voient et se réjouissent, Car
j'espère en tes promesses.
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Je sais, ô Éternel ! que tes jugements sont justes ;
C'est par fidélité que tu m'as humilié.
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Que ta bonté soit ma consolation, Comme tu l'as promis
à ton serviteur !
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Que tes compassions viennent sur moi, pour que je vive
! Car ta loi fait mes délices.
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Qu'ils soient confondus, les orgueilleux qui
m'oppriment sans cause ! Moi, je médite sur tes
ordonnances.
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Qu'ils reviennent à moi, ceux qui te craignent, Et
ceux qui connaissent tes préceptes !
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Que mon coeur soit sincère dans tes statuts, Afin que
je ne sois pas couvert de honte !
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Mon âme languit après ton salut ; J'espère en ta
promesse.
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Mes yeux languissent après ta promesse ; Je dis :
Quand me consoleras-tu ?
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Car je suis comme une outre dans la fumée ; Je
n'oublie point tes statuts.
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Quel est le nombre des jours de ton serviteur ? Quand
feras-tu justice de ceux qui me persécutent ?
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Des orgueilleux creusent des fosses devant moi ; Ils
n'agissent point selon ta loi.
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Tous tes commandements ne sont que fidélité ; Ils me
persécutent sans cause : secours-moi !
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Ils ont failli me terrasser et m'anéantir ; Et moi, je
n'abandonne point tes ordonnances.
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Rends-moi la vie selon ta bonté, Afin que j'observe
les préceptes de ta bouche !
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A toujours, ô Éternel ! Ta parole subsiste dans les
cieux.
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De génération en génération ta fidélité subsiste ; Tu
as fondé la terre, et elle demeure ferme.
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C'est d'après tes lois que tout subsiste aujourd'hui,
Car toutes choses te sont assujetties.
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Si ta loi n'eût fait mes délices, J'eusse alors péri
dans ma misère.
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Je n'oublierai jamais tes ordonnances, Car c'est par
elles que tu me rends la vie.
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Je suis à toi : sauve-moi ! Car je recherche tes
ordonnances.
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Des méchants m'attendent pour me faire périr ; Je suis
attentif à tes préceptes.
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Je vois des bornes à tout ce qui est parfait : Tes
commandements n'ont point de limite.
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Combien j'aime ta loi ! Elle est tout le jour l'objet
de ma méditation.
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Tes commandements me rendent plus sage que mes
ennemis, Car je les ai toujours avec moi.
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Je suis plus instruit que tous mes maîtres, Car tes
préceptes sont l'objet de ma méditation.
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J'ai plus d'intelligence que les vieillards, Car
j'observe tes ordonnances.
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Je retiens mon pied loin de tout mauvais chemin, Afin
de garder ta parole.
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Je ne m'écarte pas de tes lois, Car c'est toi qui
m'enseignes.
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Que tes paroles sont douces à mon palais, Plus que le
miel à ma bouche !
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Par tes ordonnances je deviens intelligent, Aussi je
hais toute voie de mensonge.
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Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière
sur mon sentier.
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Je jure, et je le tiendrai, D'observer les lois de ta
justice.
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Je suis bien humilié : Éternel, rends-moi la vie selon
ta parole !
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Agrée, ô Éternel ! les sentiments que ma bouche
exprime, Et enseigne-moi tes lois !
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Ma vie est continuellement exposée, Et je n'oublie
point ta loi.
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Des méchants me tendent des pièges, Et je ne m'égare
pas loin de tes ordonnances.
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Tes préceptes sont pour toujours mon héritage, Car ils
sont la joie de mon coeur.
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J'incline mon coeur à pratiquer tes statuts, Toujours,
jusqu'à la fin.
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Je hais les hommes indécis, Et j'aime ta loi.
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Tu es mon asile et mon bouclier ; J'espère en ta
promesse.
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Éloignez-vous de moi, méchants, Afin que j'observe les
commandements de mon Dieu !
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Soutiens-moi selon ta promesse, afin que je vive, Et
ne me rends point confus dans mon espérance !
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Sois mon appui, pour que je sois sauvé, Et que je
m'occupe sans cesse de tes statuts !
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Tu méprises tous ceux qui s'écartent de tes statuts,
Car leur tromperie est sans effet.
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Tu enlèves comme de l'écume tous les méchants de la
terre ; C'est pourquoi j'aime tes préceptes.
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Ma chair frissonne de l'effroi que tu m'inspires, Et
je crains tes jugements.
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J'observe la loi et la justice : Ne m'abandonne pas à
mes oppresseurs !
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Prends sous ta garantie le bien de ton serviteur, Ne
me laisse pas opprimer par des orgueilleux !
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Mes yeux languissent après ton salut, Et après la
promesse de ta justice.
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Agis envers ton serviteur selon ta bonté, Et
enseigne-moi tes statuts !
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Je suis ton serviteur : donne-moi l'intelligence, Pour
que je connaisse tes préceptes !
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Il est temps que l'Éternel agisse : Ils transgressent
ta loi.
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C'est pourquoi j'aime tes commandements, Plus que l'or
et que l'or fin ;
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C'est pourquoi je trouve justes toutes tes
ordonnances, Je hais toute voie de mensonge.
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Tes préceptes sont admirables : Aussi mon âme les
observe.
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|
La révélation de tes paroles éclaire, Elle donne de
l'intelligence aux simples.
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J'ouvre la bouche et je soupire, Car je suis avide de
tes commandements.
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Tourne vers moi ta face, et aie pitié de moi, Selon ta
coutume à l'égard de ceux qui aiment ton nom !
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Affermis mes pas dans ta parole, Et ne laisse aucune
iniquité dominer sur moi !
