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Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des
événements qui se sont accomplis parmi nous,
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suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été des
témoins oculaires dès le commencement et sont devenus des
ministres de la parole,
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il m'a aussi semblé bon, après avoir fait des
recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur
origine, de te les exposer par écrit d'une manière
suivie, excellent Théophile,
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afin que tu reconnaisses la certitude des
enseignements que tu as reçus.
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Du temps d'Hérode, roi de Judée, il y avait un
sacrificateur, nommé Zacharie, de la classe d'Abia ; sa
femme était d'entre les filles d'Aaron, et s'appelait
Élisabeth.
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Tous deux étaient justes devant Dieu, observant d'une
manière irréprochable tous les commandements et toutes
les ordonnances du Seigneur.
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Ils n'avaient point d'enfants, parce qu'Élisabeth
était stérile ; et ils étaient l'un et l'autre avancés en
âge.
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Or, pendant qu'il s'acquittait de ses fonctions devant
Dieu, selon le tour de sa classe, il fut appelé par le
sort,
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d'après la règle du sacerdoce, à entrer dans le temple
du Seigneur pour offrir le parfum.
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Toute la multitude du peuple était dehors en prière, à
l'heure du parfum.
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Alors un ange du Seigneur apparut à Zacharie, et se
tint debout à droite de l'autel des parfums.
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Zacharie fut troublé en le voyant, et la frayeur
s'empara de lui.
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Mais l'ange lui dit : Ne crains point, Zacharie ; car
ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t'enfantera
un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.
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Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et
plusieurs se réjouiront de sa naissance.
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Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni
vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l'Esprit
Saint dès le sein de sa mère ;
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il ramènera plusieurs des fils d'Israël au Seigneur,
leur Dieu ;
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il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance
d'Élie, pour ramener les coeurs des pères vers les
enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de
préparer au Seigneur un peuple bien disposé.
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Zacharie dit à l'ange : A quoi reconnaîtrai-je cela ?
Car je suis vieux, et ma femme est avancée en âge.
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L'ange lui répondit : Je suis Gabriel, je me tiens
devant Dieu ; j'ai été envoyé pour te parler, et pour
t'annoncer cette bonne nouvelle.
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Et voici, tu seras muet, et tu ne pourras parler
jusqu'au jour où ces choses arriveront, parce que tu n'as
pas cru à mes paroles, qui s'accompliront en leur
temps.
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Cependant, le peuple attendait Zacharie, s'étonnant de
ce qu'il restait si longtemps dans le temple.
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Quand il sortit, il ne put leur parler, et ils
comprirent qu'il avait eu une vision dans le temple ; il
leur faisait des signes, et il resta muet.
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Lorsque ses jours de service furent écoulés, il s'en
alla chez lui.
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Quelque temps après, Élisabeth, sa femme, devint
enceinte. Elle se cacha pendant cinq mois, disant :
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C'est la grâce que le Seigneur m'a faite, quand il a
jeté les yeux sur moi pour ôter mon opprobre parmi les
hommes.
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Au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
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auprès d'une vierge fiancée à un homme de la maison de
David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie.
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L'ange entra chez elle, et dit : Je te salue, toi à
qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi.
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Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que
pouvait signifier une telle salutation.
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L'ange lui dit : Ne crains point, Marie ; car tu as
trouvé grâce devant Dieu.
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Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un
fils, et tu lui donneras le nom de Jésus.
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Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le
Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son
père.
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Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et
son règne n'aura point de fin.
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Marie dit à l'ange : Comment cela se fera-t-il,
puisque je ne connais point d'homme ?
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L'ange lui répondit : Le Saint Esprit viendra sur toi,
et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre.
C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera
appelé Fils de Dieu.
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Voici, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un
fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile
est dans son sixième mois.
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Car rien n'est impossible à Dieu.
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Marie dit : Je suis la servante du Seigneur ; qu'il me
soit fait selon ta parole ! Et l'ange la quitta.
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Dans ce même temps, Marie se leva, et s'en alla en
hâte vers les montagnes, dans une ville de Juda.
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Elle entra dans la maison de Zacharie, et salua
Élisabeth.
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Dès qu'Élisabeth entendit la salutation de Marie, son
enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du
Saint Esprit.
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Elle s'écria d'une voix forte : Tu es bénie entre les
femmes, et le fruit de ton sein est béni.
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Comment m'est-il accordé que la mère de mon Seigneur
vienne auprès de moi ?
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Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a
frappé mon oreille, l'enfant a tressailli d'allégresse
dans mon sein.
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Heureuse celle qui a cru, parce que les choses qui lui
ont été dites de la part du Seigneur auront leur
accomplissement.
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Et Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur,
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Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur,
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Parce qu'il a jeté les yeux sur la bassesse de sa
servante. Car voici, désormais toutes les générations me
diront bienheureuse,
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Parce que le Tout Puissant a fait pour moi de grandes
choses. Son nom est saint,
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Et sa miséricorde s'étend d'âge en âge Sur ceux qui le
craignent.
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Il a déployé la force de son bras ; Il a dispersé ceux
qui avaient dans le coeur des pensées orgueilleuses.
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Il a renversé les puissants de leurs trônes, Et il a
élevé les humbles.
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Il a rassasié de biens les affamés, Et il a renvoyé
les riches à vide.
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Il a secouru Israël, son serviteur, Et il s'est
souvenu de sa miséricorde, -
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Comme il l'avait dit à nos pères, -Envers Abraham et
sa postérité pour toujours.
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Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois. Puis
elle retourna chez elle.
