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Commencement de l'Évangile de Jésus Christ, Fils de
Dieu.
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Selon ce qui est écrit dans Ésaïe, le prophète :
Voici, j'envoie devant toi mon messager, Qui préparera
ton chemin ;
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C'est la voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses
sentiers.
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Jean parut, baptisant dans le désert, et prêchant le
baptême de repentance, pour la rémission des péchés.
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Tout le pays de Judée et tous les habitants de
Jérusalem se rendaient auprès de lui ; et, confessant
leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le
fleuve du Jourdain.
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Jean avait un vêtement de poils de chameau, et une
ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de
sauterelles et de miel sauvage.
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Il prêchait, disant : Il vient après moi celui qui est
plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier,
en me baissant, la courroie de ses souliers.
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Moi, je vous ai baptisés d'eau ; lui, il vous
baptisera du Saint Esprit.
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En ce temps-là, Jésus vint de Nazareth en Galilée, et
il fut baptisé par Jean dans le Jourdain.
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Au moment où il sortait de l'eau, il vit les cieux
s'ouvrir, et l'Esprit descendre sur lui comme une
colombe.
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Et une voix fit entendre des cieux ces paroles : Tu es
mon Fils bien-aimé, en toi j'ai mis toute mon
affection.
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Aussitôt, l'Esprit poussa Jésus dans le désert,
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où il passa quarante jours, tenté par Satan. Il était
avec les bêtes sauvages, et les anges le servaient.
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Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la
Galilée, prêchant l'Évangile de Dieu.
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Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de
Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne
nouvelle.
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Comme il passait le long de la mer de Galilée, il vit
Simon et André, frère de Simon, qui jetaient un filet
dans la mer ; car ils étaient pêcheurs.
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Jésus leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs
d'hommes.
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Aussitôt, ils laissèrent leurs filets, et le
suivirent.
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Étant allé un peu plus loin, il vit Jacques, fils de
Zébédée, et Jean, son frère, qui, eux aussi, étaient dans
une barque et réparaient les filets.
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Aussitôt, il les appela ; et, laissant leur père
Zébédée dans la barque avec les ouvriers, ils le
suivirent.
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Ils se rendirent à Capernaüm. Et, le jour du sabbat,
Jésus entra d'abord dans la synagogue, et il
enseigna.
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Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait
comme ayant autorité, et non pas comme les scribes.
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Il se trouva dans leur synagogue un homme qui avait un
esprit impur, et qui s'écria :
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Qu'y a-t-il entre nous et toi, Jésus de Nazareth ? Tu
es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es : le Saint de
Dieu.
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Jésus le menaça, disant : Tais-toi, et sors de cet
homme.
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Et l'esprit impur sortit de cet homme, en l'agitant
avec violence, et en poussant un grand cri.
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Tous furent saisis de stupéfaction, de sorte qu'il se
demandaient les uns aux autres : Qu'est-ce que ceci ? Une
nouvelle doctrine ! Il commande avec autorité même aux
esprits impurs, et ils lui obéissent !
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Et sa renommée se répandit aussitôt dans tous les
lieux environnants de la Galilée.
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En sortant de la synagogue, ils se rendirent avec
Jacques et Jean à la maison de Simon et d'André.
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La belle-mère de Simon était couchée, ayant la fièvre
; et aussitôt on parla d'elle à Jésus.
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S'étant approché, il la fit lever en lui prenant la
main, et à l'instant la fièvre la quitta. Puis elle les
servit.
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Le soir, après le coucher du soleil, on lui amena tous
les malades et les démoniaques.
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Et toute la ville était rassemblée devant sa
porte.
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Il guérit beaucoup de gens qui avaient diverses
maladies ; il chassa aussi beaucoup de démons, et il ne
permettait pas aux démons de parler, parce qu'ils le
connaissaient.
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Vers le matin, pendant qu'il faisait encore très
sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu
désert, où il pria.
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Simon et ceux qui étaient avec lui se mirent à sa
recherche ;
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et, quand ils l'eurent trouvé, ils lui dirent : Tous
te cherchent.
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Il leur répondit : Allons ailleurs, dans les bourgades
voisines, afin que j'y prêche aussi ; car c'est pour cela
que je suis sorti.
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Et il alla prêcher dans les synagogues, par toute la
Galilée, et il chassa les démons.
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Un lépreux vint à lui ; et, se jetant à genoux, il lui
dit d'un ton suppliant : Si tu le veux, tu peux me rendre
pur.
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Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha,
et dit : Je le veux, sois pur.
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Aussitôt la lèpre le quitta, et il fut purifié.
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Jésus le renvoya sur-le-champ, avec de sévères
recommandations,
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et lui dit : Garde-toi de rien dire à personne ; mais
va te montrer au sacrificateur, et offre pour ta
purification ce que Moïse a prescrit, afin que cela leur
serve de témoignage.
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Mais cet homme, s'en étant allé, se mit à publier
hautement la chose et à la divulguer, de sorte que Jésus
ne pouvait plus entrer publiquement dans une ville. Il se
tenait dehors, dans des lieux déserts, et l'on venait à
lui de toutes parts.
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Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On
apprit qu'il était à la maison,
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et il s'assembla un si grand nombre de personnes que
l'espace devant la porte ne pouvait plus les contenir. Il
leur annonçait la parole.
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Des gens vinrent à lui, amenant un paralytique porté
par quatre hommes.
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Comme ils ne pouvaient l'aborder, à cause de la foule,
ils découvrirent le toit de la maison où il était, et ils
descendirent par cette ouverture le lit sur lequel le
paralytique était couché.
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Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Mon
enfant, tes péchés sont pardonnés.
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Il y avait là quelques scribes, qui étaient assis, et
qui se disaient au dedans d'eux :
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Comment cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui
peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul ?
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Jésus, ayant aussitôt connu par son esprit ce qu'ils
pensaient au dedans d'eux, leur dit : Pourquoi avez-vous
de telles pensées dans vos coeurs ?
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Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique : Tes
péchés sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, prends ton
lit, et marche ?
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Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur
la terre le pouvoir de pardonner les péchés :
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Je te l'ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi,
prends ton lit, et va dans ta maison.
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Et, à l'instant, il se leva, prit son lit, et sortit
en présence de tout le monde, de sorte qu'ils étaient
tous dans l'étonnement et glorifiaient Dieu, disant :
Nous n'avons jamais rien vu de pareil.
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Jésus sortit de nouveau du côté de la mer. Toute la
foule venait à lui, et il les enseignait.
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En passant, il vit Lévi, fils d'Alphée, assis au
bureau des péages. Il lui dit : Suis-moi. Lévi se leva,
et le suivit.
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Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi,
beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie se
mirent aussi à table avec lui et avec ses disciples ; car
ils étaient nombreux, et l'avaient suivi.
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|
Les scribes et les pharisiens, le voyant manger avec
les publicains et les gens de mauvaise vie, dirent à ses
disciples : Pourquoi mange-t-il et boit-il avec les
publicains et les gens de mauvaise vie ?
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Ce que Jésus ayant entendu, il leur dit : Ce ne sont
pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin,
mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes,
mais des pécheurs.
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|
Les disciples de Jean et les pharisiens jeûnaient. Ils
vinrent dire à Jésus : Pourquoi les disciples de Jean et
ceux des pharisiens jeûnent-ils, tandis que tes disciples
ne jeûnent point ?
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Jésus leur répondit : Les amis de l'époux peuvent-ils
jeûner pendant que l'époux est avec eux ? Aussi longtemps
qu'ils ont avec eux l'époux, ils ne peuvent jeûner.
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|
Les jours viendront où l'époux leur sera enlevé, et
alors ils jeûneront en ce jour-là.
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Personne ne coud une pièce de drap neuf à un vieil
habit ; autrement, la pièce de drap neuf emporterait une
partie du vieux, et la déchirure serait pire.
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Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles
outres ; autrement, le vin fait rompre les outres, et le
vin et les outres sont perdus ; mais il faut mettre le
vin nouveau dans des outres neuves.
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Il arriva, un jour de sabbat, que Jésus traversa des
champs de blé. Ses disciples, chemin faisant, se mirent à
arracher des épis.
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Les pharisiens lui dirent : Voici, pourquoi font-ils
ce qui n'est pas permis pendant le sabbat ?
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Jésus leur répondit : N'avez-vous jamais lu ce que fit
David, lorsqu'il fut dans la nécessité et qu'il eut faim,
lui et ceux qui étaient avec lui ;
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comment il entra dans la maison de Dieu, du temps du
souverain sacrificateur Abiathar, et mangea les pains de
proposition, qu'il n'est permis qu'aux sacrificateurs de
manger, et en donna même à ceux qui étaient avec lui
!
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Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l'homme,
et non l'homme pour le sabbat,
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de sorte que le Fils de l'homme est maître même du
sabbat.
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Jésus entra de nouveau dans la synagogue. Il s'y
trouvait un homme qui avait la main sèche.
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Ils observaient Jésus, pour voir s'il le guérirait le
jour du sabbat : c'était afin de pouvoir l'accuser.
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Et Jésus dit à l'homme qui avait la main sèche :
Lève-toi, là au milieu.
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Puis il leur dit : Est-il permis, le jour du sabbat,
de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une
personne ou de la tuer ? Mais ils gardèrent le
silence.
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Alors, promenant ses regards sur eux avec indignation,
et en même temps affligé de l'endurcissement de leur
coeur, il dit à l'homme : Étends ta main. Il l'étendit,
et sa main fut guérie.
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Les pharisiens sortirent, et aussitôt ils se
consultèrent avec les hérodiens sur les moyens de le
faire périr.
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Jésus se retira vers la mer avec ses disciples. Une
grande multitude le suivit de la Galilée ;
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et de la Judée, et de Jérusalem, et de l'Idumée, et
d'au delà du Jourdain, et des environs de Tyr et de
Sidon, une grande multitude, apprenant tout ce qu'il
faisait, vint à lui.
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Il chargea ses disciples de tenir toujours à sa
disposition une petite barque, afin de ne pas être pressé
par la foule.
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Car, comme il guérissait beaucoup de gens, tous ceux
qui avaient des maladies se jetaient sur lui pour le
toucher.
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Les esprits impurs, quand ils le voyaient, se
prosternaient devant lui, et s'écriaient : Tu es le Fils
de Dieu.
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Mais il leur recommandait très sévèrement de ne pas le
faire connaître.
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Il monta ensuite sur la montagne ; il appela ceux
qu'il voulut, et ils vinrent auprès de lui.
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Il en établit douze, pour les avoir avec lui,
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et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser
les démons.
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Voici les douze qu'il établit : Simon, qu'il nomma
Pierre ;
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Jacques, fils de Zébédée, et Jean, frère de Jacques,
auxquels il donna le nom de Boanergès, qui signifie fils
du tonnerre ;
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André ; Philippe ; Barthélemy ; Matthieu ; Thomas ;
Jacques, fils d'Alphée ; Thaddée ; Simon le Cananite
;
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et Judas Iscariot, celui qui livra Jésus.