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Délivre-moi de l'oppression des hommes, Afin que je
garde tes ordonnances !
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Fais luire ta face sur ton serviteur, Et enseigne-moi
tes statuts !
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Mes yeux répandent des torrents d'eaux, Parce qu'on
n'observe point ta loi.
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Tu es juste, ô Éternel ! Et tes jugements sont
équitables ;
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Tu fondes tes préceptes sur la justice Et sur la plus
grande fidélité.
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Mon zèle me consume, Parce que mes adversaires
oublient tes paroles.
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Ta parole est entièrement éprouvée, Et ton serviteur
l'aime.
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Je suis petit et méprisé ; Je n'oublie point tes
ordonnances.
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Ta justice est une justice éternelle, Et ta loi est la
vérité.
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La détresse et l'angoisse m'atteignent : Tes
commandements font mes délices.
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Tes préceptes sont éternellement justes : Donne-moi
l'intelligence, pour que je vive !
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Je t'invoque de tout mon coeur : exauce-moi, Éternel,
Afin que je garde tes statuts !
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Je t'invoque : sauve-moi, Afin que j'observe tes
préceptes !
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Je devance l'aurore et je crie ; J'espère en tes
promesses.
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Je devance les veilles et j'ouvre les yeux, Pour
méditer ta parole.
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Écoute ma voix selon ta bonté ! Rends-moi la vie selon
ton jugement !
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Ils s'approchent, ceux qui poursuivent le crime, Ils
s'éloignent de la loi.
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Tu es proche, ô Éternel ! Et tous tes commandements
sont la vérité.
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Dès longtemps je sais par tes préceptes Que tu les as
établis pour toujours.
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Vois ma misère, et délivre-moi ! Car je n'oublie point
ta loi.
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Défends ma cause, et rachète-moi ; Rends-moi la vie
selon ta promesse !
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Le salut est loin des méchants, Car ils ne recherchent
pas tes statuts.
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Tes compassions sont grandes, ô Éternel ! Rends-moi la
vie selon tes jugements !
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Mes persécuteurs et mes adversaires sont nombreux ; Je
ne m'écarte point de tes préceptes,
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Je vois avec dégoût des traîtres Qui n'observent pas
ta parole.
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Considère que j'aime tes ordonnances : Éternel,
rends-moi la vie selon ta bonté !
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Le fondement de ta parole est la vérité, Et toutes les
lois de ta justice sont éternelles.
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Des princes me persécutent sans cause ; Mais mon coeur
ne tremble qu'à tes paroles.
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Je me réjouis de ta parole, Comme celui qui trouve un
grand butin.
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Je hais, je déteste le mensonge ; J'aime ta loi.
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Sept fois le jour je te célèbre, A cause des lois de
ta justice.
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Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi,
Et il ne leur arrive aucun malheur.
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J'espère en ton salut, ô Éternel ! Et je pratique tes
commandements.
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Mon âme observe tes préceptes, Et je les aime
beaucoup.
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Je garde tes ordonnances et tes préceptes, Car toutes
mes voies sont devant toi.
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Que mon cri parvienne jusqu'à toi, ô Éternel !
Donne-moi l'intelligence, selon ta promesse !
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Que ma supplication arrive jusqu'à toi ! Délivre-moi,
selon ta promesse !
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Que mes lèvres publient ta louange ! Car tu
m'enseignes tes statuts.
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Que ma langue chante ta parole ! Car tous tes
commandements sont justes.
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Que ta main me soit en aide ! Car j'ai choisi tes
ordonnances.
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Je soupire après ton salut, ô Éternel ! Et ta loi fait
mes délices.
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Que mon âme vive et qu'elle te loue ! Et que tes
jugements me soutiennent !
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Je suis errant comme une brebis perdue ; cherche ton
serviteur, Car je n'oublie point tes commandements.
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Cantique des degrés. Dans ma détresse, c'est à
l'Éternel Que je crie, et il m'exauce.
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Éternel, délivre mon âme de la lèvre mensongère, De la
langue trompeuse !
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Que te donne, que te rapporte Une langue trompeuse
?
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Les traits aigus du guerrier, Avec les charbons
ardents du genêt.
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Malheureux que je suis de séjourner à Méschec,
D'habiter parmi les tentes de Kédar !
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Assez longtemps mon âme a demeuré Auprès de ceux qui
haïssent la paix.
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Je suis pour la paix ; mais dès que je parle, Ils sont
pour la guerre.
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Cantique des degrés. Je lève mes yeux vers les
montagnes... D'où me viendra le secours ?
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Le secours me vient de l'Éternel, Qui a fait les cieux
et la terre.
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Il ne permettra point que ton pied chancelle ; Celui
qui te garde ne sommeillera point.
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Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde
Israël.
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L'Éternel est celui qui te garde, L'Éternel est ton
ombre à ta main droite.
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Pendant le jour le soleil ne te frappera point, Ni la
lune pendant la nuit.
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L'Éternel te gardera de tout mal, Il gardera ton âme
;
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L'Éternel gardera ton départ et ton arrivée, Dès
maintenant et à jamais.
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Cantique des degrés. De David. Je suis dans la joie
quand on me dit : Allons à la maison de l'Éternel !
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Nos pieds s'arrêtent Dans tes portes, Jérusalem !
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Jérusalem, tu es bâtie Comme une ville dont les
parties sont liées ensemble.
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C'est là que montent les tribus, les tribus de
l'Éternel, Selon la loi d'Israël, Pour louer le nom de
l'Éternel.
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|
Car là sont les trônes pour la justice, Les trônes de
la maison de David.
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|
Demandez la paix de Jérusalem. Que ceux qui t'aiment
jouissent du repos !