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Le temps où Élisabeth devait accoucher arriva, et elle
enfanta un fils.
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Ses voisins et ses parents apprirent que le Seigneur
avait fait éclater envers elle sa miséricorde, et ils se
réjouirent avec elle.
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Le huitième jour, ils vinrent pour circoncire
l'enfant, et ils l'appelaient Zacharie, du nom de son
père.
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Mais sa mère prit la parole, et dit : Non, il sera
appelé Jean.
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Ils lui dirent : Il n'y a dans ta parenté personne qui
soit appelé de ce nom.
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Et ils firent des signes à son père pour savoir
comment il voulait qu'on l'appelle.
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Zacharie demanda des tablettes, et il écrivit : Jean
est son nom. Et tous furent dans l'étonnement.
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Au même instant, sa bouche s'ouvrit, sa langue se
délia, et il parlait, bénissant Dieu.
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La crainte s'empara de tous les habitants d'alentour,
et, dans toutes les montagnes de la Judée, on
s'entretenait de toutes ces choses.
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Tous ceux qui les apprirent les gardèrent dans leur
coeur, en disant : Que sera donc cet enfant ? Et la main
du Seigneur était avec lui.
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Zacharie, son père, fut rempli du Saint Esprit, et il
prophétisa, en ces mots :
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Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, De ce qu'il a
visité et racheté son peuple,
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Et nous a suscité un puissant Sauveur Dans la maison
de David, son serviteur,
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Comme il l'avait annoncé par la bouche de ses saints
prophètes des temps anciens, -
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Un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis et de la
main de tous ceux qui nous haïssent !
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C'est ainsi qu'il manifeste sa miséricorde envers nos
pères, Et se souvient de sa sainte alliance,
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Selon le serment par lequel il avait juré à Abraham,
notre père,
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De nous permettre, après que nous serions délivrés de
la main de nos ennemis, De le servir sans crainte,
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En marchant devant lui dans la sainteté et dans la
justice tous les jours de notre vie.
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Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très
Haut ; Car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour
préparer ses voies,
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Afin de donner à son peuple la connaissance du salut
Par le pardon de ses péchés,
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Grâce aux entrailles de la miséricorde de notre Dieu,
En vertu de laquelle le soleil levant nous a visités d'en
haut,
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Pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et
dans l'ombre de la mort, Pour diriger nos pas dans le
chemin de la paix.
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Or, l'enfant croissait, et se fortifiait en esprit. Et
il demeura dans les déserts, jusqu'au jour où il se
présenta devant Israël.
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En ce temps-là parut un édit de César Auguste,
ordonnant un recensement de toute la terre.
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Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius
était gouverneur de Syrie.
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Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa
ville.
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Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de
Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de
David, appelée Bethléhem, parce qu'il était de la maison
et de la famille de David,
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afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui
était enceinte.
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Pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie devait
accoucher arriva,
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et elle enfanta son fils premier-né. Elle
l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il
n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie.
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Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui
passaient dans les champs les veilles de la nuit pour
garder leurs troupeaux.
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Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la
gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent
saisis d'une grande frayeur.
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Mais l'ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous
annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple
le sujet d'une grande joie :
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c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous
est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.
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Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous
trouverez un enfant emmailloté et couché dans une
crèche.
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Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de
l'armée céleste, louant Dieu et disant :
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Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur
la terre parmi les hommes qu'il agrée !
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Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au
ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons
jusqu'à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le
Seigneur nous a fait connaître.
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Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et
Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche.
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Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait
été dit au sujet de ce petit enfant.
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Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement
de ce que leur disaient les bergers.
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Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans
son coeur.
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Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant
Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui
était conforme à ce qui leur avait été annoncé.
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Le huitième jour, auquel l'enfant devait être
circoncis, étant arrivé, on lui donna le nom de Jésus,
nom qu'avait indiqué l'ange avant qu'il fût conçu dans le
sein de sa mère.
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Et, quand les jours de leur purification furent
accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le
portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur,
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suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur :
Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur, -
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et pour offrir en sacrifice deux tourterelles ou deux
jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du
Seigneur.
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Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé
Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la
consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur
lui.
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Il avait été divinement averti par le Saint Esprit
qu'il ne mourrait point avant d'avoir vu le Christ du
Seigneur.
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Il vint au temple, poussé par l'Esprit. Et, comme les
parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir
à son égard ce qu'ordonnait la loi,
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il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit :
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Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S'en
aller en paix, selon ta parole.
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Car mes yeux ont vu ton salut,
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Salut que tu as préparé devant tous les peuples,
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Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d'Israël,
ton peuple.
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Son père et sa mère étaient dans l'admiration des
choses qu'on disait de lui.
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Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère : Voici, cet
enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de
plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera
la contradiction,
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et à toi-même une épée te transpercera l'âme, afin que
les pensées de beaucoup de coeurs soient dévoilées.
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Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de
Phanuel, de la tribu d'Aser. Elle était fort avancée en
âge, et elle avait vécu sept ans avec son mari depuis sa
virginité.
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Restée veuve, et âgée de quatre vingt-quatre ans, elle
ne quittait pas le temple, et elle servait Dieu nuit et
jour dans le jeûne et dans la prière.
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Étant survenue, elle aussi, à cette même heure, elle
louait Dieu, et elle parlait de Jésus à tous ceux qui
attendaient la délivrance de Jérusalem.
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Lorsqu'ils eurent accompli tout ce qu'ordonnait la loi
du Seigneur, Joseph et Marie retournèrent en Galilée, à
Nazareth, leur ville.