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Ils se rendirent à la maison, et la foule s'assembla
de nouveau, en sorte qu'ils ne pouvaient pas même prendre
leur repas.
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Les parents de Jésus, ayant appris ce qui se passait,
vinrent pour se saisir de lui ; car ils disaient : Il est
hors de sens.
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Et les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem,
dirent : Il est possédé de Béelzébul ; c'est par le
prince des démons qu'il chasse les démons.
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Jésus les appela, et leur dit sous forme de paraboles
: Comment Satan peut-il chasser Satan ?
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Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume
ne peut subsister ;
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et si une maison est divisée contre elle-même, cette
maison ne peut subsister.
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Si donc Satan se révolte contre lui-même, il est
divisé, et il ne peut subsister, mais c'en est fait de
lui.
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Personne ne peut entrer dans la maison d'un homme fort
et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme
fort ; alors il pillera sa maison.
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Je vous le dis en vérité, tous les péchés seront
pardonnés aux fils des hommes, et les blasphèmes qu'ils
auront proférés ;
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mais quiconque blasphémera contre le Saint Esprit
n'obtiendra jamais de pardon : il est coupable d'un péché
éternel.
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Jésus parla ainsi parce qu'ils disaient : Il est
possédé d'un esprit impur.
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Survinrent sa mère et ses frères, qui, se tenant
dehors, l'envoyèrent appeler.
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La foule était assise autour de lui, et on lui dit :
Voici, ta mère et tes frères sont dehors et te
demandent.
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Et il répondit : Qui est ma mère, et qui sont mes
frères ?
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Puis, jetant les regards sur ceux qui étaient assis
tout autour de lui : Voici, dit-il, ma mère et mes
frères.
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Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est
mon frère, ma soeur, et ma mère.
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Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer.
Une grande foule s'étant assemblée auprès de lui, il
monta et s'assit dans une barque, sur la mer. Toute la
foule était à terre sur le rivage.
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|
Il leur enseigna beaucoup de choses en paraboles, et
il leur dit dans son enseignement :
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Écoutez. Un semeur sortit pour semer.
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Comme il semait, une partie de la semence tomba le
long du chemin : les oiseaux vinrent, et la
mangèrent.
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Une autre partie tomba dans un endroit pierreux, où
elle n'avait pas beaucoup de terre ; elle leva aussitôt,
parce qu'elle ne trouva pas un sol profond ;
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mais, quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha,
faute de racines.
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Une autre partie tomba parmi les épines : les épines
montèrent, et l'étouffèrent, et elle ne donna point de
fruit.
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Une autre partie tomba dans la bonne terre : elle
donna du fruit qui montait et croissait, et elle rapporta
trente, soixante, et cent pour un.
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Puis il dit : Que celui qui a des oreilles pour
entendre entende.
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|
Lorsqu'il fut en particulier, ceux qui l'entouraient
avec les douze l'interrogèrent sur les paraboles.
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Il leur dit : C'est à vous qu'a été donné le mystère
du royaume de Dieu ; mais pour ceux qui sont dehors tout
se passe en paraboles,
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afin qu'en voyant ils voient et n'aperçoivent point,
et qu'en entendant ils entendent et ne comprennent point,
de peur qu'ils ne se convertissent, et que les péchés ne
leur soient pardonnés.
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|
Il leur dit encore : Vous ne comprenez pas cette
parabole ? Comment donc comprendrez-vous toutes les
paraboles ?
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Le semeur sème la parole.
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|
Les uns sont le long du chemin, où la parole est semée
; quand ils l'ont entendue, aussitôt Satan vient et
enlève la parole qui a été semée en eux.
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|
Les autres, pareillement, reçoivent la semence dans
les endroits pierreux ; quand ils entendent la parole,
ils la reçoivent d'abord avec joie ;
|
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|
|
mais ils n'ont pas de racine en eux-mêmes, ils
manquent de persistance, et, dès que survient une
tribulation ou une persécution à cause de la parole, ils
y trouvent une occasion de chute.
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|
|
D'autres reçoivent la semence parmi les épines ; ce
sont ceux qui entendent la parole,
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|
mais en qui les soucis du siècle, la séduction des
richesses et l'invasion des autres convoitises, étouffent
la parole, et la rendent infructueuse.
|
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|
|
D'autres reçoivent la semence dans la bonne terre ; ce
sont ceux qui entendent la parole, la reçoivent, et
portent du fruit, trente, soixante, et cent pour un.
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|
Il leur dit encore : Apporte-t-on la lampe pour la
mettre sous le boisseau, ou sous le lit ? N'est-ce pas
pour la mettre sur le chandelier ?
|
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|
Car il n'est rien de caché qui ne doive être
découvert, rien de secret qui ne doive être mis au
jour.
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|
Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il
entende.
|
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|
Il leur dit encore : Prenez garde à ce que vous
entendez. On vous mesurera avec la mesure dont vous vous
serez servis, et on y ajoutera pour vous.
|
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|
Car on donnera à celui qui a ; mais à celui qui n'a
pas on ôtera même ce qu'il a.
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|
Il dit encore : Il en est du royaume de Dieu comme
quand un homme jette de la semence en terre ;
|
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|
qu'il dorme ou qu'il veille, nuit et jour, la semence
germe et croît sans qu'il sache comment.
|
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|
La terre produit d'elle-même, d'abord l'herbe, puis
l'épi, puis le grain tout formé dans l'épi ;
|
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et, dès que le fruit est mûr, on y met la faucille,
car la moisson est là.
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|
Il dit encore : A quoi comparerons-nous le royaume de
Dieu, ou par quelle parabole le représenterons-nous ?
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|
Il est semblable à un grain de sénevé, qui, lorsqu'on
le sème en terre, est la plus petite de toutes les
semences qui sont sur la terre ;
|
|
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|
mais, lorsqu'il a été semé, il monte, devient plus
grand que tous les légumes, et pousse de grandes
branches, en sorte que les oiseaux du ciel peuvent
habiter sous son ombre.
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|
C'est par beaucoup de paraboles de ce genre qu'il leur
annonçait la parole, selon qu'ils étaient capables de
l'entendre.
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|
Il ne leur parlait point sans parabole ; mais, en
particulier, il expliquait tout à ses disciples.
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|
|
Ce même jour, sur le soir, Jésus leur dit : Passons à
l'autre bord.
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|
Après avoir renvoyé la foule, ils l'emmenèrent dans la
barque où il se trouvait ; il y avait aussi d'autres
barques avec lui.
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|
Il s'éleva un grand tourbillon, et les flots se
jetaient dans la barque, au point qu'elle se remplissait
déjà.
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Et lui, il dormait à la poupe sur le coussin. Ils le
réveillèrent, et lui dirent : Maître, ne t'inquiètes-tu
pas de ce que nous périssons ?
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S'étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer :
Silence ! tais-toi ! Et le vent cessa, et il y eut un
grand calme.
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|
Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous ainsi peur ?
Comment n'avez-vous point de foi ?
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Ils furent saisis d'une grande frayeur, et ils se
dirent les uns aux autres : Quel est donc celui-ci, à qui
obéissent même le vent et la mer ?
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|
Ils arrivèrent à l'autre bord de la mer, dans le pays
des Gadaréniens.
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Aussitôt que Jésus fut hors de la barque, il vint
au-devant de lui un homme, sortant des sépulcres, et
possédé d'un esprit impur.
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|
Cet homme avait sa demeure dans les sépulcres, et
personne ne pouvait plus le lier, même avec une
chaîne.
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|
Car souvent il avait eu les fers aux pieds et avait
été lié de chaînes, mais il avait rompu les chaînes et
brisé les fers, et personne n'avait la force de le
dompter.
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|
Il était sans cesse, nuit et jour, dans les sépulcres
et sur les montagnes, criant, et se meurtrissant avec des
pierres.
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Ayant vu Jésus de loin, il accourut, se prosterna
devant lui,
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et s'écria d'une voix forte : Qu'y a-t-il entre moi et
toi, Jésus, Fils du Dieu Très Haut ? Je t'en conjure au
nom de Dieu, ne me tourmente pas.
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|
Car Jésus lui disait : Sors de cet homme, esprit impur
!
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Et, il lui demanda : Quel est ton nom ? Légion est mon
nom, lui répondit-il, car nous sommes plusieurs.
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Et il le priait instamment de ne pas les envoyer hors
du pays.
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Il y avait là, vers la montagne, un grand troupeau de
pourceaux qui paissaient.
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Et les démons le prièrent, disant : Envoie-nous dans
ces pourceaux, afin que nous entrions en eux.
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Il le leur permit. Et les esprits impurs sortirent,
entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita
des pentes escarpées dans la mer : il y en avait environ
deux mille, et ils se noyèrent dans la mer.
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Ceux qui les faisaient paître s'enfuirent, et
répandirent la nouvelle dans la ville et dans les
campagnes. Les gens allèrent voir ce qui était
arrivé.
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Ils vinrent auprès de Jésus, et ils virent le
démoniaque, celui qui avait eu la légion, assis, vêtu, et
dans son bon sens ; et ils furent saisis de frayeur.
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Ceux qui avaient vu ce qui s'était passé leur
racontèrent ce qui était arrivé au démoniaque et aux
pourceaux.
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Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur
territoire.
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Comme il montait dans la barque, celui qui avait été
démoniaque lui demanda la permission de rester avec
lui.
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Jésus ne le lui permit pas, mais il lui dit : Va dans
ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le
Seigneur t'a fait, et comment il a eu pitié de toi.
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Il s'en alla, et se mit à publier dans la Décapole
tout ce que Jésus avait fait pour lui. Et tous furent
dans l'étonnement.
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Jésus dans la barque regagna l'autre rive, où une
grande foule s'assembla près de lui. Il était au bord de
la mer.
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Alors vint un des chefs de la synagogue, nommé Jaïrus,
qui, l'ayant aperçu, se jeta à ses pieds,
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et lui adressa cette instante prière : Ma petite fille
est à l'extrémité, viens, impose-lui les mains, afin
qu'elle soit sauvée et qu'elle vive.
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Jésus s'en alla avec lui. Et une grande foule le
suivait et le pressait.
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Or, il y avait une femme atteinte d'une perte de sang
depuis douze ans.
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Elle avait beaucoup souffert entre les mains de
plusieurs médecins, elle avait dépensé tout ce qu'elle
possédait, et elle n'avait éprouvé aucun soulagement,
mais était allée plutôt en empirant.
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Ayant entendu parler de Jésus, elle vint dans la foule
par derrière, et toucha son vêtement.
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Car elle disait : Si je puis seulement toucher ses
vêtements, je serai guérie.