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Que la paix soit dans tes murs, Et la tranquillité
dans tes palais !
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|
A cause de mes frères et de mes amis, Je désire la
paix dans ton sein ;
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A cause de la maison de l'Éternel, notre Dieu, Je fais
des voeux pour ton bonheur.
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Cantique des degrés, Je lève mes yeux vers toi, Qui
sièges dans les cieux.
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|
Voici, comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la
main de leurs maîtres, Et les yeux de la servante sur la
main de sa maîtresse, Ainsi nos yeux se tournent vers
l'Éternel, notre Dieu, Jusqu'à ce qu'il ait pitié de
nous.
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|
Aie pitié de nous, Éternel, aie pitié de nous ! Car
nous sommes assez rassasiés de mépris ;
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Notre âme est assez rassasiée Des moqueries des
orgueilleux, du mépris des hautains.
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Cantique des degrés. De David. Sans l'Éternel qui nous
protégea, Qu'Israël le dise !
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Sans l'Éternel qui nous protégea, Quand les hommes
s'élevèrent contre nous,
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|
Ils nous auraient engloutis tout vivants, Quand leur
colère s'enflamma contre nous ;
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Alors les eaux nous auraient submergés, Les torrents
auraient passé sur notre âme ;
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Alors auraient passé sur notre âme Les flots
impétueux.
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Béni soit l'Éternel, Qui ne nous a pas livrés en proie
à leurs dents !
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Notre âme s'est échappée comme l'oiseau du filet des
oiseleurs ; Le filet s'est rompu, et nous nous sommes
échappés.
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|
Notre secours est dans le nom de l'Éternel, Qui a fait
les cieux et la terre.
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|
Cantique des degrés. Ceux qui se confient en l'Éternel
Sont comme la montagne de Sion : elle ne chancelle point,
Elle est affermie pour toujours.
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Des montagnes entourent Jérusalem ; Ainsi l'Éternel
entoure son peuple, Dès maintenant et à jamais.
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Car le sceptre de la méchanceté ne restera pas sur le
lot des justes, Afin que les justes ne tendent pas les
mains vers l'iniquité.
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|
Éternel, répands tes bienfaits sur les bons Et sur
ceux dont le coeur est droit !
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Mais ceux qui s'engagent dans des voies détournées,
Que l'Éternel les détruise avec ceux qui font le mal !
Que la paix soit sur Israël !
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Cantique des degrés. Quand l'Éternel ramena les
captifs de Sion, Nous étions comme ceux qui font un
rêve.
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Alors notre bouche était remplie de cris de joie, Et
notre langue de chants d'allégresse ; Alors on disait
parmi les nations : L'Éternel a fait pour eux de grandes
choses !
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L'Éternel a fait pour nous de grandes choses ; Nous
sommes dans la joie.
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Éternel, ramène nos captifs, Comme des ruisseaux dans
le midi !
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Ceux qui sèment avec larmes Moissonneront avec chants
d'allégresse.
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Celui qui marche en pleurant, quand il porte la
semence, Revient avec allégresse, quand il porte ses
gerbes.
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Cantique des degrés. De Salomon. Si l'Éternel ne bâtit
la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain ; Si
l'Éternel ne garde la ville, Celui qui la garde veille en
vain.
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En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard,
Et mangez-vous le pain de douleur ; Il en donne autant à
ses bien-aimés pendant leur sommeil.
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Voici, des fils sont un héritage de l'Éternel, Le
fruit des entrailles est une récompense.
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Comme les flèches dans la main d'un guerrier, Ainsi
sont les fils de la jeunesse.
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Heureux l'homme qui en a rempli son carquois ! Ils ne
seront pas confus, Quand ils parleront avec des ennemis à
la porte.
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Cantique des degrés. Heureux tout homme qui craint
l'Éternel, Qui marche dans ses voies !
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Tu jouis alors du travail de tes mains, Tu es heureux,
tu prospères.
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Ta femme est comme une vigne féconde Dans l'intérieur
de ta maison ; Tes fils sont comme des plants d'olivier,
Autour de ta table.
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C'est ainsi qu'est béni L'homme qui craint
l'Éternel.
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L'Éternel te bénira de Sion, Et tu verras le bonheur
de Jérusalem Tous les jours de ta vie ;
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Tu verras les fils de tes fils. Que la paix soit sur
Israël !
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Cantique des degrés. Ils m'ont assez opprimé dès ma
jeunesse, Qu'Israël le dise !
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Ils m'ont assez opprimé dès ma jeunesse, Mais ils ne
m'ont pas vaincu.
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Des laboureurs ont labouré mon dos, Ils y ont tracé de
longs sillons.
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L'Éternel est juste : Il a coupé les cordes des
méchants.
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Qu'ils soient confondus et qu'ils reculent, Tous ceux
qui haïssent Sion !
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Qu'ils soient comme l'herbe des toits, Qui sèche avant
qu'on l'arrache !
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Le moissonneur n'en remplit point sa main, Celui qui
lie les gerbes n'en charge point son bras,
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Et les passants ne disent point : Que la bénédiction
de l'Éternel soit sur vous ! Nous vous bénissons au nom
de l'Éternel !
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Cantique des degrés. Du fond de l'abîme je t'invoque,
ô Éternel !
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Seigneur, écoute ma voix ! Que tes oreilles soient
attentives A la voix de mes supplications !
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Si tu gardais le souvenir des iniquités, Éternel,
Seigneur, qui pourrait subsister ?
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Mais le pardon se trouve auprès de toi, Afin qu'on te
craigne.
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J'espère en l'Éternel, mon âme espère, Et j'attends sa
promesse.