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Or, l'enfant croissait et se fortifiait. Il était
rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
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Les parents de Jésus allaient chaque année à
Jérusalem, à la fête de Pâque.
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Lorsqu'il fut âgé de douze ans, ils y montèrent, selon
la coutume de la fête.
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Puis, quand les jours furent écoulés, et qu'ils s'en
retournèrent, l'enfant Jésus resta à Jérusalem. Son père
et sa mère ne s'en aperçurent pas.
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Croyant qu'il était avec leurs compagnons de voyage,
ils firent une journée de chemin, et le cherchèrent parmi
leurs parents et leurs connaissances.
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Mais, ne l'ayant pas trouvé, ils retournèrent à
Jérusalem pour le chercher.
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Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le
temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les
interrogeant.
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Tous ceux qui l'entendaient étaient frappés de son
intelligence et de ses réponses.
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Quand ses parents le virent, ils furent saisis
d'étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi
as-tu agi de la sorte avec nous ? Voici, ton père et moi,
nous te cherchions avec angoisse.
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Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne
saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires
de mon Père ?
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Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait.
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Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth, et
il leur était soumis. Sa mère gardait toutes ces choses
dans son coeur.
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Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et en
grâce, devant Dieu et devant les hommes.
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La quinzième année du règne de Tibère César, -lorsque
Ponce Pilate était gouverneur de la Judée, Hérode
tétrarque de la Galilée, son frère Philippe tétrarque de
l'Iturée et du territoire de la Trachonite, Lysanias
tétrarque de l'Abilène,
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|
et du temps des souverains sacrificateurs Anne et
Caïphe, -la parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de
Zacharie, dans le désert.
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Et il alla dans tout le pays des environs de Jourdain,
prêchant le baptême de repentance, pour la rémission des
péchés,
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selon ce qui est écrit dans le livre des paroles
d'Ésaïe, le prophète : C'est la voix de celui qui crie
dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur,
Aplanissez ses sentiers.
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|
Toute vallée sera comblée, Toute montagne et toute
colline seront abaissées ; Ce qui est tortueux sera
redressé, Et les chemins raboteux seront aplanis.
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Et toute chair verra le salut de Dieu.
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Il disait donc à ceux qui venaient en foule pour être
baptisés par lui : Races de vipères, qui vous a appris à
fuir la colère à venir ?
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Produisez donc des fruits dignes de la repentance, et
ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes : Nous avons
Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces
pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham.
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|
Déjà même la cognée est mise à la racine des arbres :
tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera
coupé et jeté au feu.
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La foule l'interrogeait, disant : Que devons-nous donc
faire ?
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Il leur répondit : Que celui qui a deux tuniques
partage avec celui qui n'en a point, et que celui qui a
de quoi manger agisse de même.
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Il vint aussi des publicains pour être baptisés, et
ils lui dirent : Maître, que devons-nous faire ?
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Il leur répondit : N'exigez rien au delà de ce qui
vous a été ordonné.
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|
Des soldats aussi lui demandèrent : Et nous, que
devons-nous faire ? Il leur répondit : Ne commettez ni
extorsion ni fraude envers personne, et contentez-vous de
votre solde.
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|
Comme le peuple était dans l'attente, et que tous se
demandaient en eux-même si Jean n'était pas le
Christ,
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il leur dit à tous : Moi, je vous baptise d'eau ; mais
il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne
suis pas digne de délier la courroie de ses souliers.
Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu.
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Il a son van à la main ; il nettoiera son aire, et il
amassera le blé dans son grenier, mais il brûlera la
paille dans un feu qui ne s'éteint point.
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|
C'est ainsi que Jean annonçait la bonne nouvelle au
peuple, en lui adressant encore beaucoup d'autres
exhortations.
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Mais Hérode le tétrarque, étant repris par Jean au
sujet d'Hérodias, femme de son frère, et pour toutes les
mauvaises actions qu'il avait commises,
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|
ajouta encore à toutes les autres celle d'enfermer
Jean dans la prison.
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|
Tout le peuple se faisant baptiser, Jésus fut aussi
baptisé ; et, pendant qu'il priait, le ciel s'ouvrit,
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|
et le Saint Esprit descendit sur lui sous une forme
corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre
du ciel ces paroles : Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi
j'ai mis toute mon affection.
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|
Jésus avait environ trente ans lorsqu'il commença son
ministère, étant, comme on le croyait, fils de Joseph,
fils d'Héli,
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fils de Matthat, fils de Lévi, fils de Melchi, fils de
Jannaï, fils de Joseph,
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fils de Mattathias, fils d'Amos, fils de Nahum, fils
d'Esli, fils de Naggaï,
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fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Sémeï, fils
de Josech, fils de Joda,
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fils de Joanan, fils de Rhésa, fils de Zorobabel, fils
de Salathiel, fils de Néri,
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fils de Melchi, fils d'Addi, fils de Kosam, fils
d'Elmadam, fils D'Er,
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|
fils de Jésus, fils d'Éliézer, fils de Jorim, fils de
Matthat, fils de Lévi,
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fils de Siméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de
Jonam, fils d'Éliakim,
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fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils
de Nathan, fils de David,
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|
fils d'Isaï, fils de Jobed, fils de Booz, fils de
Salmon, fils de Naasson,
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fils d'Aminadab, fils d'Admin, fils d'Arni, fils
d'Esrom, fils de Pharès, fils de Juda,
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fils de Jacob, fils d'Isaac, fils d'Abraham, fis de
Thara, fils de Nachor,
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fils de Seruch, fils de Ragau, fils de Phalek, fils
d'Éber, fils de Sala,
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fils de Kaïnam, fils d'Arphaxad, fils de Sem, fils de
Noé, fils de Lamech,
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|
fils de Mathusala, fils d'Énoch, fils de Jared, fils
de Maléléel, fils de Kaïnan,
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fils d'Énos, fils de Seth, fils d'Adam, fils de
Dieu.