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Au même instant la perte de sang s'arrêta, et elle
sentit dans son corps qu'elle était guérie de son
mal.
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Jésus connut aussitôt en lui-même qu'une force était
sortie de lui ; et, se retournant au milieu de la foule,
il dit : Qui a touché mes vêtements ?
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Ses disciples lui dirent : Tu vois la foule qui te
presse, et tu dis : Qui m'a touché ?
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Et il regardait autour de lui, pour voir celle qui
avait fait cela.
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La femme, effrayée et tremblante, sachant ce qui
s'était passé en elle, vint se jeter à ses pieds, et lui
dit toute la vérité.
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Mais Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t'a sauvée ; va
en paix, et sois guérie de ton mal.
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Comme il parlait encore, survinrent de chez le chef de
la synagogue des gens qui dirent : Ta fille est morte ;
pourquoi importuner davantage le maître ?
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Mais Jésus, sans tenir compte de ces paroles, dit au
chef de la synagogue : Ne crains pas, crois
seulement.
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Et il ne permit à personne de l'accompagner, si ce
n'est à Pierre, à Jacques, et à Jean, frère de
Jacques.
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Ils arrivèrent à la maison du chef de la synagogue, où
Jésus vit une foule bruyante et des gens qui pleuraient
et poussaient de grands cris.
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Il entra, et leur dit : Pourquoi faites-vous du bruit,
et pourquoi pleurez-vous ? L'enfant n'est pas morte, mais
elle dort.
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Et ils se moquaient de lui. Alors, ayant fait sortir
tout le monde, il prit avec lui le père et la mère de
l'enfant, et ceux qui l'avaient accompagné, et il entra
là où était l'enfant.
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Il la saisit par la main, et lui dit : Talitha koumi,
ce qui signifie : Jeune fille, lève-toi, je te le
dis.
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Aussitôt la jeune fille se leva, et se mit à marcher ;
car elle avait douze ans. Et ils furent dans un grand
étonnement.
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Jésus leur adressa de fortes recommandations, pour que
personne ne sût la chose ; et il dit qu'on donnât à
manger à la jeune fille.
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Jésus partit de là, et se rendit dans sa patrie. Ses
disciples le suivirent.
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Quand le sabbat fut venu, il se mit à enseigner dans
la synagogue. Beaucoup de gens qui l'entendirent étaient
étonnés et disaient : D'où lui viennent ces choses ?
Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et comment
de tels miracles se font-ils par ses mains ?
|
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|
|
N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le
frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? et ses
soeurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et il était
pour eux une occasion de chute.
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|
Mais Jésus leur dit : Un prophète n'est méprisé que
dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison.
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|
Il ne put faire là aucun miracle, si ce n'est qu'il
imposa les mains à quelques malades et les guérit.
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Et il s'étonnait de leur incrédulité. Jésus parcourait
les villages d'alentour, en enseignant.
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Alors il appela les douze, et il commença à les
envoyer deux à deux, en leur donnant pouvoir sur les
esprits impurs.
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Il leur prescrivit de ne rien prendre pour le voyage,
si ce n'est un bâton ; de n'avoir ni pain, ni sac, ni
monnaie dans la ceinture ;
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|
de chausser des sandales, et de ne pas revêtir deux
tuniques.
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|
Puis il leur dit : Dans quelque maison que vous
entriez, restez-y jusqu'à ce que vous partiez de ce
lieu.
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|
|
Et, s'il y a quelque part des gens qui ne vous
reçoivent ni ne vous écoutent, retirez-vous de là, et
secouez la poussière de vos pieds, afin que cela leur
serve de témoignage.
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|
Ils partirent, et ils prêchèrent la repentance.
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|
Ils chassaient beaucoup de démons, et ils oignaient
d'huile beaucoup de malades et les guérissaient.
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|
|
|
Le roi Hérode entendit parler de Jésus, dont le nom
était devenu célèbre, et il dit : Jean Baptiste est
ressuscité des morts, et c'est pour cela qu'il se fait
par lui des miracles.
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|
D'autres disaient : C'est Élie. Et d'autres disaient :
C'est un prophète comme l'un des prophètes.
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|
Mais Hérode, en apprenant cela, disait : Ce Jean que
j'ai fait décapiter, c'est lui qui est ressuscité.
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|
Car Hérode lui-même avait fait arrêter Jean, et
l'avait fait lier en prison, à cause d'Hérodias, femme de
Philippe, son frère, parce qu'il l'avait épousée,
|
|
|
|
|
et que Jean lui disait : Il ne t'est pas permis
d'avoir la femme de ton frère.
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|
Hérodias était irritée contre Jean, et voulait le
faire mourir.
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|
|
Mais elle ne le pouvait ; car Hérode craignait Jean,
le connaissant pour un homme juste et saint ; il le
protégeait, et, après l'avoir entendu, il était souvent
perplexe, et l'écoutait avec plaisir.
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|
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|
|
Cependant, un jour propice arriva, lorsque Hérode, à
l'anniversaire de sa naissance, donna un festin à ses
grands, aux chefs militaires et aux principaux de la
Galilée.
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|
La fille d'Hérodias entra dans la salle ; elle dansa,
et plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune
fille : Demande-moi ce que tu voudras, et je te le
donnerai.
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|
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|
|
Il ajouta avec serment : Ce que tu me demanderas, je
te le donnerai, fût-ce la moitié de mon royaume.
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|
Étant sortie, elle dit à sa mère : Que demanderais-je
? Et sa mère répondit : La tête de Jean Baptiste.
|
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Elle s'empressa de rentrer aussitôt vers le roi, et
lui fit cette demande : Je veux que tu me donnes à
l'instant, sur un plat, la tête de Jean Baptiste.
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|
Le roi fut attristé ; mais, à cause de ses serments et
des convives, il ne voulut pas lui faire un refus.
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|
Il envoya sur-le-champ un garde, avec ordre d'apporter
la tête de Jean Baptiste.
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|
Le garde alla décapiter Jean dans la prison, et
apporta la tête sur un plat. Il la donna à la jeune
fille, et la jeune fille la donna à sa mère.
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|
Les disciples de Jean, ayant appris cela, vinrent
prendre son corps, et le mirent dans un sépulcre.
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|
Les apôtres, s'étant rassemblés auprès de Jésus, lui
racontèrent tout ce qu'ils avaient fait et tout ce qu'ils
avaient enseigné.
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|
Jésus leur dit : Venez à l'écart dans un lieu désert,
et reposez-vous un peu. Car il y avait beaucoup d'allants
et de venants, et ils n'avaient même pas le temps de
manger.
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|
|
Ils partirent donc dans une barque, pour aller à
l'écart dans un lieu désert.
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|
|
Beaucoup de gens les virent s'en aller et les
reconnurent, et de toutes les villes on accourut à pied
et on les devança au lieu où ils se rendaient.
|
|
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|
|
Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande
foule, et fut ému de compassion pour eux, parce qu'ils
étaient comme des brebis qui n'ont point de berger ; et
il se mit à leur enseigner beaucoup de choses.
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|
|
|
|
Comme l'heure était déjà avancée, ses disciples
s'approchèrent de lui, et dirent : Ce lieu est désert, et
l'heure est déjà avancée ;
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|
renvoie-les, afin qu'ils aillent dans les campagnes et
dans les villages des environs, pour s'acheter de quoi
manger.
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|
Jésus leur répondit : Donnez-leur vous-mêmes à manger.
Mais ils lui dirent : Irions-nous acheter des pains pour
deux cents deniers, et leur donnerions-nous à manger
?
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|
|
Et il leur dit : Combien avez-vous de pains ? Allez
voir. Ils s'en assurèrent, et répondirent : Cinq, et deux
poissons.
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|
Alors il leur commanda de les faire tous asseoir par
groupes sur l'herbe verte,
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|
|
|
|
et ils s'assirent par rangées de cent et de
cinquante.
|
|
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|
|
Il prit les cinq pains et les deux poissons et, levant
les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit
les pains, et les donna aux disciples, afin qu'ils les
distribuassent à la foule. Il partagea aussi les deux
poissons entre tous.
|
|
|
|
|
Tous mangèrent et furent rassasiés,
|
|
|
|
|
et l'on emporta douze paniers pleins de morceaux de
pain et de ce qui restait des poissons.
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|
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|
|
Ceux qui avaient mangé les pains étaient cinq mille
hommes.
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|
|
Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans
la barque et à passer avant lui de l'autre côté, vers
Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule.
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|
|
|
Quand il l'eut renvoyée, il s'en alla sur la montagne,
pour prier.
|
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|
Le soir étant venu, la barque était au milieu de la
mer, et Jésus était seul à terre.
|
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|
|
Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer ; car
le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la
nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et
il voulait les dépasser.
|
|
|
|
|
Quand ils le virent marcher sur la mer, ils crurent
que c'étaient un fantôme, et ils poussèrent des cris
;
|
|
|
|
|
car ils le voyaient tous, et ils étaient troublés.
Aussitôt Jésus leur parla, et leur dit : Rassurez-vous,
c'est moi, n'ayez pas peur !
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|
|
|
|
Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent
cessa. Ils furent en eux-même tout stupéfaits et remplis
d'étonnement ;
|
|
|
|
|
car ils n'avaient pas compris le miracle des pains,
parce que leur coeur était endurci.
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|
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|
|
Après avoir traversé la mer, ils vinrent dans le pays
de Génésareth, et ils abordèrent.
|
|
|
|
|
Quand ils furent sortis de la barque, les gens, ayant
aussitôt reconnu Jésus,
|
|
|
|
|
parcoururent tous les environs, et l'on se mit à
apporter les malades sur des lits, partout où l'on
apprenait qu'il était.
|
|
|
|
|
En quelque lieu qu'il arrivât, dans les villages, dans
les villes ou dans les campagnes, on mettait les malades
sur les places publiques, et on le priait de leur
permettre seulement de toucher le bord de son vêtement.