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Mon âme compte sur le Seigneur, Plus que les gardes ne
comptent sur le matin, Que les gardes ne comptent sur le
matin.
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Israël, mets ton espoir en l'Éternel ! Car la
miséricorde est auprès de l'Éternel, Et la rédemption est
auprès de lui en abondance.
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C'est lui qui rachètera Israël De toutes ses
iniquités.
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Cantique des degrés. De David. Éternel ! je n'ai ni un
coeur qui s'enfle, ni des regards hautains ; Je ne
m'occupe pas de choses trop grandes et trop relevées pour
moi.
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Loin de là, j'ai l'âme calme et tranquille, Comme un
enfant sevré qui est auprès de sa mère ; J'ai l'âme comme
un enfant sevré.
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Israël, mets ton espoir en l'Éternel, Dès maintenant
et à jamais !
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Cantique des degrés. Éternel, souviens-toi de David,
De toutes ses peines !
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Il jura à l'Éternel, Il fit ce voeu au puissant de
Jacob :
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Je n'entrerai pas dans la tente où j'habite, Je ne
monterai pas sur le lit où je repose,
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Je ne donnerai ni sommeil à mes yeux, Ni
assoupissement à mes paupières.
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Jusqu'à ce que j'aie trouvé un lieu pour l'Éternel,
Une demeure pour le puissant de Jacob.
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Voici, nous en entendîmes parler à Éphrata, Nous la
trouvâmes dans les champs de Jaar...
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Allons à sa demeure, Prosternons-nous devant son
marchepied !...
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Lève-toi, Éternel, viens à ton lieu de repos, Toi et
l'arche de ta majesté !
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Que tes sacrificateurs soient revêtus de justice, Et
que tes fidèles poussent des cris de joie !
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A cause de David, ton serviteur, Ne repousse pas ton
oint !
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L'Éternel a juré la vérité à David, Il n'en reviendra
pas ; Je mettrai sur ton trône un fruit de tes
entrailles.
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Si tes fils observent mon alliance Et mes préceptes
que je leur enseigne, Leurs fils aussi pour toujours
Seront assis sur ton trône.
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Oui, l'Éternel a choisi Sion, Il l'a désirée pour sa
demeure :
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C'est mon lieu de repos à toujours ; J'y habiterai,
car je l'ai désirée.
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Je bénirai sa nourriture, Je rassasierai de pain ses
indigents ;
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Je revêtirai de salut ses sacrificateurs, Et ses
fidèles pousseront des cris de joie.
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Là j'élèverai la puissance de David, Je préparerai une
lampe à mon oint,
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Je revêtirai de honte ses ennemis, Et sur lui brillera
sa couronne.
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Cantique des degrés. De David. Voici, oh ! qu'il est
agréable, qu'il est doux Pour des frères de demeurer
ensemble !
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C'est comme l'huile précieuse qui, répandue sur la
tête, Descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron, Qui
descend sur le bord de ses vêtements.
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C'est comme la rosée de l'Hermon, Qui descend sur les
montagnes de Sion ; Car c'est là que l'Éternel envoie la
bénédiction, La vie, pour l'éternité.
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Cantique des degrés. Voici, bénissez l'Éternel, vous
tous, serviteurs de l'Éternel, Qui vous tenez dans la
maison de l'Éternel pendant les nuits !
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Élevez vos mains vers le sanctuaire, Et bénissez
l'Éternel !
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Que l'Éternel te bénisse de Sion, Lui qui a fait les
cieux et la terre !
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Louez l'Éternel ! Louez le nom de l'Éternel, Louez-le,
serviteurs de l'Éternel,
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Qui vous tenez dans la maison de l'Éternel, Dans les
parvis de la maison de notre Dieu !
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Louez l'Éternel ! car l'Éternel est bon. Chantez à son
nom ! car il est favorable.
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Car l'Éternel s'est choisi Jacob, Israël, pour qu'il
lui appartînt.
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Je sais que l'Éternel est grand, Et que notre Seigneur
est au-dessus de tous les dieux.
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Tout ce que l'Éternel veut, il le fait, Dans les cieux
et sur la terre, Dans les mers et dans tous les
abîmes.
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Il fait monter les nuages des extrémités de la terre,
Il produit les éclairs et la pluie, Il tire le vent de
ses trésors.
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Il frappa les premiers-nés de l'Égypte, Depuis les
hommes jusqu'aux animaux.
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Il envoya des signes et des miracles au milieu de toi,
Égypte ! Contre Pharaon et contre tous ses
serviteurs.
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Il frappa des nations nombreuses, Et tua des rois
puissants,
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Sihon, roi des Amoréens, Og, roi de Basan, Et tous les
rois de Canaan ;
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Et il donna leur pays en héritage, En héritage à
Israël, son peuple.
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Éternel ! ton nom subsiste à toujours, Éternel ! ta
mémoire dure de génération en génération.
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Car l'Éternel jugera son peuple, Et il aura pitié de
ses serviteurs.
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Les idoles des nations sont de l'argent et de l'or,
Elles sont l'ouvrage de la main des hommes.
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Elles ont une bouche et ne parlent point, Elles ont
des yeux et ne voient point,
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Elles ont des oreilles et n'entendent point, Elles
n'ont point de souffle dans leur bouche.
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Ils leur ressemblent, ceux qui les fabriquent, Tous
ceux qui se confient en elles.
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Maison d'Israël, bénissez l'Éternel ! Maison d'Aaron,
bénissez l'Éternel !
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Maison de Lévi, bénissez l'Éternel ! Vous qui craignez
l'Éternel, bénissez l'Éternel !