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Jésus, rempli du Saint Esprit, revint du Jourdain, et
il fut conduit par l'Esprit dans le désert,
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où il fut tenté par le diable pendant quarante jours.
Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, après qu'ils
furent écoulés, il eut faim.
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Le diable lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne à
cette pierre qu'elle devienne du pain.
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Jésus lui répondit : Il est écrit : L'Homme ne vivra
pas de pain seulement.
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Le diable, l'ayant élevé, lui montra en un instant
tous les royaumes de la terre,
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et lui dit : Je te donnerai toute cette puissance, et
la gloire de ces royaumes ; car elle m'a été donnée, et
je la donne à qui je veux.
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Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à
toi.
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Jésus lui répondit : Il est écrit : Tu adoreras le
Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.
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Le diable le conduisit encore à Jérusalem, le plaça
sur le haut du temple, et lui dit : Si tu es Fils de
Dieu, jette-toi d'ici en bas ; car il est écrit :
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Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet, Afin
qu'ils te gardent ;
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et : Ils te porteront sur les mains, De peur que ton
pied ne heurte contre une pierre.
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Jésus lui répondit : Il es dit : Tu ne tenteras point
le Seigneur, ton Dieu.
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Après l'avoir tenté de toutes ces manières, le diable
s'éloigna de lui jusqu'à un moment favorable.
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Jésus, revêtu de la puissance de l'Esprit, retourna en
Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays
d'alentour.
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Il enseignait dans les synagogues, et il était
glorifié par tous.
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Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et,
selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du
sabbat. Il se leva pour faire la lecture,
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et on lui remit le livre du prophète Ésaïe. L'ayant
déroulé, il trouva l'endroit où il était écrit :
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L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint
pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m'a
envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé,
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Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux
aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres
les opprimés, Pour publier une année de grâce du
Seigneur.
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Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et
s'assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue
avaient les regards fixés sur lui.
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Alors il commença à leur dire : Aujourd'hui cette
parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, est
accomplie.
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Et tous lui rendaient témoignage ; ils étaient étonnés
des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche, et ils
disaient : N'est-ce pas le fils de Joseph ?
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Jésus leur dit : Sans doute vous m'appliquerez ce
proverbe : Médecin, guéris-toi toi-même ; et vous me
direz : Fais ici, dans ta patrie, tout ce que nous avons
appris que tu as fait à Capernaüm.
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Mais, ajouta-t-il, je vous le dis en vérité, aucun
prophète n'est bien reçu dans sa patrie.
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Je vous le dis en vérité : il y avait plusieurs veuves
en Israël du temps d'Élie, lorsque le ciel fut fermé
trois ans et six mois et qu'il y eut une grande famine
sur toute la terre ;
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et cependant Élie ne fut envoyé vers aucune d'elles,
si ce n'est vers une femme veuve, à Sarepta, dans le pays
de Sidon.
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Il y avait aussi plusieurs lépreux en Israël du temps
d'Élisée, le prophète ; et cependant aucun d'eux ne fut
purifié, si ce n'est Naaman le Syrien.
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Ils furent tous remplis de colère dans la synagogue,
lorsqu'ils entendirent ces choses.
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Et s'étant levés, ils le chassèrent de la ville, et le
menèrent jusqu'au sommet de la montagne sur laquelle leur
ville était bâtie, afin de le précipiter en bas.
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Mais Jésus, passant au milieu d'eux, s'en alla.
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Il descendit à Capernaüm, ville de la Galilée ; et il
enseignait, le jour du sabbat.
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On était frappé de sa doctrine ; car il parlait avec
autorité.
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Il se trouva dans la synagogue un homme qui avait un
esprit de démon impur, et qui s'écria d'une voix forte
:
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Ah ! qu'y a-t-il entre nous et toi, Jésus de Nazareth
? Tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es : le
Saint de Dieu.
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Jésus le menaça, disant : Tais-toi, et sors de cet
homme. Et le démon le jeta au milieu de l'assemblée, et
sortit de lui, sans lui faire aucun mal.
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Tous furent saisis de stupeur, et ils se disaient les
uns aux autres : Quelle est cette parole ? il commande
avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils
sortent !
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Et sa renommée se répandit dans tous les lieux
d'alentour.
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En sortant de la synagogue, il se rendit à la maison
de Simon. La belle-mère de Simon avait une violente
fièvre, et ils le prièrent en sa faveur.
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S'étant penché sur elle, il menaça la fièvre, et la
fièvre la quitta. A l'instant elle se leva, et les
servit.
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Après le couché du soleil, tous ceux qui avaient des
malades atteints de diverses maladies les lui amenèrent.
Il imposa les mains à chacun d'eux, et il les guérit.
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Des démons aussi sortirent de beaucoup de personnes,
en criant et en disant : Tu es le Fils de Dieu. Mais il
les menaçait et ne leur permettait pas de parler, parce
qu'ils savaient qu'il était le Christ.
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Dès que le jour parut, il sortit et alla dans un lieu
désert. Une foule de gens se mirent à sa recherche, et
arrivèrent jusqu'à lui ; ils voulaient le retenir, afin
qu'il ne les quittât point.