Et tous ceux qui le touchaient étaient guéris.
|
|
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|
|
Les pharisiens et quelques scribes, venus de
Jérusalem, s'assemblèrent auprès de Jésus.
|
|
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|
|
Ils virent quelques-uns de ses disciples prendre leurs
repas avec des mains impures, c'est-à-dire, non
lavées.
|
|
|
|
|
Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas
sans s'être lavé soigneusement les mains, conformément à
la tradition des anciens ;
|
|
|
|
|
et, quand ils reviennent de la place publique, ils ne
mangent qu'après s'être purifiés. Ils ont encore beaucoup
d'autres observances traditionnelles, comme le lavage des
coupes, des cruches et des vases d'airain.
|
|
|
|
|
Et les pharisiens et les scribes lui demandèrent :
Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition
des anciens, mais prennent-ils leurs repas avec des mains
impures ?
|
|
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|
|
Jésus leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien
prophétisé sur vous, ainsi qu'il est écrit : Ce peuple
m'honore des lèvres, Mais son coeur est éloigné de
moi.
|
|
|
|
|
C'est en vain qu'ils m'honorent, En donnant des
préceptes qui sont des commandements d'hommes.
|
|
|
|
|
Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous
observez la tradition des hommes.
|
|
|
|
|
Il leur dit encore : Vous anéantissez fort bien le
commandement de Dieu, pour garder votre tradition.
|
|
|
|
|
Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et :
Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de
mort.
|
|
|
|
|
Mais vous, vous dites : Si un homme dit à son père ou
à sa mère : Ce dont j'aurais pu t'assister est corban,
c'est-à-dire, une offrande à Dieu,
|
|
|
|
|
vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou
pour sa mère,
|
|
|
|
|
annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition,
que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d'autres
choses semblables.
|
|
|
|
|
Ensuite, ayant de nouveau appelé la foule à lui, il
lui dit : Écoutez-moi tous, et comprenez.
|
|
|
|
|
Il n'est hors de l'homme rien qui, entrant en lui,
puisse le souiller ; mais ce qui sort de l'homme, c'est
ce qui le souille.
|
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|
|
|
Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il
entende.
|
|
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|
|
Lorsqu'il fut entré dans la maison, loin de la foule,
ses disciples l'interrogèrent sur cette parabole.
|
|
|
|
|
Il leur dit : Vous aussi, êtes-vous donc sans
intelligence ? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui
du dehors entre dans l'homme ne peut le souiller ?
|
|
|
|
|
Car cela n'entre pas dans son coeur, mais dans son
ventre, puis s'en va dans les lieux secrets, qui
purifient tous les aliments.
|
|
|
|
|
Il dit encore : Ce qui sort de l'homme, c'est ce qui
souille l'homme.
|
|
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|
|
Car c'est du dedans, c'est du coeur des hommes, que
sortent les mauvaises pensées, les adultères, les
impudicités, les meurtres,
|
|
|
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|
les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude,
le dérèglement, le regard envieux, la calomnie,
l'orgueil, la folie.
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|
|
|
|
Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et
souillent l'homme.
|
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|
|
Jésus, étant parti de là, s'en alla dans le territoire
de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison, désirant
que personne ne le sût ; mais il ne put rester caché.
|
|
|
|
|
Car une femme, dont la fille était possédée d'un
esprit impur, entendit parler de lui, et vint se jeter à
ses pieds.
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|
|
Cette femme était grecque, syro-phénicienne d'origine.
Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille. Jésus
lui dit :
|
|
|
|
|
Laisse d'abord les enfants se rassasier ; car il n'est
pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter
aux petits chiens.
|
|
|
|
|
Oui, Seigneur, lui répondit-elle, mais les petits
chiens, sous la table, mangent les miettes des
enfants.
|
|
|
|
|
Alors il lui dit : à cause de cette parole, va, le
démon est sorti de ta fille.
|
|
|
|
|
Et, quand elle rentra dans sa maison, elle trouva
l'enfant couchée sur le lit, le démon étant sorti.
|
|
|
|
|
Jésus quitta le territoire de Tyr, et revint par Sidon
vers la mer de Galilée, en traversant le pays de la
Décapole.
|
|
|
|
|
On lui amena un sourd, qui avait de la difficulté à
parler, et on le pria de lui imposer les mains.
|
|
|
|
|
Il le prit à part loin de la foule, lui mit les doigts
dans les oreilles, et lui toucha la langue avec sa propre
salive ;
|
|
|
|
|
puis, levant les yeux au ciel, il soupira, et dit :
Éphphatha, c'est-à-dire, ouvre-toi.
|
|
|
|
|
Aussitôt ses oreilles s'ouvrirent, sa langue se délia,
et il parla très bien.
|
|
|
|
|
Jésus leur recommanda de n'en parler à personne ; mais
plus il le leur recommanda, plus ils le publièrent.
|
|
|
|
|
Ils étaient dans le plus grand étonnement, et disaient
: Il fait tout à merveille ; même il fait entendre les
sourds, et parler les muets.
|
|
|
|
|
|
|
En ces jours-là, une foule nombreuse s'étant de
nouveau réunie et n'ayant pas de quoi manger, Jésus
appela les disciples, et leur dit :
|
|
|
|
|
Je suis ému de compassion pour cette foule ; car voilà
trois jours qu'ils sont près de moi, et ils n'ont rien à
manger.
|
|
|
|
|
Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces leur
manqueront en chemin ; car quelques-uns d'entre eux sont
venus de loin.
|
|
|
|
|
Ses disciples lui répondirent : Comment pourrait-on
les rassasier de pains, ici, dans un lieu désert ?
|
|
|
|
|
Jésus leur demanda : Combien avez-vous de pains ?
Sept, répondirent-ils.
|
|
|
|
|
Alors il fit asseoir la foule par terre, prit les sept
pains, et, après avoir rendu grâces, il les rompit, et
les donna à ses disciples pour les distribuer ; et ils
les distribuèrent à la foule.
|
|
|
|
|
Ils avaient encore quelques petits poissons, et Jésus,
ayant rendu grâces, les fit aussi distribuer.
|
|
|
|
|
Ils mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta
sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient.
|
|
|
|
|
Ils étaient environ quatre mille. Ensuite Jésus les
renvoya.
|
|
|
|
|
Aussitôt il monta dans la barque avec ses disciples,
et se rendit dans la contrée de Dalmanutha.
|
|
|
|
|
Les pharisiens survinrent, se mirent à discuter avec
Jésus, et, pour l'éprouver, lui demandèrent un signe
venant du ciel.
|
|
|
|
|
Jésus, soupirant profondément en son esprit, dit :
Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? Je
vous le dis en vérité, il ne sera point donné de signe à
cette génération.
|
|
|
|
|
Puis il les quitta, et remonta dans la barque, pour
passer sur l'autre bord.
|
|
|
|
|
Les disciples avaient oublié de prendre des pains ;
ils n'en avaient qu'un seul avec eux dans la barque.
|
|
|
|
|
Jésus leur fit cette recommandation : Gardez-vous avec
soin du levain des pharisiens et du levain d'Hérode.
|
|
|
|
|
Les disciples raisonnaient entre eux, et disaient :
C'est parce que nous n'avons pas de pains.
|
|
|
|
|
Jésus, l'ayant connu, leur dit : Pourquoi
raisonnez-vous sur ce que vous n'avez pas de pains ?
Etes-vous encore sans intelligence, et ne comprenez-vous
pas ?
|
|
|
|
|
Avez-vous le coeur endurci ? Ayant des yeux, ne
voyez-vous pas ? Ayant des oreilles, n'entendez-vous pas
? Et n'avez-vous point de mémoire ?
|
|
|
|
|
Quand j'ai rompu les cinq pains pour les cinq mille
hommes, combien de paniers pleins de morceaux avez-vous
emportés ? Douze, lui répondirent-ils.
|
|
|
|
|
Et quand j'ai rompu les sept pains pour les quatre
mille hommes, combien de corbeilles pleines de morceaux
avez-vous emportées ? Sept, répondirent-ils.
|
|
|
|
|
Et il leur dit : Ne comprenez-vous pas encore ?
|
|
|
|
|
Ils se rendirent à Bethsaïda ; et on amena vers Jésus
un aveugle, qu'on le pria de toucher.
|
|
|
|
|
Il prit l'aveugle par la main, et le conduisit hors du
village ; puis il lui mit de la salive sur les yeux, lui
imposa les mains, et lui demanda s'il voyait quelque
chose.
|
|
|
|
|
Il regarda, et dit : J'aperçois les hommes, mais j'en
vois comme des arbres, et qui marchent.
|
|
|
|
|
Jésus lui mit de nouveau les mains sur les yeux ; et,
quand l'aveugle regarda fixement, il fut guéri, et vit
tout distinctement.
|
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|
|
Alors Jésus le renvoya dans sa maison, en disant :
N'entre pas au village.
|
|
|
|
|
Jésus s'en alla, avec ses disciples, dans les villages
de Césarée de Philippe, et il leur posa en chemin cette
question : Qui dit-on que je suis ?
|
|
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|
|
Ils répondirent : Jean Baptiste ; les autres, Élie,
les autres, l'un des prophètes.
|
|
|
|
|
Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis
? Pierre lui répondit : Tu es le Christ.
|
|
|
|
|
Jésus leur recommanda sévèrement de ne dire cela de
lui à personne.
|
|
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|
|
Alors il commença à leur apprendre qu'il fallait que
le Fils de l'homme souffrît beaucoup, qu'il fût rejeté
par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par
les scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât
trois jours après.
|
|
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|
|
Il leur disait ces choses ouvertement. Et Pierre,
l'ayant pris à part, se mit à le reprendre.
|
|
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|
Mais Jésus, se retournant et regardant ses disciples,
réprimanda Pierre, et dit : Arrière de moi, Satan ! car
tu ne conçois pas les choses de Dieu, tu n'as que des
pensées humaines.
|
|
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|
Puis, ayant appelé la foule avec ses disciples, il
leur dit : Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il
renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il
me suive.
|
|
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Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais
celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne
nouvelle la sauvera.
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Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde,
s'il perd son âme ?
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Que donnerait un homme en échange de son âme ?
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Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au
milieu de cette génération adultère et pécheresse, le
Fils de l'homme aura aussi honte de lui, quand il viendra
dans la gloire de son Père, avec les saints anges.
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Il leur dit encore : Je vous le dis en vérité,
quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point,
qu'ils n'aient vu le royaume de Dieu venir avec
puissance.
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Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques
et Jean, et il les conduisit seuls à l'écart sur une
haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ;
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ses vêtements devinrent resplendissants, et d'une
telle blancheur qu'il n'est pas de foulon sur la terre
qui puisse blanchir ainsi.
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Élie et Moïse leur apparurent, s'entretenant avec
Jésus.
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Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Rabbi, il est
bon que nous soyons ici ; dressons trois tentes, une pour
toi, une pour Moïse, et une pour Élie.
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Car il ne savait que dire, l'effroi les ayant
saisis.
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Une nuée vint les couvrir, et de la nuée sortit une
voix : Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le !
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Aussitôt les disciples regardèrent tout autour, et ils
ne virent que Jésus seul avec eux.
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Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur
recommanda de ne dire à personne ce qu'ils avaient vu,
jusqu'à ce que le Fils de l'homme fût ressuscité des
morts.
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Ils retinrent cette parole, se demandant entre eux ce
que c'est que ressusciter des morts.
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Les disciples lui firent cette question : Pourquoi les
scribes disent-ils qu'il faut qu'Élie vienne premièrement
?
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Il leur répondit : Élie viendra premièrement, et
rétablira toutes choses. Et pourquoi est-il écrit du Fils
de l'homme qu'il doit souffrir beaucoup et être méprisé
?