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Que de Sion l'on bénisse l'Éternel, Qui habite à
Jérusalem ! Louez l'Éternel !
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Louez l'Éternel, car il est bon, Car sa miséricorde
dure à toujours !
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Louez le Dieu des dieux, Car sa miséricorde dure à
toujours !
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Louez le Seigneur des seigneurs, Car sa miséricorde
dure à toujours !
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Celui qui seul fait de grands prodiges, Car sa
miséricorde dure à toujours !
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Celui qui a fait les cieux avec intelligence, Car sa
miséricorde dure à toujours !
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Celui qui a étendu la terre sur les eaux, Car sa
miséricorde dure à toujours !
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Celui qui a fait les grands luminaires, Car sa
miséricorde dure à toujours !
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Le soleil pour présider au jour, Car sa miséricorde
dure à toujours !
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La lune et les étoiles pour présider à la nuit, Car sa
miséricorde dure à toujours !
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Celui qui frappa les Égyptiens dans leurs
premiers-nés, Car sa miséricorde dure à toujours !
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Et fit sortir Israël du milieu d'eux, Car sa
miséricorde dure à toujours !
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A main forte et à bras étendu, Car sa miséricorde dure
à toujours !
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Celui qui coupa en deux la mer Rouge, Car sa
miséricorde dure à toujours !
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Qui fit passer Israël au milieu d'elle, Car sa
miséricorde dure à toujours !
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Et précipita Pharaon et son armée dans la mer Rouge,
Car sa miséricorde dure à toujours !
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Celui qui conduisit son peuple dans le désert, Car sa
miséricorde dure à toujours !
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Celui qui frappa de grands rois, Car sa miséricorde
dure à toujours !
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Qui tua des rois puissants, Car sa miséricorde dure à
toujours !
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Sihon, roi des Amoréens, Car sa miséricorde dure à
toujours !
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Et Og, roi de Basan, Car sa miséricorde dure à
toujours !
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Et donna leur pays en héritage, Car sa miséricorde
dure à toujours !
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En héritage à Israël, son serviteur, Car sa
miséricorde dure à toujours !
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Celui qui se souvint de nous quand nous étions
humiliés, Car sa miséricorde dure à toujours !
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Et nous délivra de nos oppresseurs, Car sa miséricorde
dure à toujours !
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Celui qui donne la nourriture à toute chair, Car sa
miséricorde dure à toujours !
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Louez le Dieu des cieux, Car sa miséricorde dure à
toujours !
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Sur les bords des fleuves de Babylone, Nous étions
assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion.
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Aux saules de la contrée Nous avions suspendu nos
harpes.
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Là, nos vainqueurs nous demandaient des chants, Et nos
oppresseurs de la joie : Chantez-nous quelques-uns des
cantiques de Sion !
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Comment chanterions-nous les cantiques de l'Éternel
Sur une terre étrangère ?
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Si je t'oublie, Jérusalem, Que ma droite m'oublie
!
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Que ma langue s'attache à mon palais, Si je ne me
souviens de toi, Si je ne fais de Jérusalem Le principal
sujet de ma joie !
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Éternel, souviens-toi des enfants d'Édom, Qui, dans la
journée de Jérusalem, Disaient : Rasez, rasez Jusqu'à ses
fondements !
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Fille de Babylone, la dévastée, Heureux qui te rend la
pareille, Le mal que tu nous as fait !
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Heureux qui saisit tes enfants, Et les écrase sur le
roc !
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De David. Je te célèbre de tout mon coeur, Je chante
tes louanges en la présence de Dieu.
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Je me prosterne dans ton saint temple, Et je célèbre
ton nom, à cause de ta bonté et de ta fidélité, Car ta
renommée s'est accrue par l'accomplissement de tes
promesses.
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Le jour où je t'ai invoqué, tu m'as exaucé, Tu m'as
rassuré, tu as fortifié mon âme.
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Tous les rois de la terre te loueront, ô Éternel ! En
entendant les paroles de ta bouche ;
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Ils célébreront les voies de l'Éternel, Car la gloire
de l'Éternel est grande.
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L'Éternel est élevé : il voit les humbles, Et il
reconnaît de loin les orgueilleux.
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Quand je marche au milieu de la détresse, tu me rends
la vie, Tu étends ta main sur la colère de mes ennemis,
Et ta droite me sauve.
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L'Éternel agira en ma faveur. Éternel, ta bonté dure
toujours, N'abandonne pas les oeuvres de tes mains !
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Au chef des chantres. De David. Psaume. Éternel ! tu
me sondes et tu me connais,
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Tu sais quand je m'assieds et quand je me lève, Tu
pénètres de loin ma pensée ;
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Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu
pénètres toutes mes voies.
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Car la parole n'est pas sur ma langue, Que déjà, ô
Éternel ! tu la connais entièrement.
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Tu m'entoures par derrière et par devant, Et tu mets
ta main sur moi.
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|
Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma
portée, Elle est trop élevée pour que je puisse la
saisir.
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|
Où irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin
de ta face ?
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Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me couche au
séjour des morts, t'y voilà.
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Si je prends les ailes de l'aurore, Et que j'aille
habiter à l'extrémité de la mer,
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|
Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me
saisira.
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|
Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront, La
nuit devient lumière autour de moi ;
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|
Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, La
nuit brille comme le jour, Et les ténèbres comme la
lumière.
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|
C'est toi qui as formé mes reins, Qui m'as tissé dans
le sein de ma mère.
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|
Je te loue de ce que je suis une créature si
merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le
reconnaît bien.
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|
Mon corps n'était point caché devant toi, Lorsque j'ai
été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs
de la terre.