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Mais il leur dit : Il faut aussi que j'annonce aux
autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car
c'est pour cela que j'ai été envoyé.
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Et il prêchait dans les synagogues de la Galilée.
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Comme Jésus se trouvait auprès du lac de Génésareth,
et que la foule se pressait autour de lui pour entendre
la parole de Dieu,
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il vit au bord du lac deux barques, d'où les pêcheurs
étaient descendus pour laver leurs filets.
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Il monta dans l'une de ces barques, qui était à Simon,
et il le pria de s'éloigner un peu de terre. Puis il
s'assit, et de la barque il enseignait la foule.
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Lorsqu'il eut cessé de parler, il dit à Simon : Avance
en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher.
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Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé
toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je
jetterai le filet.
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L'ayant jeté, ils prirent une grande quantité de
poissons, et leur filet se rompait.
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Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans
l'autre barque de venir les aider. Ils vinrent et ils
remplirent les deux barques, au point qu'elles
enfonçaient.
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Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de
Jésus, et dit : Seigneur, retire-toi de moi, parce que je
suis un homme pécheur.
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Car l'épouvante l'avait saisi, lui et tous ceux qui
étaient avec lui, à cause de la pêche qu'ils avaient
faite.
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Il en était de même de Jacques et de Jean, fils de
Zébédée, les associés de Simon. Alors Jésus dit à Simon :
Ne crains point ; désormais tu seras pêcheur
d'hommes.
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Et, ayant ramené les barques à terre, ils laissèrent
tout, et le suivirent.
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Jésus était dans une des villes ; et voici, un homme
couvert de lèpre, l'ayant vu, tomba sur sa face, et lui
fit cette prière : Seigneur, si tu le veux, tu peux me
rendre pur.
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Jésus étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux,
sois pur. Aussitôt la lèpre le quitta.
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Puis il lui ordonna de n'en parler à personne. Mais,
dit-il, va te montrer au sacrificateur, et offre pour ta
purification ce que Moïse a prescrit, afin que cela leur
serve de témoignage.
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Sa renommée se répandait de plus en plus, et les gens
venaient en foule pour l'entendre et pour être guéris de
leurs maladies.
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Et lui, il se retirait dans les déserts, et
priait.
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Un jour Jésus enseignait. Des pharisiens et des
docteurs de la loi étaient là assis, venus de tous les
villages de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem ; et
la puissance du Seigneur se manifestait par des
guérisons.
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Et voici, des gens, portant sur un lit un homme qui
était paralytique, cherchaient à le faire entrer et à le
placer sous ses regards.
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Comme ils ne savaient par où l'introduire, à cause de
la foule, ils montèrent sur le toit, et ils le
descendirent par une ouverture, avec son lit, au milieu
de l'assemblée, devant Jésus.
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Voyant leur foi, Jésus dit : Homme, tes péchés te sont
pardonnés.
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Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner et
à dire : Qui est celui-ci, qui profère des blasphèmes ?
Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul
?
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Jésus, connaissant leurs pensées, prit la parole et
leur dit : Quelles pensées avez-vous dans vos coeurs
?
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Lequel est le plus aisé, de dire : Tes péchés te sont
pardonnés, ou de dire : Lève-toi, et marche ?
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Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur
la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Je te
l'ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton
lit, et va dans ta maison.
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Et, à l'instant, il se leva en leur présence, prit le
lit sur lequel il était couché, et s'en alla dans sa
maison, glorifiant Dieu.
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Tous étaient dans l'étonnement, et glorifiaient Dieu ;
remplis de crainte, ils disaient : Nous avons vu
aujourd'hui des choses étranges.
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Après cela, Jésus sortit, et il vit un publicain,
nommé Lévi, assis au lieu des péages. Il lui dit :
Suis-moi.
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Et, laissant tout, il se leva, et le suivit.
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Lévi lui donna un grand festin dans sa maison, et
beaucoup de publicains et d'autres personnes étaient à
table avec eux.
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Les pharisiens et les scribes murmurèrent, et dirent à
ses disciples : Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec
les publicains et les gens de mauvaise vie ?
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Jésus, prenant la parole, leur dit : Ce ne sont pas
ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais
les malades.
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Je ne suis pas venu appeler à la repentance des
justes, mais des pécheurs.
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Ils lui dirent : Les disciples de Jean, comme ceux des
pharisiens, jeûnent fréquemment et font des prières,
tandis que les tiens mangent et boivent.
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Il leur répondit : Pouvez-vous faire jeûner les amis
de l'époux pendant que l'époux est avec eux ?
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Les jours viendront où l'époux leur sera enlevé, alors
ils jeûneront en ces jours-là.
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Il leur dit aussi une parabole : Personne ne déchire
d'un habit neuf un morceau pour le mettre à un vieil
habit ; car, il déchire l'habit neuf, et le morceau qu'il
en a pris n'est pas assorti au vieux.
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Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles
outres ; autrement, le vin nouveau fait rompre les
outres, il se répand, et les outres sont perdues ;
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mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres
neuves.
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Et personne, après avoir bu du vin vieux, ne veut du
nouveau, car il dit : Le vieux est bon.
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Il arriva, un jour de sabbat appelé second-premier,
que Jésus traversait des champs de blé. Ses disciples
arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir
froissés dans leurs mains.
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Quelques pharisiens leur dirent : Pourquoi faites-vous
ce qu'il n'est pas permis de faire pendant le sabbat
?