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Mais je vous dis qu'Élie est venu, et qu'ils l'ont
traité comme ils ont voulu, selon qu'il est écrit de
lui.
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Lorsqu'ils furent arrivés près des disciples, ils
virent autour d'eux une grande foule, et des scribes qui
discutaient avec eux.
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Dès que la foule vit Jésus, elle fut surprise, et
accourut pour le saluer.
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Il leur demanda : Sur quoi discutez-vous avec eux
?
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Et un homme de la foule lui répondit : Maître, j'ai
amené auprès de toi mon fils, qui est possédé d'un esprit
muet.
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En quelque lieu qu'il le saisisse, il le jette par
terre ; l'enfant écume, grince des dents, et devient tout
raide. J'ai prié tes disciples de chasser l'esprit, et
ils n'ont pas pu.
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Race incrédule, leur dit Jésus, jusques à quand
serai-je avec vous ? jusques à quand vous supporterai-je
? Amenez-le-moi. On le lui amena.
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Et aussitôt que l'enfant vit Jésus, l'esprit l'agita
avec violence ; il tomba par terre, et se roulait en
écumant.
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Jésus demanda au père : Combien y a-t-il de temps que
cela lui arrive ? Depuis son enfance, répondit-il.
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Et souvent l'esprit l'a jeté dans le feu et dans l'eau
pour le faire périr. Mais, si tu peux quelque chose,
viens à notre secours, aie compassion de nous.
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Jésus lui dit : Si tu peux !... Tout est possible à
celui qui croit.
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Aussitôt le père de l'enfant s'écria : Je crois !
viens au secours de mon incrédulité !
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Jésus, voyant accourir la foule, menaça l'esprit
impur, et lui dit : Esprit muet et sourd, je te
l'ordonne, sors de cet enfant, et n'y rentre plus.
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Et il sortit, en poussant des cris, et en l'agitant
avec une grande violence. L'enfant devint comme mort, de
sorte que plusieurs disaient qu'il était mort.
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Mais Jésus, l'ayant pris par la main, le fit lever. Et
il se tint debout.
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Quand Jésus fut entré dans la maison, ses disciples
lui demandèrent en particulier : Pourquoi n'avons-nous pu
chasser cet esprit ?
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Il leur dit : Cette espèce-là ne peut sortir que par
la prière.
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Ils partirent de là, et traversèrent la Galilée. Jésus
ne voulait pas qu'on le sût.
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Car il enseignait ses disciples, et il leur dit : Le
Fils de l'homme sera livré entre les mains des hommes ;
ils le feront mourir, et, trois jours après qu'il aura
été mis à mort, il ressuscitera.
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|
Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole,
et ils craignaient de l'interroger.
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Ils arrivèrent à Capernaüm. Lorsqu'il fut dans la
maison, Jésus leur demanda : De quoi discutiez-vous en
chemin ?
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Mais ils gardèrent le silence, car en chemin ils
avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus
grand.
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Alors il s'assit, appela les douze, et leur dit : Si
quelqu'un veut être le premier, il sera le dernier de
tous et le serviteur de tous.
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|
Et il prit un petit enfant, le plaça au milieu d'eux,
et l'ayant pris dans ses bras, il leur dit :
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Quiconque reçoit en mon nom un de ces petits enfants
me reçoit moi-même ; et quiconque me reçoit, reçoit non
pas moi, mais celui qui m'a envoyé.
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Jean lui dit : Maître, nous avons vu un homme qui
chasse des démons en ton nom ; et nous l'en avons
empêché, parce qu'il ne nous suit pas.
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|
Ne l'en empêchez pas, répondit Jésus, car il n'est
personne qui, faisant un miracle en mon nom, puisse
aussitôt après parler mal de moi.
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|
Qui n'est pas contre nous est pour nous.
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|
Et quiconque vous donnera à boire un verre d'eau en
mon nom, parce que vous appartenez à Christ, je vous le
dis en vérité, il ne perdra point sa récompense.
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|
|
Mais, si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui
croient, il vaudrait mieux pour lui qu'on lui mît au cou
une grosse meule de moulin, et qu'on le jetât dans la
mer.
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|
|
Si ta main est pour toi une occasion de chute,
coupe-la ; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la
vie,
|
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que d'avoir les deux mains et d'aller dans la géhenne,
dans le feu qui ne s'éteint point.
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|
Si ton pied est pour toi une occasion de chute,
coupe-le ; mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la
vie,
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|
|
|
que d'avoir les deux pieds et d'être jeté dans la
géhenne, dans le feu qui ne s'éteint point.
|
|
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|
|
Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute,
arrache-le ; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume
de Dieu n'ayant qu'un oeil, que d'avoir deux yeux et
d'être jeté dans la géhenne,
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|
où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint
point.
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|
|
Car tout homme sera salé de feu.
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|
|
Le sel est une bonne chose ; mais si le sel devient
sans saveur, avec quoi l'assaisonnerez-vous ?
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|
Ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix les uns
avec les autres.
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|
Jésus, étant parti de là, se rendit dans le territoire
de la Judée au delà du Jourdain. La foule s'assembla de
nouveau près de lui, et selon sa coutume, il se mit
encore à l'enseigner.
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|
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|
|
Les pharisiens l'abordèrent ; et, pour l'éprouver, ils
lui demandèrent s'il est permis à un homme de répudiée sa
femme.
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Il leur répondit : Que vous a prescrit Moïse ?
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|
Moïse, dirent-ils, a permis d'écrire une lettre de
divorce et de répudier.
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|
Et Jésus leur dit : C'est à cause de la dureté de
votre coeur que Moïse vous a donné ce précepte.
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|
Mais au commencement de la création, Dieu fit l'homme
et la femme ;
|
|
|
|
|
c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère,
et s'attachera à sa femme,
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|
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|
et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne
sont plus deux, mais ils sont une seule chair.
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|
Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a
joint.
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|
|
Lorsqu'ils furent dans la maison, les disciples
l'interrogèrent encore là-dessus.
|
|
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|
Il leur dit : Celui qui répudie sa femme et qui en
épouse une autre, commet un adultère à son égard ;
|
|
|
|
|
et si une femme quitte son mari et en épouse un autre,
elle commet un adultère.
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|
|
On lui amena des petits enfants, afin qu'il les
touchât. Mais les disciples reprirent ceux qui les
amenaient.
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|
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|
Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit : Laissez
venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas
; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur
ressemblent.
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|
|
|
Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le
royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera
point.
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|
|
|
|
Puis il les prit dans ses bras, et les bénit, en leur
imposant les mains.
|
|
|
|
|
Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut,
et se jetant à genoux devant lui : Bon maître, lui
demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter la vie
éternelle ?
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|
|
|
|
Jésus lui dit : Pourquoi m'appelles-tu bon ? Il n'y a
de bon que Dieu seul.
|
|
|
|
|
Tu connais les commandements : Tu ne commettras point
d'adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ;
tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne feras tort à
personne ; honore ton père et ta mère.
|
|
|
|
|
Il lui répondit : Maître, j'ai observé toutes ces
choses dès ma jeunesse.
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|
|
|
|
Jésus, l'ayant regardé, l'aima, et lui dit : Il te
manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le
aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis
viens, et suis-moi.
|
|
|
|
|
Mais, affligé de cette parole, cet homme s'en alla
tout triste ; car il avait de grands biens.
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|
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|
Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples :
Qu'il sera difficile à ceux qui ont des richesses
d'entrer dans le royaume de Dieu !
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|
|
Les disciples furent étonnés de ce que Jésus parlait
ainsi. Et, reprenant, il leur dit : Mes enfants, qu'il
est difficile à ceux qui se confient dans les richesses
d'entrer dans le royaume de Dieu !
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|
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou
d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de
Dieu.
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|
Les disciples furent encore plus étonnés, et ils se
dirent les uns aux autres ; Et qui peut être sauvé ?
|
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|
Jésus les regarda, et dit : Cela est impossible aux
hommes, mais non à Dieu : car tout est possible à
Dieu.
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|
Pierre se mit à lui dire ; Voici, nous avons tout
quitté, et nous t'avons suivi.
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|
Jésus répondit : Je vous le dis en vérité, il n'est
personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de
la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses
soeurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses
terres,
|
|
|
|
|
ne reçoive au centuple, présentement dans ce
siècle-ci, des maisons, des frères, des soeurs, des
mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions,
et, dans le siècle à venir, la vie éternelle.
|
|
|
|
|
Plusieurs des premiers seront les derniers, et
plusieurs des derniers seront les premiers.
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|
Ils étaient en chemin pour monter à Jérusalem, et
Jésus allait devant eux. Les disciples étaient troublés,
et le suivaient avec crainte. Et Jésus prit de nouveau
les douze auprès de lui, et commença à leur dire ce qui
devait lui arriver :
|
|
|
|
|
Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme
sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes.
Ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux
païens,
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|
qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le
battront de verges, et le feront mourir ; et, trois jours
après, il ressuscitera.
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|
Les fils de Zébédée, Jacques et Jean, s'approchèrent
de Jésus, et lui dirent : Maître, nous voudrions que tu
fisses pour nous ce que nous te demanderons.
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|
Il leur dit : Que voulez-vous que je fasse pour vous
?
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|
Accorde-nous, lui dirent-ils, d'être assis l'un à ta
droite et l'autre à ta gauche, quand tu seras dans ta
gloire.
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|
|
|
|
Jésus leur répondit : Vous ne savez ce que vous
demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire,
ou être baptisés du baptême dont je dois être baptisé ?
Nous le pouvons, dirent-ils.
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|
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|
|
Et Jésus leur répondit : Il est vrai que vous boirez
la coupe que je dois boire, et que vous serez baptisés du
baptême dont je dois être baptisé ;
|
|
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|
|
mais pour ce qui est d'être assis à ma droite ou à ma
gauche, cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu'à
ceux à qui cela est réservé.
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|
Les dix, ayant entendu cela, commencèrent à s'indigner
contre Jacques et Jean.
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|
Jésus les appela, et leur dit : Vous savez que ceux
qu'on regarde comme les chefs des nations les
tyrannisent, et que les grands les dominent.
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|
Il n'en est pas de même au milieu de vous. Mais
quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre
serviteur ;
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|
|
|
et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il
soit l'esclave de tous.
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|
|
Car le Fils de l'homme est venu, non pour être servi,
mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de
plusieurs.
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|
|
Ils arrivèrent à Jéricho. Et, lorsque Jésus en sortit,
avec ses disciples et une assez grande foule, le fils de
Timée, Bartimée, mendiant aveugle, était assis au bord du
chemin.
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|
Il entendit que c'était Jésus de Nazareth, et il se
mit à crier ; Fils de David, Jésus aie pitié de moi !