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|
Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me
voyaient ; Et sur ton livre étaient tous inscrits Les
jours qui m'étaient destinés, Avant qu'aucun d'eux
existât.
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|
|
Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables !
Que le nombre en est grand !
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|
Si je les compte, elles sont plus nombreuses que les
grains de sable. Je m'éveille, et je suis encore avec
toi.
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|
|
O Dieu, puisses-tu faire mourir le méchant ! Hommes de
sang, éloignez-vous de moi !
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|
Ils parlent de toi d'une manière criminelle, Ils
prennent ton nom pour mentir, eux, tes ennemis !
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Éternel, n'aurais-je pas de la haine pour ceux qui te
haïssent, Du dégoût pour ceux qui s'élèvent contre toi
?
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|
Je les hais d'une parfaite haine ; Ils sont pour moi
des ennemis.
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Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon coeur ! Éprouve-moi,
et connais mes pensées !
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Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et
conduis-moi sur la voie de l'éternité !
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(140 :1) Au chef des chantres. Psaume de David. (140
:2) Éternel, délivre-moi des hommes méchants !
Préserve-moi des hommes violents.
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(140 :3) Qui méditent de mauvais desseins dans leur
coeur, Et sont toujours prêts à faire la guerre !
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(140 :4) Ils aiguisent leur langue comme un serpent,
Ils ont sous leur lèvres un venin d'aspic. Pause.
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(140 :5) Éternel, garantis-moi des mains du méchant !
Préserve-moi des hommes violents, Qui méditent de me
faire tomber !
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(140 :6) Des orgueilleux me tendent un piège et des
filets, Ils placent des rets le long du chemin, Ils me
dressent des embûches. Pause.
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(140 :7) Je dis à l'Éternel : Tu es mon Dieu !
Éternel, prête l'oreille à la voix de mes supplications
!
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(140 :8) Éternel, Seigneur, force de mon salut ! Tu
couvres ma tête au jour du combat.
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(140 :9) Éternel, n'accomplis pas les désirs du
méchant, Ne laisse pas réussir ses projets, de peur qu'il
ne s'en glorifie ! Pause.
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(140 :10) Que sur la tête de ceux qui m'environnent
Retombe l'iniquité de leurs lèvres !
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(140 :11) Que des charbons ardents soient jetés sur
eux ! Qu'il les précipite dans le feu, Dans des abîmes,
d'où ils ne se relèvent plus !
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(140 :12) L'homme dont la langue est fausse ne
s'affermit pas sur la terre ; Et l'homme violent, le
malheur l'entraîne à sa perte.
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(140 :13) Je sais que l'Éternel fait droit au
misérable, Justice aux indigents.
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(140 :14) Oui, les justes célébreront ton nom, Les
hommes droits habiteront devant ta face.
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Psaume de David. Éternel, je t'invoque : viens en hâte
auprès de moi ! Prête l'oreille à ma voix, quand je
t'invoque !
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|
Que ma prière soit devant ta face comme l'encens, Et
l'élévation de mes mains comme l'offrande du soir !
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Éternel, mets une garde à ma bouche, Veille sur la
porte de mes lèvres !
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N'entraîne pas mon coeur à des choses mauvaises, A des
actions coupables avec les hommes qui font le mal, Et que
je ne prenne aucune part à leurs festins !
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|
Que le juste me frappe, c'est une faveur ; Qu'il me
châtie, c'est de l'huile sur ma tête : Ma tête ne se
détournera pas ; Mais de nouveau ma prière s'élèvera
contre leur méchanceté.
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|
Que leurs juges soient précipités le long des rochers,
Et l'on écoutera mes paroles, car elles sont
agréables.
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Comme quand on laboure et qu'on fend la terre, Ainsi
nos os sont dispersés à l'entrée du séjour des morts.
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C'est vers toi, Éternel, Seigneur ! que se tournent
mes yeux, C'est auprès de toi que je cherche un refuge :
N'abandonne pas mon âme !
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Garantis-moi du piège qu'ils me tendent, Et des
embûches de ceux qui font le mal !
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Que les méchants tombent dans leurs filets, Et que
j'échappe en même temps !
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(142 :1) Cantique de David. Lorsqu'il était dans la
caverne. Prière. (142 :2) De ma voix je crie à l'Éternel,
De ma voix j'implore l'Éternel.
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(142 :3) Je répands ma plainte devant lui, Je lui
raconte ma détresse.
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(142 :4) Quand mon esprit est abattu au dedans de moi,
Toi, tu connais mon sentier. Sur la route où je marche
Ils m'ont tendu un piège.
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(142 :5) Jette les yeux à droite, et regarde !
Personne ne me reconnaît, Tout refuge est perdu pour moi,
Nul ne prend souci de mon âme.
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(142 :6) Éternel ! c'est à toi que je crie. Je dis :
Tu es mon refuge, Mon partage sur la terre des
vivants.
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(142 :7) Sois attentif à mes cris ! Car je suis bien
malheureux. Délivre-moi de ceux qui me poursuivent ! Car
ils sont plus forts que moi.
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(142 :8) Tire mon âme de sa prison, Afin que je
célèbre ton nom ! Les justes viendront m'entourer, Quand
tu m'auras fait du bien.
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Psaume de David. Éternel, écoute ma prière, prête
l'oreille à mes supplications ! Exauce-moi dans ta
fidélité, dans ta justice !
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N'entre pas en jugement avec ton serviteur ! Car aucun
vivant n'est juste devant toi.
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L'ennemi poursuit mon âme, Il foule à terre ma vie ;
Il me fait habiter dans les ténèbres, Comme ceux qui sont
morts depuis longtemps.
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Mon esprit est abattu au dedans de moi, Mon coeur est
troublé dans mon sein.