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Jésus leur répondit : N'avez-vous pas lu ce que fit
David, lorsqu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec
lui ;
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comment il entra dans la maison de Dieu, prit les
pains de proposition, en mangea, et en donna à ceux qui
étaient avec lui, bien qu'il ne soit permis qu'aux
sacrificateurs de les manger ?
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Et il leur dit : Le Fils de l'homme est maître même du
sabbat.
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Il arriva, un autre jour de sabbat, que Jésus entra
dans la synagogue, et qu'il enseignait. Il s'y trouvait
un homme dont la main droite était sèche.
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Les scribes et les pharisiens observaient Jésus, pour
voir s'il ferait une guérison le jour du sabbat : c'était
afin d'avoir sujet de l'accuser.
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Mais il connaissait leurs pensées, et il dit à l'homme
qui avait la main sèche : Lève-toi, et tiens-toi là au
milieu. Il se leva, et se tint debout.
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Et Jésus leur dit : Je vous demande s'il est permis,
le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal,
de sauver une personne ou de la tuer.
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Alors, promenant ses regards sur eux tous, il dit à
l'homme : Étends ta main. Il le fit, et sa main fut
guérie.
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Ils furent remplis de fureur, et ils se consultèrent
pour savoir ce qu'ils feraient à Jésus.
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En ce temps-là, Jésus se rendit sur la montagne pour
prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu.
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Quand le jour parut, il appela ses disciples, et il en
choisit douze, auxquels il donna le nom d'apôtres :
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Simon, qu'il nomma Pierre ; André, son frère ; Jacques
; Jean ; Philippe ; Barthélemy ;
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Matthieu ; Thomas ; Jacques, fils d'Alphée ; Simon,
appelé le zélote ;
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Jude, fils de Jacques ; et Judas Iscariot, qui devint
traître.
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Il descendit avec eux, et s'arrêta sur un plateau, où
se trouvaient une foule de ses disciples et une multitude
de peuple de toute la Judée, de Jérusalem, et de la
contrée maritime de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus
pour l'entendre, et pour être guéris de leurs
maladies.
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Ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs
étaient guéris.
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Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une
force sortait de lui et les guérissait tous.
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Alors Jésus, levant les yeux sur ses disciples, dit :
Heureux vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est
à vous !
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Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez
rassasiés ! Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous
serez dans la joie !
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|
Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront,
lorsqu'on vous chassera, vous outragera, et qu'on
rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de
l'homme !
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|
Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez
d'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans
le ciel ; car c'est ainsi que leurs pères traitaient les
prophètes.
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|
Mais, malheur à vous, riches, car vous avez votre
consolation !
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Malheur à vous qui êtes rassasiés, car vous aurez faim
! Malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans
le deuil et dans les larmes !
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|
Malheur, lorsque tous les hommes diront du bien de
vous, car c'est ainsi qu'agissaient leurs pères à l'égard
des faux prophètes !
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|
Mais je vous dis, à vous qui m'écoutez : Aimez vos
ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent,
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|
bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui
vous maltraitent.
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|
Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui
aussi l'autre. Si quelqu'un prend ton manteau, ne
l'empêche pas de prendre encore ta tunique.
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|
Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas ton
bien à celui qui s'en empare.
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|
Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous,
faites-le de même pour eux.
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Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en
saura-t-on ? Les pécheurs aussi aiment ceux qui les
aiment.
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|
Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien,
quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi agissent
de même.
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|
Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir,
quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi prêtent
aux pécheurs, afin de recevoir la pareille.
|
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|
|
|
Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans
rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous
serez fils du Très Haut, car il est bon pour les ingrats
et pour les méchants.
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|
Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est
miséricordieux.
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|
|
Ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne
condamnez point, et vous ne serez point condamnés ;
absolvez, et vous serez absous.
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|
|
|
Donnez, et il vous sera donné : on versera dans votre
sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ;
car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez
servis.
|
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|
Il leur dit aussi cette parabole : Un aveugle peut-il
conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans
une fosse ?
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|
Le disciple n'est pas plus que le maître ; mais tout
disciple accompli sera comme son maître.
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|
Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton
frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton
oeil ?
|
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|
Ou comment peux-tu dire à ton frère : Frère,
laisse-moi ôter la paille qui est dans ton oeil, toi qui
ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite,
ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu
verras comment ôter la paille qui est dans l'oeil de ton
frère.
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|
|
Ce n'est pas un bon arbre qui porte du mauvais fruit,
ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit.
|
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|
Car chaque arbre se connaît à son fruit. On ne cueille
pas des figues sur des épines, et l'on ne vendange pas
des raisins sur des ronces.
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|
|
L'homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son
coeur, et le méchant tire de mauvaises choses de son
mauvais trésor ; car c'est de l'abondance du coeur que la
bouche parle.
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|
Pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne
faites-vous pas ce que je dis ?
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|
Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui
vient à moi, entend mes paroles, et les met en
pratique.
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|
|
Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison,
a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur
le roc. Une inondation est venue, et le torrent s'est
jeté contre cette maison, sans pouvoir l'ébranler, parce
qu'elle était bien bâtie.
|
|
|
|
|
Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est
semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre,
sans fondement. Le torrent s'est jeté contre elle :
aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a
été grande.
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|
Après avoir achevé tous ces discours devant le peuple
qui l'écoutait, Jésus entra dans Capernaüm.
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|
Un centenier avait un serviteur auquel il était très
attaché, et qui se trouvait malade, sur le point de
mourir.
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|
Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya quelques
anciens des Juifs, pour le prier de venir guérir son
serviteur.