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|
Plusieurs le reprenaient, pour le faire taire ; mais
il criait beaucoup plus fort ; Fils de David, aie pitié
de moi !
|
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|
Jésus s'arrêta, et dit : Appelez-le. Ils appelèrent
l'aveugle, en lui disant : Prends courage, lève-toi, il
t'appelle.
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|
L'aveugle jeta son manteau, et, se levant d'un bond,
vint vers Jésus.
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|
Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je
te fasse ? Rabbouni, lui répondit l'aveugle, que je
recouvre la vue.
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Et Jésus lui dit : Va, ta foi t'a sauvé.
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|
Aussitôt il recouvra la vue, et suivit Jésus dans le
chemin.
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|
Lorsqu'ils approchèrent de Jérusalem, et qu'ils furent
près de Bethphagé et de Béthanie, vers la montagne des
oliviers, Jésus envoya deux de ses disciples,
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|
|
en leur disant : Allez au village qui est devant vous
; dès que vous y serez entrés, vous trouverez un ânon
attaché, sur lequel aucun homme ne s'est encore assis ;
détachez-le, et amenez-le.
|
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|
|
Si quelqu'un vous dit : Pourquoi faites-vous cela ?
répondez : Le Seigneur en a besoin. Et à l'instant il le
laissera venir ici.
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Les disciples, étant allés, trouvèrent l'ânon attaché
dehors près d'une porte, au contour du chemin, et ils le
détachèrent.
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|
|
Quelques-uns de ceux qui étaient là leur dirent : Que
faites-vous ? pourquoi détachez-vous cet ânon ?
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|
Ils répondirent comme Jésus l'avait dit. Et on les
laissa aller.
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|
Ils amenèrent à Jésus l'ânon, sur lequel ils jetèrent
leurs vêtements, et Jésus s'assit dessus.
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|
Beaucoup de gens étendirent leurs vêtements sur le
chemin, et d'autres des branches qu'ils coupèrent dans
les champs.
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|
Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus
criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du
Seigneur !
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|
|
Béni soit le règne qui vient, le règne de David, notre
père ! Hosanna dans les lieux très hauts !
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|
|
Jésus entra à Jérusalem, dans le temple. Quand il eut
tout considéré, comme il était déjà tard, il s'en alla à
Béthanie avec les douze.
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|
|
Le lendemain, après qu'ils furent sortis de Béthanie,
Jésus eut faim.
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|
|
|
|
Apercevant de loin un figuier qui avait des feuilles,
il alla voir s'il y trouverait quelque chose ; et, s'en
étant approché, il ne trouva que des feuilles, car ce
n'était pas la saison des figues.
|
|
|
|
|
Prenant alors la parole, il lui dit : Que jamais
personne ne mange de ton fruit ! Et ses disciples
l'entendirent.
|
|
|
|
|
Ils arrivèrent à Jérusalem, et Jésus entra dans le
temple. Il se mit à chasser ceux qui vendaient et qui
achetaient dans le temple ; il renversa les tables des
changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons ;
|
|
|
|
|
et il ne laissait personne transporter aucun objet à
travers le temple.
|
|
|
|
|
Et il enseignait et disait : N'est-il pas écrit : Ma
maison sera appelée une maison de prière pour toutes les
nations ? Mais vous, vous en avez fait une caverne de
voleurs.
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|
|
|
|
Les principaux sacrificateurs et les scribes, l'ayant
entendu, cherchèrent les moyens de le faire périr ; car
ils le craignaient, parce que toute la foule était
frappée de sa doctrine.
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|
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|
|
Quand le soir fut venu, Jésus sortit de la ville.
|
|
|
|
|
Le matin, en passant, les disciples virent le figuier
séché jusqu'aux racines.
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|
|
Pierre, se rappelant ce qui s'était passé, dit à Jésus
: Rabbi, regarde, le figuier que tu as maudit a
séché.
|
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|
Jésus prit la parole, et leur dit : Ayez foi en
Dieu.
|
|
|
|
|
Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette
montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et
s'il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu'il
dit arrive, il le verra s'accomplir.
|
|
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|
|
C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous
demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et
vous le verrez s'accomplir.
|
|
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|
|
Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si
vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez, afin
que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi
vos offenses.
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|
|
|
Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans
les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos
offenses.
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|
|
|
|
Ils se rendirent de nouveau à Jérusalem, et, pendant
que Jésus se promenait dans le temple, les principaux
sacrificateurs, les scribes et les anciens, vinrent à
lui,
|
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|
|
et lui dirent : Par quelle autorité fais-tu ces
choses, et qui t'a donné l'autorité de les faire ?
|
|
|
|
|
Jésus leur répondit : Je vous adresserai aussi une
question ; répondez-moi, et je vous dirai par quelle
autorité je fais ces choses.
|
|
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|
|
Le baptême de Jean venait-il du ciel, ou des hommes ?
Répondez-moi.
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|
Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux : Si nous
répondons : Du ciel, il dira : Pourquoi donc n'avez-vous
pas cru en lui ?
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Et si nous répondons : Des hommes... Ils craignaient
le peuple, car tous tenaient réellement Jean pour un
prophète.
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|
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|
Alors ils répondirent à Jésus : Nous ne savons. Et
Jésus leur dit : Moi non plus, je ne vous dirai pas par
quelle autorité je fais ces choses.
|
|
|
|
|
|
|
Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles. Un
homme planta une vigne. Il l'entoura d'une haie, creusa
un pressoir, et bâtit une tour ; puis il l'afferma à des
vignerons, et quitta le pays.
|
|
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|
|
Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers
les vignerons, pour recevoir d'eux une part du produit de
la vigne.
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|
S'étant saisis de lui, ils le battirent, et le
renvoyèrent à vide.
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|
Il envoya de nouveau vers eux un autre serviteur ; ils
le frappèrent à la tête, et l'outragèrent.
|
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|
Il en envoya un troisième, qu'ils tuèrent ; puis
plusieurs autres, qu'ils battirent ou tuèrent.
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|
Il avait encore un fils bien-aimé ; il l'envoya vers
eux le dernier, en disant : Ils auront du respect pour
mon fils.
|
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|
Mais ces vignerons dirent entre eux : Voici l'héritier
; venez, tuons-le, et l'héritage sera à nous.
|
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Et ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent
hors de la vigne.
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|
Maintenant, que fera le maître de la vigne ? Il
viendra, fera périr les vignerons, et il donnera la vigne
à d'autres.
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|
|
N'avez-vous pas lu cette parole de l'Écriture : La
pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la
principale de l'angle ;
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|
|
C'est par la volonté du Seigneur qu'elle l'est
devenue, Et c'est un prodige à nos yeux ?
|
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|
Ils cherchaient à se saisir de lui, mais ils
craignaient la foule. Ils avaient compris que c'était
pour eux que Jésus avait dit cette parabole. Et ils le
quittèrent, et s'en allèrent.
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|
Ils envoyèrent auprès de Jésus quelques-uns des
pharisiens et des hérodiens, afin de le surprendre par
ses propres paroles.
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|
|
Et ils vinrent lui dire : Maître, nous savons que tu
es vrai, et que tu ne t'inquiètes de personne ; car tu ne
regardes pas à l'apparence des hommes, et tu enseignes la
voie de Dieu selon la vérité. Est-il permis, ou non, de
payer le tribut à César ? Devons-nous payer, ou ne pas
payer ?
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Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit :
Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, afin
que je le voie.
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Ils en apportèrent un ; et Jésus leur demanda : De qui
sont cette effigie et cette inscription ? De César, lui
répondirent-ils.
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Alors il leur dit : Rendez à César ce qui est à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard
dans l'étonnement.
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Les sadducéens, qui disent qu'il n'y a point de
résurrection, vinrent auprès de Jésus, et lui firent
cette question :
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Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si le
frère de quelqu'un meurt, et laisse une femme, sans avoir
d'enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une
postérité à son frère.
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Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et
mourut sans laisser de postérité.
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Le second prit la veuve pour femme, et mourut sans
laisser de postérité. Il en fut de même du troisième,
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et aucun des sept ne laissa de postérité. Après eux
tous, la femme mourut aussi.
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A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle la
femme ? Car les sept l'ont eue pour femme.
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Jésus leur répondit : N'êtes-vous pas dans l'erreur,
parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la
puissance de Dieu ?
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Car, à la résurrection des morts, les hommes ne
prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais
ils seront comme les anges dans les cieux.
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Pour ce qui est de la résurrection des morts,
n'avez-vous pas lu, dans le livre de Moïse, ce que Dieu
lui dit, à propos du buisson : Je suis le Dieu d'Abraham,
le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob ?
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Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants. Vous
êtes grandement dans l'erreur.
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Un des scribes, qui les avait entendus discuter,
sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens,
s'approcha, et lui demanda : Quel est le premier de tous
les commandements ?
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Jésus répondit : Voici le premier : Écoute, Israël, le
Seigneur, notre Dieu, est l'unique Seigneur ;
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et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton
coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute
ta force.
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Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme
toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand
que ceux-là.
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Le scribe lui dit : Bien, maître ; tu as dit avec
vérité que Dieu est unique, et qu'il n'y en a point
d'autre que lui,
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et que l'aimer de tout son coeur, de toute sa pensée,
de toute son âme et de toute sa force, et aimer son
prochain comme soi-même, c'est plus que tous les
holocaustes et tous les sacrifices.
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Jésus, voyant qu'il avait répondu avec intelligence,
lui dit : Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. Et
personne n'osa plus lui proposer des questions.
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Jésus, continuant à enseigner dans le temple, dit :
Comment les scribes disent-ils que le Christ est fils de
David ?
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David lui-même, animé par l'Esprit Saint, a dit : Le
Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite,
Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton
marchepied.
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David lui-même l'appelle Seigneur ; comment donc
est-il son fils ? Et une grande foule l'écoutait avec
plaisir.
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Il leur disait dans son enseignement : Gardez-vous des
scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à
être salués dans les places publiques ;
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qui recherchent les premiers sièges dans les
synagogues, et les premières places dans les festins
;
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qui dévorent les maisons des veuves, et qui font pour
l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus
sévèrement.
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Jésus, s'étant assis vis-à-vis du tronc, regardait
comment la foule y mettait de l'argent. Plusieurs riches
mettaient beaucoup.
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|
Il vint aussi une pauvre veuve, elle y mit deux
petites pièces, faisant un quart de sou.
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|
Alors Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit : Je
vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus
qu'aucun de ceux qui ont mis dans le tronc ;
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|
car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de
son nécessaire, tout ce qu'elle possédait, tout ce
qu'elle avait pour vivre.
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|
Lorsque Jésus sortit du temple, un de ses disciples
lui dit : Maître, regarde quelles pierres, et quelles
constructions !