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Je me souviens des jours d'autrefois, Je médite sur
toutes tes oeuvres, Je réfléchis sur l'ouvrage de tes
mains.
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J'étends mes mains vers toi ; Mon âme soupire après
toi, comme une terre desséchée. Pause.
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Hâte-toi de m'exaucer, ô Éternel ! Mon esprit se
consume. Ne me cache pas ta face ! Je serais semblable à
ceux qui descendent dans la fosse.
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Fais-moi dès le matin entendre ta bonté ! Car je me
confie en toi. Fais-moi connaître le chemin où je dois
marcher ! Car j'élève à toi mon âme.
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Délivre-moi de mes ennemis, ô Éternel ! Auprès de toi
je cherche un refuge.
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Enseigne-moi à faire ta volonté ! Car tu es mon Dieu.
Que ton bon esprit me conduise sur la voie droite !
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A cause de ton nom, Éternel, rends-moi la vie ! Dans
ta justice, retire mon âme de la détresse !
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Dans ta bonté, anéantis mes ennemis, Et fais périr
tous les oppresseurs de mon âme ! Car je suis ton
serviteur.
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De David. Béni soit l'Éternel, mon rocher, Qui exerce
mes mains au combat, Mes doigts à la bataille,
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Mon bienfaiteur et ma forteresse, Ma haute retraite et
mon libérateur, Mon bouclier, celui qui est mon refuge,
Qui m'assujettit mon peuple !
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Éternel, qu'est-ce que l'homme, pour que tu le
connaisses ? Le fils de l'homme, pour que tu prennes
garde à lui ?
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L'homme est semblable à un souffle, Ses jours sont
comme l'ombre qui passe.
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Éternel, abaisse tes cieux, et descends ! Touche les
montagnes, et qu'elles soient fumantes !
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Fais briller les éclairs, et disperse mes ennemis !
Lance tes flèches, et mets-les en déroute !
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Étends tes mains d'en haut ; Délivre-moi et sauve-moi
des grandes eaux, De la main des fils de l'étranger,
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Dont la bouche profère la fausseté, Et dont la droite
est une droite mensongère.
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O Dieu ! je te chanterai un cantique nouveau, Je te
célébrerai sur le luth à dix cordes.
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Toi, qui donnes le salut aux rois, Qui sauvas du
glaive meurtrier David, ton serviteur,
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Délivre-moi et sauve-moi de la main des fils de
l'étranger, Dont la bouche profère la fausseté, Et dont
la droite est une droite mensongère !...
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Nos fils sont comme des plantes Qui croissent dans
leur jeunesse ; Nos filles comme les colonnes sculptées
Qui font l'ornement des palais.
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Nos greniers sont pleins, Regorgeant de tout espèce de
provisions ; Nos troupeaux se multiplient par milliers,
par dix milliers, Dans nos campagnes ;
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Nos génisses sont fécondes ; Point de désastre, point
de captivité, Point de cris dans nos rues !
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Heureux le peuple pour qui il en est ainsi ! Heureux
le peuple dont l'Éternel est le Dieu !
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Louange. De David. Je t'exalterai, ô mon Dieu, mon roi
! Et je bénirai ton nom à toujours et à perpétuité.
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Chaque jour je te bénirai, Et je célébrerai ton nom à
toujours et à perpétuité.
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L'Éternel est grand et très digne de louange, Et sa
grandeur est insondable.
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Que chaque génération célèbre tes oeuvres, Et publie
tes hauts faits !
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Je dirai la splendeur glorieuse de ta majesté ; Je
chanterai tes merveilles.
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On parlera de ta puissance redoutable, Et je
raconterai ta grandeur.
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Qu'on proclame le souvenir de ton immense bonté, Et
qu'on célèbre ta justice !
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L'Éternel est miséricordieux et compatissant, Lent à
la colère et plein de bonté.
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L'Éternel est bon envers tous, Et ses compassions
s'étendent sur toutes ses oeuvres.
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Toutes tes oeuvres te loueront, ô Éternel ! Et tes
fidèles te béniront.
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Ils diront la gloire de ton règne, Et ils proclameront
ta puissance,
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Pour faire connaître aux fils de l'homme ta puissance
Et la splendeur glorieuse de ton règne.
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Ton règne est un règne de tous les siècles, Et ta
domination subsiste dans tous les âges.
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L'Éternel soutient tous ceux qui tombent, Et il
redresse tous ceux qui sont courbés.
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Les yeux de tous espèrent en toi, Et tu leur donnes la
nourriture en son temps.
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Tu ouvres ta main, Et tu rassasies à souhait tout ce
qui a vie.
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L'Éternel est juste dans toutes ses voies, Et
miséricordieux dans toutes ses oeuvres.
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L'Éternel est près de tous ceux qui l'invoquent, De
tous ceux qui l'invoquent avec sincérité ;
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Il accomplit les désirs de ceux qui le craignent, Il
entend leur cri et il les sauve.
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L'Éternel garde tous ceux qui l'aiment, Et il détruit
tous les méchants.
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Que ma bouche publie la louange de l'Éternel, Et que
toute chair bénisse son saint nom, A toujours et à
perpétuité !
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Louez l'Éternel ! Mon âme, loue l'Éternel !
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Je louerai l'Éternel tant que je vivrai, Je célébrerai
mon Dieu tant que j'existerai.
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Ne vous confiez pas aux grands, Aux fils de l'homme,
qui ne peuvent sauver.
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Leur souffle s'en va, ils rentrent dans la terre, Et
ce même jour leurs desseins périssent.
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Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob, Qui
met son espoir en l'Éternel, son Dieu !