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|
Ils arrivèrent auprès de Jésus, et lui adressèrent
d'instantes supplications, disant : Il mérite que tu lui
accordes cela ;
|
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|
car il aime notre nation, et c'est lui qui a bâti
notre synagogue.
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|
Jésus, étant allé avec eux, n'était guère éloigné de
la maison, quand le centenier envoya des amis pour lui
dire : Seigneur, ne prends pas tant de peine ; car je ne
suis pas digne que tu entres sous mon toit.
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|
|
|
|
C'est aussi pour cela que je ne me suis pas cru digne
d'aller en personne vers toi. Mais dis un mot, et mon
serviteur sera guéri.
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|
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|
|
Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j'ai des
soldats sous mes ordres ; et je dis à l'un : Va ! et il
va ; à l'autre : Viens ! et il vient ; et à mon serviteur
: Fais cela ! et il le fait.
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|
Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira le
centenier, et, se tournant vers la foule qui le suivait,
il dit : Je vous le dis, même en Israël je n'ai pas
trouvé une aussi grande foi.
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|
De retour à la maison, les gens envoyés par le
centenier trouvèrent guéri le serviteur qui avait été
malade.
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|
Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée
Naïn ; ses disciples et une grande foule faisaient route
avec lui.
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|
Lorsqu'il fut près de la porte de la ville, voici, on
portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui
était veuve ; et il y avait avec elle beaucoup de gens de
la ville.
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Le Seigneur, l'ayant vue, fut ému de compassion pour
elle, et lui dit : Ne pleure pas !
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Il s'approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le
portaient s'arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le
dis, lève-toi !
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Et le mort s'assit, et se mit à parler. Jésus le
rendit à sa mère.
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Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient
Dieu, disant : Un grand prophète a paru parmi nous, et
Dieu a visité son peuple.
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Cette parole sur Jésus se répandit dans toute la Judée
et dans tout le pays d'alentour.
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Jean fut informé de toutes ces choses par ses
disciples.
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Il en appela deux, et les envoya vers Jésus, pour lui
dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en
attendre un autre ?
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Arrivés auprès de Jésus, ils dirent : Jean Baptiste
nous a envoyés vers toi, pour dire : Es-tu celui qui doit
venir, ou devons-nous en attendre un autre ?
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A l'heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de
maladies, d'infirmités, et d'esprits malins, et il rendit
la vue à plusieurs aveugles.
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Et il leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que
vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les
boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds
entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est
annoncée aux pauvres.
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Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de
chute !
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Lorsque les envoyés de Jean furent partis, Jésus se
mit à dire à la foule, au sujet de Jean : Qu'êtes-vous
allés voir au désert ? un roseau agité par le vent ?
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Mais, qu'êtes-vous allés voir ? un homme vêtu d'habits
précieux ? Voici, ceux qui portent des habits
magnifiques, et qui vivent dans les délices, sont dans
les maisons des rois.
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Qu'êtes-vous donc allés voir ? un prophète ? Oui, vous
dis-je, et plus qu'un prophète.
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C'est celui dont il est écrit : Voici, j'envoie mon
messager devant ta face, Pour préparer ton chemin devant
toi.
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Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il
n'y en a point de plus grand que Jean. Cependant, le plus
petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
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Et tout le peuple qui l'a entendu et même les
publicains ont justifié Dieu, en se faisant baptiser du
baptême de Jean ;
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mais les pharisiens et les docteurs de la loi, en ne
se faisant pas baptiser par lui, ont rendu nul à leur
égard le dessein de Dieu.
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A qui donc comparerai-je les hommes de cette
génération, et à qui ressemblent-ils ?
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Ils ressemblent aux enfants assis dans la place
publique, et qui, se parlant les uns aux autres, disent :
Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas
dansé ; nous vous avons chanté des complaintes, et vous
n'avez pas pleuré.
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Car Jean Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain et
ne buvant pas de vin, et vous dites : Il a un démon.
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Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et
vous dites : C'est un mangeur et un buveur, un ami des
publicains et des gens de mauvaise vie.
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Mais la sagesse a été justifiée par tous ses
enfants.
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Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus
entra dans la maison du pharisien, et se mit à table.
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Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la
ville, ayant su qu'il était à table dans la maison du
pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum,
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et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait
; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes,
puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les
oignit de parfum.
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Le pharisien qui l'avait invité, voyant cela, dit en
lui-même : Si cet homme était prophète, il connaîtrait
qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il
connaîtrait que c'est une pécheresse.
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Jésus prit la parole, et lui dit : Simon, j'ai quelque
chose à te dire. -Maître, parle, répondit-il. -
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Un créancier avait deux débiteurs : l'un devait cinq
cents deniers, et l'autre cinquante.
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Comme ils n'avaient pas de quoi payer, il leur remit à
tous deux leur dette. Lequel l'aimera le plus ?
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Simon répondit : Celui, je pense, auquel il a le plus
remis. Jésus lui dit : Tu as bien jugé.
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Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon :
Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu
ne m'as point donné d'eau pour laver mes pieds ; mais
elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés
avec ses cheveux.
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Tu ne m'as point donné de baiser ; mais elle, depuis
que je suis entré, elle n'a point cessé de me baiser les
pieds.
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|
Tu n'as point versé d'huile sur ma tête ; mais elle,
elle a versé du parfum sur mes pieds.
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|
C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont
été pardonnés : car elle a beaucoup aimé. Mais celui à
qui on pardonne peu aime peu.
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Et il dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés.
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Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en
eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui pardonne même les
péchés ?