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Jésus lui répondit : Vois-tu ces grandes constructions
? Il ne restera pas pierre sur pierre qui ne soit
renversée.
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Il s'assit sur la montagne des oliviers, en face du
temple. Et Pierre, Jacques, Jean et André lui firent en
particulier cette question :
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Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et à quel signe
connaîtra-t-on que toutes ces choses vont s'accomplir
?
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Jésus se mit alors à leur dire : Prenez garde que
personne ne vous séduise.
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Car plusieurs viendront sous mon nom, disant ; C'est
moi. Et ils séduiront beaucoup de gens.
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Quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de
guerres, ne soyez pas troublés, car il faut que ces
choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin.
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|
Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume
contre un royaume ; il y aura des tremblements de terre
en divers lieux, il y aura des famines. Ce ne sera que le
commencement des douleurs.
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|
|
|
Prenez garde à vous-mêmes. On vous livrera aux
tribunaux, et vous serez battus de verges dans les
synagogues ; vous comparaîtrez devant des gouverneurs et
devant des rois, à cause de moi, pour leur servir de
témoignage.
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|
|
Il faut premièrement que la bonne nouvelle soit
prêchée à toutes les nations.
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|
Quand on vous emmènera pour vous livrer, ne vous
inquiétez pas d'avance de ce que vous aurez à dire, mais
dites ce qui vous sera donné à l'heure même ; car ce
n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit Saint.
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|
Le frère livrera son frère à la mort, et le père son
enfant ; les enfants se soulèveront contre leurs parents,
et les feront mourir.
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|
Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom, mais
celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé.
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|
Lorsque vous verrez l'abomination de la désolation
établie là où elle ne doit pas être, -que celui qui lit
fasse attention, -alors, que ceux qui seront en Judée
fuient dans les montagnes ;
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que celui qui sera sur le toit ne descende pas et
n'entre pas pour prendre quelque chose dans sa maison
;
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et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas
en arrière pour prendre son manteau.
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|
Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles
qui allaiteront en ces jours-là !
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Priez pour que ces choses n'arrivent pas en hiver.
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|
Car la détresse, en ces jours, sera telle qu'il n'y en
a point eu de semblable depuis le commencement du monde
que Dieu a créé jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura
jamais.
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|
|
|
Et, si le Seigneur n'avait abrégé ces jours, personne
ne serait sauvé ; mais il les a abrégés, à cause des élus
qu'il a choisis.
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|
Si quelqu'un vous dit alors : "Le Christ est ici", ou
: "Il est là", ne le croyez pas.
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|
|
Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes
; ils feront des prodiges et des miracles pour séduire
les élus, s'il était possible.
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|
Soyez sur vos gardes : je vous ai tout annoncé
d'avance.
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|
|
Mais dans ces jours, après cette détresse, le soleil
s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière,
|
|
|
|
|
les étoiles tomberont du ciel, et les puissances qui
sont dans les cieux seront ébranlées.
|
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|
|
|
Alors on verra le Fils de l'homme venant sur les nuées
avec une grande puissance et avec gloire.
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|
Alors il enverra les anges, et il rassemblera les élus
des quatre vents, de l'extrémité de la terre jusqu'à
l'extrémité du ciel.
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|
Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier.
Dès que ses branches deviennent tendres, et que les
feuilles poussent, vous connaissez que l'été est
proche.
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|
|
De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez
que le Fils de l'homme est proche, à la porte.
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|
|
Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera
point, que tout cela n'arrive.
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|
|
Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne
passeront point.
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|
|
Pour ce qui est du jour ou de l'heure, personne ne le
sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père
seul.
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|
Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez
quand ce temps viendra.
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|
|
|
Il en sera comme d'un homme qui, partant pour un
voyage, laisse sa maison, remet l'autorité à ses
serviteurs, indique à chacun sa tâche, et ordonne au
portier de veiller.
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|
|
Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le
maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit,
ou au chant du coq, ou le matin ;
|
|
|
|
|
craignez qu'il ne vous trouve endormis, à son arrivée
soudaine.
|
|
|
|
|
Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez.
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|
|
|
|
La fête de Pâque et des pains sans levain devait avoir
lieu deux jours après. Les principaux sacrificateurs et
les scribes cherchaient les moyens d'arrêter Jésus par
ruse, et de le faire mourir.
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|
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|
|
Car ils disaient : Que ce ne soit pas pendant la fête,
afin qu'il n'y ait pas de tumulte parmi le peuple.
|
|
|
|
|
Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon
le lépreux, une femme entra, pendant qu'il se trouvait à
table. Elle tenait un vase d'albâtre, qui renfermait un
parfum de nard pur de grand prix ; et, ayant rompu le
vase, elle répandit le parfum sur la tête de Jésus.
|
|
|
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|
Quelques-uns exprimèrent entre eux leur indignation :
A quoi bon perdre ce parfum ?
|
|
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|
|
On aurait pu le vendre plus de trois cents deniers, et
les donner aux pauvres. Et ils s'irritaient contre cette
femme.
|
|
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|
|
Mais Jésus dit : Laissez-la. Pourquoi lui faites-vous
de la peine ? Elle a fait une bonne action à mon égard
;
|
|
|
|
|
car vous avez toujours les pauvres avec vous, et vous
pouvez leur faire du bien quand vous voulez, mais vous ne
m'avez pas toujours.
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|
|
Elle a fait ce qu'elle a pu ; elle a d'avance embaumé
mon corps pour la sépulture.
|
|
|
|
|
Je vous le dis en vérité, partout où la bonne nouvelle
sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en
mémoire de cette femme ce qu'elle a fait.
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|
|
Judas Iscariot, l'un des douze, alla vers les
principaux sacrificateurs, afin de leur livrer Jésus.
|
|
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|
Après l'avoir entendu, ils furent dans la joie, et
promirent de lui donner de l'argent. Et Judas cherchait
une occasion favorable pour le livrer.
|
|
|
|
|
Le premier jour des pains sans levain, où l'on
immolait la Pâque, les disciples de Jésus lui dirent : Où
veux-tu que nous allions te préparer la Pâque ?
|
|
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|
|
Et il envoya deux de ses disciples, et leur dit :
Allez à la ville ; vous rencontrerez un homme portant une
cruche d'eau, suivez-le.
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|
Quelque part qu'il entre, dites au maître de la maison
: Le maître dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque
avec mes disciples ?
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|
|
Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée
et toute prête : c'est là que vous nous préparerez la
Pâque.
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|
|
Les disciples partirent, arrivèrent à la ville, et
trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ; et ils
préparèrent la Pâque.
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|
|
Le soir étant venu, il arriva avec les douze.
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|
|
|
Pendant qu'ils étaient à table et qu'ils mangeaient,
Jésus dit : Je vous le dis en vérité, l'un de vous, qui
mange avec moi, me livrera.
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|
Ils commencèrent à s'attrister, et à lui dire, l'un
après l'autre : Est-ce moi ?
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|
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|
Il leur répondit : C'est l'un des douze, qui met avec
moi la main dans le plat.
|
|
|
|
|
Le Fils de l'homme s'en va selon ce qui est écrit de
lui. Mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme
est livré ! Mieux vaudrait pour cet homme qu'il ne fût
pas né.
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|
|
Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et,
après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna,
en disant : Prenez, ceci est mon corps.
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|
|
|
Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu
grâces, il la leur donna, et ils en burent tous.
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|
|
|
Et il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de
l'alliance, qui est répandu pour plusieurs.
|
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|
|
Je vous le dis en vérité, je ne boirai plus jamais du
fruit de la vigne, jusqu'au jour où je le boirai nouveau
dans le royaume de Dieu.
|
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|
Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent à
la montagne des oliviers.
|
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|
Jésus leur dit : Vous serez tous scandalisés ; car il
est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront
dispersées.
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|
Mais, après que je serai ressuscité, je vous
précéderai en Galilée.
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|
Pierre lui dit : Quand tous seraient scandalisés, je
ne serai pas scandalisé.
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|
Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, toi,
aujourd'hui, cette nuit même, avant que le coq chante
deux fois, tu me renieras trois fois.
|
|
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|
|
Mais Pierre reprit plus fortement : Quand il me
faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous
dirent la même chose.
|
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|
Ils allèrent ensuite dans un lieu appelé Gethsémané,
et Jésus dit à ses disciples : Asseyez-vous ici, pendant
que je prierai.
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|
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|
|
Il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il
commença à éprouver de la frayeur et des angoisses.
|
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|
|
|
Il leur dit : Mon âme est triste jusqu'à la mort ;
restez ici, et veillez.
|
|
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|
|
Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta
contre terre, et pria que, s'il était possible, cette
heure s'éloignât de lui.
|
|
|
|
|
Il disait : Abba, Père, toutes choses te sont
possibles, éloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non
pas ce que je veux, mais ce que tu veux.
|
|
|
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|
Et il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis,
et il dit à Pierre : Simon, tu dors ! Tu n'as pu veiller
une heure !
|
|
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|
|
Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en
tentation ; l'esprit est bien disposé, mais la chair est
faible.
|
|
|
|
|
Il s'éloigna de nouveau, et fit la même prière.
|
|
|
|
|
Il revint, et les trouva encore endormis ; car leurs
yeux étaient appesantis. Ils ne surent que lui
répondre.
|
|
|
|
|
Il revint pour la troisième fois, et leur dit : Dormez
maintenant, et reposez-vous ! C'est assez ! L'heure est
venue ; voici, le Fils de l'homme est livré aux mains des
pécheurs.
|
|
|
|
|
Levez-vous, allons ; voici, celui qui me livre
s'approche.
|
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|
|
|
Et aussitôt, comme il parlait encore, arriva Judas
l'un des douze, et avec lui une foule armée d'épées et de
bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs, par
les scribes et par les anciens.
|
|
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|
|
Celui qui le livrait leur avait donné ce signe : Celui
que je baiserai, c'est lui ; saisissez-le, et emmenez-le
sûrement.