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Il a fait les cieux et la terre, La mer et tout ce qui
s'y trouve. Il garde la fidélité à toujours.
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Il fait droit aux opprimés ; Il donne du pain aux
affamés ; L'Éternel délivre les captifs ;
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L'Éternel ouvre les yeux des aveugles ; L'Éternel
redresse ceux qui sont courbés ; L'Éternel aime les
justes.
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L'Éternel protège les étrangers, Il soutient
l'orphelin et la veuve, Mais il renverse la voie des
méchants.
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L'Éternel règne éternellement ; Ton Dieu, ô Sion !
subsiste d'âge en âge ! Louez l'Éternel !
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Louez l'Éternel ! Car il est beau de célébrer notre
Dieu, Car il est doux, il est bienséant de le louer.
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L'Éternel rebâtit Jérusalem, Il rassemble les exilés
d'Israël ;
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Il guérit ceux qui ont le coeur brisé, Et il panse
leurs blessures.
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Il compte le nombre des étoiles, Il leur donne à
toutes des noms.
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Notre Seigneur est grand, puissant par sa force, Son
intelligence n'a point de limite.
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L'Éternel soutient les malheureux, Il abaisse les
méchants jusqu'à terre.
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Chantez à l'Éternel avec actions de grâces, Célébrez
notre Dieu avec la harpe !
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Il couvre les cieux de nuages, Il prépare la pluie
pour la terre ; Il fait germer l'herbe sur les
montagnes.
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Il donne la nourriture au bétail, Aux petits du
corbeau quand ils crient,
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Ce n'est pas dans la vigueur du cheval qu'il se
complaît, Ce n'est pas dans les jambes de l'homme qu'il
met son plaisir ;
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L'Éternel aime ceux qui le craignent, Ceux qui
espèrent en sa bonté.
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Jérusalem, célèbre l'Éternel ! Sion, loue ton Dieu
!
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Car il affermit les barres de tes portes, Il bénit tes
fils au milieu de toi ;
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Il rend la paix à ton territoire, Il te rassasie du
meilleur froment.
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Il envoie ses ordres sur la terre : Sa parole court
avec vitesse
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Il donne la neige comme de la laine, Il répand la
gelée blanche comme de la cendre ;
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Il lance sa glace par morceaux ; Qui peut résister
devant son froid ?
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Il envoie sa parole, et il les fond ; Il fait souffler
son vent, et les eaux coulent.
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Il révèle sa parole à Jacob, Ses lois et ses
ordonnances à Israël ;
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Il n'a pas agi de même pour toutes les nations, Et
elles ne connaissent point ses ordonnances. Louez
l'Éternel !
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Louez l'Éternel ! Louez l'Éternel du haut des cieux !
Louez-le dans les lieux élevés !
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Louez-le, vous tous ses anges ! Louez-le, vous toutes
ses armées !
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Louez-le, soleil et lune ! Louez-le, vous toutes,
étoiles lumineuses !
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Louez-le, cieux des cieux, Et vous, eaux qui êtes
au-dessus des cieux !
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Qu'ils louent le nom de l'Éternel ! Car il a commandé,
et ils ont été créés.
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Il les a affermis pour toujours et à perpétuité ; Il a
donné des lois, et il ne les violera point.
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Louez l'Éternel du bas de la terre, Monstres marins,
et vous tous, abîmes,
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Feu et grêle, neige et brouillards, Vents impétueux,
qui exécutez ses ordres,
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Montagnes et toutes les collines, Arbres fruitiers et
tous les cèdres,
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Animaux et tout le bétail, Reptiles et oiseaux
ailés,
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Rois de la terre et tous les peuples, Princes et tous
les juges de la terre,
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Jeunes hommes et jeunes filles, Vieillards et enfants
!
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Qu'ils louent le nom de l'Éternel ! Car son nom seul
est élevé ; Sa majesté est au-dessus de la terre et des
cieux.
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Il a relevé la force de son peuple : Sujet de louange
pour tous ses fidèles, Pour les enfants d'Israël, du
peuple qui est près de lui. Louez l'Éternel !
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Louez l'Éternel ! Chantez à l'Éternel un cantique
nouveau ! Chantez ses louanges dans l'assemblée des
fidèles !
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Qu'Israël se réjouisse en celui qui l'a créé ! Que les
fils de Sion soient dans l'allégresse à cause de leur roi
!
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Qu'ils louent son nom avec des danses, Qu'ils le
célèbrent avec le tambourin et la harpe !
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Car l'Éternel prend plaisir à son peuple, Il glorifie
les malheureux en les sauvant.
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Que les fidèles triomphent dans la gloire, Qu'ils
poussent des cris de joie sur leur couche !
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Que les louanges de Dieu soient dans leur bouche, Et
le glaive à deux tranchants dans leur main,
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Pour exercer la vengeance sur les nations, Pour
châtier les peuples,
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Pour lier leurs rois avec des chaînes Et leurs grands
avec des ceps de fer,
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Pour exécuter contre eux le jugement qui est écrit !
C'est une gloire pour tous ses fidèles. Louez l'Éternel
!
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Louez l'Éternel ! Louez Dieu dans son sanctuaire !
Louez-le dans l'étendue, où éclate sa puissance !
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Louez-le pour ses hauts faits ! Louez-le selon
l'immensité de sa grandeur !
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Louez-le au son de la trompette ! Louez-le avec le
luth et la harpe !
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Louez-le avec le tambourin et avec des danses !
Louez-le avec les instruments à cordes et le chalumeau
!
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Louez-le avec les cymbales sonores ! Louez-le avec les
cymbales retentissantes !
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Que tout ce qui respire loue l'Éternel ! Louez
l'Éternel !
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