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|
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|
|
Dès qu'il fut arrivé, il s'approcha de Jésus, disant :
Rabbi ! Et il le baisa.
|
|
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|
|
Alors ces gens mirent la main sur Jésus, et le
saisirent.
|
|
|
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|
Un de ceux qui étaient là, tirant l'épée, frappa le
serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta
l'oreille.
|
|
|
|
|
Jésus, prenant la parole, leur dit : Vous êtes venus,
comme après un brigand, avec des épées et des bâtons,
pour vous emparer de moi.
|
|
|
|
|
J'étais tous les jours parmi vous, enseignant dans le
temple, et vous ne m'avez pas saisi. Mais c'est afin que
les Écritures soient accomplies.
|
|
|
|
|
Alors tous l'abandonnèrent, et prirent la fuite.
|
|
|
|
|
Un jeune homme le suivait, n'ayant sur le corps qu'un
drap. On se saisit de lui ;
|
|
|
|
|
mais il lâcha son vêtement, et se sauva tout nu.
|
|
|
|
|
Ils emmenèrent Jésus chez le souverain sacrificateur,
où s'assemblèrent tous les principaux sacrificateurs, les
anciens et les scribes.
|
|
|
|
|
Pierre le suivit de loin jusque dans l'intérieur de la
cour du souverain sacrificateur ; il s'assit avec les
serviteurs, et il se chauffait près du feu.
|
|
|
|
|
Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin
cherchaient un témoignage contre Jésus, pour le faire
mourir, et ils n'en trouvaient point ;
|
|
|
|
|
car plusieurs rendaient de faux témoignages contre
lui, mais les témoignages ne s'accordaient pas.
|
|
|
|
|
Quelques-uns se levèrent, et portèrent un faux
témoignage contre lui, disant :
|
|
|
|
|
Nous l'avons entendu dire : Je détruirai ce temple
fait de main d'homme, et en trois jours j'en bâtirai un
autre qui ne sera pas fait de main d'homme.
|
|
|
|
|
Même sur ce point-là leur témoignage ne s'accordait
pas.
|
|
|
|
|
Alors le souverain sacrificateur, se levant au milieu
de l'assemblée, interrogea Jésus, et dit : Ne réponds-tu
rien ? Qu'est-ce que ces gens déposent contre toi ?
|
|
|
|
|
Jésus garda le silence, et ne répondit rien. Le
souverain sacrificateur l'interrogea de nouveau, et lui
dit : Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ?
|
|
|
|
|
Jésus répondit : Je le suis. Et vous verrez le Fils de
l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et
venant sur les nuées du ciel.
|
|
|
|
|
Alors le souverain sacrificateur déchira ses
vêtements, et dit : Qu'avons-nous encore besoin de
témoins ?
|
|
|
|
|
Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble ?
Tous le condamnèrent comme méritant la mort.
|
|
|
|
|
Et quelques-uns se mirent à cracher sur lui, à lui
voiler le visage et à le frapper à coups de poing, en lui
disant : Devine ! Et les serviteurs le reçurent en lui
donnant des soufflets.
|
|
|
|
|
Pendant que Pierre était en bas dans la cour, il vint
une des servantes du souverain sacrificateur.
|
|
|
|
|
Voyant Pierre qui se chauffait, elle le regarda, et
lui dit : Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth.
|
|
|
|
|
Il le nia, disant : Je ne sais pas, je ne comprends
pas ce que tu veux dire. Puis il sortit pour aller dans
le vestibule. Et le coq chanta.
|
|
|
|
|
La servante, l'ayant vu, se mit de nouveau à dire à
ceux qui étaient présents : Celui-ci est de ces gens-là.
Et il le nia de nouveau.
|
|
|
|
|
Peu après, ceux qui étaient présents dirent encore à
Pierre : Certainement tu es de ces gens-là, car tu es
Galiléen.
|
|
|
|
|
Alors il commença à faire des imprécations et à jurer
: Je ne connais pas cet homme dont vous parlez.
|
|
|
|
|
Aussitôt, pour la seconde fois, le coq chanta. Et
Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite :
Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois
fois. Et en y réfléchissant, il pleurait.
|
|
|
|
|
|
|
Dès le matin, les principaux sacrificateurs tinrent
conseil avec les anciens et les scribes, et tout le
sanhédrin. Après avoir lié Jésus, ils l'emmenèrent, et le
livrèrent à Pilate.
|
|
|
|
|
Pilate l'interrogea : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus
lui répondit : Tu le dis.
|
|
|
|
|
Les principaux sacrificateurs portaient contre lui
plusieurs accusations.
|
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|
|
|
Pilate l'interrogea de nouveau : Ne réponds-tu rien ?
Vois de combien de choses ils t'accusent.
|
|
|
|
|
Et Jésus ne fit plus aucune réponse, ce qui étonna
Pilate.
|
|
|
|
|
A chaque fête, il relâchait un prisonnier, celui que
demandait la foule.
|
|
|
|
|
Il y avait en prison un nommé Barabbas avec ses
complices, pour un meurtre qu'ils avaient commis dans une
sédition.
|
|
|
|
|
La foule, étant montée, se mit à demander ce qu'il
avait coutume de leur accorder.
|
|
|
|
|
Pilate leur répondit : Voulez-vous que je vous relâche
le roi des Juif ?
|
|
|
|
|
Car il savait que c'était par envie que les principaux
sacrificateurs l'avaient livré.
|
|
|
|
|
Mais les chefs des sacrificateurs excitèrent la foule,
afin que Pilate leur relâchât plutôt Barabbas.
|
|
|
|
|
Pilate, reprenant la parole, leur dit : Que
voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez
le roi des Juifs ?
|
|
|
|
|
Ils crièrent de nouveau : Crucifie-le !
|
|
|
|
|
Pilate leur dit : Quel mal a-t-il fait ? Et ils
crièrent encore plus fort : Crucifie-le !
|
|
|
|
|
Pilate, voulant satisfaire la foule, leur relâcha
Barabbas ; et, après avoir fait battre de verges Jésus,
il le livra pour être crucifié.
|
|
|
|
|
Les soldats conduisirent Jésus dans l'intérieur de la
cour, c'est-à-dire, dans le prétoire, et ils assemblèrent
toute la cohorte.
|
|
|
|
|
Ils le revêtirent de pourpre, et posèrent sur sa tête
une couronne d'épines, qu'ils avaient tressée.
|
|
|
|
|
Puis ils se mirent à le saluer : Salut, roi des Juifs
!
|
|
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|
|
Et ils lui frappaient la tête avec un roseau,
crachaient sur lui, et, fléchissant les genoux, ils se
prosternaient devant lui.
|
|
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|
|
Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent la
pourpre, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour
le crucifier.
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|
Ils forcèrent à porter la croix de Jésus un passant
qui revenait des champs, Simon de Cyrène, père
d'Alexandre et de Rufus ;
|
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|
et ils conduisirent Jésus au lieu nommé Golgotha, ce
qui signifie lieu du crâne.
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|
|
Ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de myrrhe, mais
il ne le prit pas.
|
|
|
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|
Ils le crucifièrent, et se partagèrent ses vêtements,
en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait.
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C'était la troisième heure, quand ils le
crucifièrent.
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L'inscription indiquant le sujet de sa condamnation
portait ces mots : Le roi des Juifs.
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Ils crucifièrent avec lui deux brigands, l'un à sa
droite, et l'autre à sa gauche.
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Ainsi fut accompli ce que dit l'Écriture : Il a été
mis au nombre des malfaiteurs.
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Les passants l'injuriaient, et secouaient la tête, en
disant : Hé ! toi qui détruis le temple, et qui le
rebâtis en trois jours,
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sauve-toi toi-même, en descendant de la croix !
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Les principaux sacrificateurs aussi, avec les scribes,
se moquaient entre eux, et disaient : Il a sauvé les
autres, et il ne peut se sauver lui-même !
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Que le Christ, le roi d'Israël, descende maintenant de
la croix, afin que nous voyions et que nous croyions !
Ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient
aussi.
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La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres
sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure.
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Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte
: Éloï, Éloï, lama sabachthani ? ce qui signifie : Mon
Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
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Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu,
dirent : Voici, il appelle Élie.
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Et l'un d'eux courut remplir une éponge de vinaigre,
et, l'ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire, en
disant : Laissez, voyons si Élie viendra le
descendre.
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Mais Jésus, ayant poussé un grand cri, expira.
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Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut
jusqu'en bas.
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Le centenier, qui était en face de Jésus, voyant qu'il
avait expiré de la sorte, dit : Assurément, cet homme
était Fils de Dieu.
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Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin.
Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de
Jacques le mineur et de Joses, et Salomé,
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qui le suivaient et le servaient lorsqu'il était en
Galilée, et plusieurs autres qui étaient montées avec lui
à Jérusalem.
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Le soir étant venu, comme c'était la préparation,
c'est-à-dire, la veille du sabbat, -
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arriva Joseph d'Arimathée, conseiller de distinction,
qui lui-même attendait aussi le royaume de Dieu. Il osa
se rendre vers Pilate, pour demander le corps de
Jésus.
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Pilate s'étonna qu'il fût mort si tôt ; fit venir le
centenier et lui demanda s'il était mort depuis
longtemps.
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S'en étant assuré par le centenier, il donna le corps
à Joseph.
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Et Joseph, ayant acheté un linceul, descendit Jésus de
la croix, l'enveloppa du linceul, et le déposa dans un
sépulcre taillé dans le roc. Puis il roula une pierre à
l'entrée du sépulcre.
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Marie de Magdala, et Marie, mère de Joses, regardaient
où on le mettait.
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Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie,
mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin
d'aller embaumer Jésus.
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Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au
sépulcre, de grand matin, comme le soleil venait de se
lever.
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Elles disaient entre elles : Qui nous roulera la
pierre loin de l'entrée du sépulcre ?
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Et, levant les yeux, elles aperçurent que la pierre,
qui était très grande, avait été roulée.
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Elles entrèrent dans le sépulcre, virent un jeune
homme assis à droite vêtu d'une robe blanche, et elles
furent épouvantées.
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Il leur dit : Ne vous épouvantez pas ; vous cherchez
Jésus de Nazareth, qui a été crucifié ; il est
ressuscité, il n'est point ici ; voici le lieu où on
l'avait mis.
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Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu'il vous
précède en Galilée : c'est là que vous le verrez, comme
il vous l'a dit.
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Elles sortirent du sépulcre et s'enfuirent. La peur et
le trouble les avaient saisies ; et elles ne dirent rien
à personne, à cause de leur effroi.
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Jésus, étant ressuscité le matin du premier jour de la
semaine, apparut d'abord à Marie de Magdala, de laquelle
il avait chassé sept démons.
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Elle alla en porter la nouvelle à ceux qui avaient été
avec lui, et qui s'affligeaient et pleuraient.
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Quand ils entendirent qu'il vivait, et qu'elle l'avait
vu, ils ne le crurent point.
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Après cela, il apparut, sous une autre forme, à deux
d'entre eux qui étaient en chemin pour aller à la
campagne.
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Ils revinrent l'annoncer aux autres, qui ne les
crurent pas non plus.
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Enfin, il apparut aux onze, pendant qu'ils étaient à
table ; et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté
de leur coeur, parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui
l'avaient vu ressuscité.
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Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez
la bonne nouvelle à toute la création.
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Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais
celui qui ne croira pas sera condamné.
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Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront
cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils
parleront de nouvelles langues ;
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ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque
breuvage mortel, il ne leur feront point de mal ; ils
imposeront les mains aux malades, et les malades, seront
guéris.
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Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au
ciel, et il s'assit à la droite de Dieu.
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Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur
travaillait avec eux, et confirmait la parole par les
miracles qui l'accompagnaient...
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