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Mais Jésus dit à la femme : Ta foi t'a sauvée, va en
paix.
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Ensuite, Jésus allait de ville en ville et de village
en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du
royaume de Dieu.
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Les douze étaient avec de lui et quelques femmes qui
avaient été guéries d'esprits malins et de maladies :
Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis sept
démons,
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Jeanne, femme de Chuza, intendant d'Hérode, Susanne,
et plusieurs autres, qui l'assistaient de leurs
biens.
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Une grande foule s'étant assemblée, et des gens étant
venus de diverses villes auprès de lui, il dit cette
parabole :
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Un semeur sortit pour semer sa semence. Comme il
semait, une partie de la semence tomba le long du chemin
: elle fut foulée aux pieds, et les oiseaux du ciel la
mangèrent.
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Une autre partie tomba sur le roc : quand elle fut
levée, elle sécha, parce qu'elle n'avait point
d'humidité.
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Une autre partie tomba au milieu des épines : les
épines crûrent avec elle, et l'étouffèrent.
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|
Une autre partie tomba dans la bonne terre : quand
elle fut levée, elle donna du fruit au centuple. Après
avoir ainsi parlé, Jésus dit à haute voix : Que celui qui
a des oreilles pour entendre entende !
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|
Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette
parabole.
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|
Il répondit : Il vous a été donné de connaître les
mystères du royaume de Dieu ; mais pour les autres, cela
leur est dit en paraboles, afin qu'en voyant ils ne
voient point, et qu'en entendant ils ne comprennent
point.
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|
Voici ce que signifie cette parabole : La semence,
c'est la parole de Dieu.
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|
Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux qui
entendent ; puis le diable vient, et enlève de leur coeur
la parole, de peur qu'ils ne croient et soient
sauvés.
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|
|
Ceux qui sont sur le roc, ce sont ceux qui, lorsqu'ils
entendent la parole, la reçoivent avec joie ; mais ils
n'ont point de racine, ils croient pour un temps, et ils
succombent au moment de la tentation.
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|
|
Ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui,
ayant entendu la parole, s'en vont, et la laissent
étouffer par les soucis, les richesses et les plaisirs de
la vie, et ils ne portent point de fruit qui vienne à
maturité.
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|
|
Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux
qui, ayant entendu la parole avec un coeur honnête et
bon, la retiennent, et portent du fruit avec
persévérance.
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|
Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre
d'un vase, ou ne la met sous un lit ; mais il la met sur
un chandelier, afin que ceux qui entrent voient la
lumière.
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|
|
Car il n'est rien de caché qui ne doive être
découvert, rien de secret qui ne doive être connu et mis
au jour.
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|
Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez ; car
on donnera à celui qui a, mais à celui qui n'a pas on
ôtera même ce qu'il croit avoir.
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|
La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver ;
mais ils ne purent l'aborder, à cause de la foule.
|
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|
On lui dit : Ta mère et tes frères sont dehors, et ils
désirent te voir.
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|
Mais il répondit : Ma mère et mes frères, ce sont ceux
qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en
pratique.
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|
Un jour, Jésus monta dans une barque avec ses
disciples. Il leur dit : Passons de l'autre côté du lac.
Et ils partirent.
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|
Pendant qu'ils naviguaient, Jésus s'endormit. Un
tourbillon fondit sur le lac, la barque se remplissait
d'eau, et ils étaient en péril.
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|
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|
Ils s'approchèrent et le réveillèrent, en disant :
Maître, maître, nous périssons ! S'étant réveillé, il
menaça le vent et les flots, qui s'apaisèrent, et le
calme revint.
|
|
|
|
|
Puis il leur dit : Où est votre foi ? Saisis de
frayeur et d'étonnement, ils se dirent les uns aux autres
: Quel est donc celui-ci, qui commande même au vent et à
l'eau, et à qui ils obéissent ?
|
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|
|
|
Ils abordèrent dans le pays des Géraséniens, qui est
vis-à-vis de la Galilée.
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|
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|
|
Lorsque Jésus fut descendu à terre, il vint au-devant
de lui un homme de la ville, qui était possédé de
plusieurs démons. Depuis longtemps il ne portait point de
vêtement, et avait sa demeure non dans une maison, mais
dans les sépulcres.
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|
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|
|
Ayant vu Jésus, il poussa un cri, se jeta à ses pieds,
et dit d'une voix forte : Qu'y a-t-il entre moi et toi,
Jésus, Fils du Dieu Très Haut ? Je t'en supplie, ne me
tourmente pas.
|
|
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|
|
Car Jésus commandait à l'esprit impur de sortir de cet
homme, dont il s'était emparé depuis longtemps ; on le
gardait lié de chaînes et les fers aux pieds, mais il
rompait les liens, et il était entraîné par le démon dans
les déserts.
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|
Jésus lui demanda : Quel est ton nom ? Légion,
répondit-il. Car plusieurs démons étaient entrés en
lui.
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|
Et ils priaient instamment Jésus de ne pas leur
ordonner d'aller dans l'abîme.
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|
|
Il y avait là, dans la montagne, un grand troupeau de
pourceaux qui paissaient. Et les démons supplièrent Jésus
de leur permettre d'entrer dans ces pourceaux. Il le leur
permit.
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|
Les démons sortirent de cet homme, entrèrent dans les
pourceaux, et le troupeau se précipita des pentes
escarpées dans le lac, et se noya.
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|
Ceux qui les faisaient paître, voyant ce qui était
arrivé, s'enfuirent, et répandirent la nouvelle dans la
ville et dans les campagnes.
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|
Les gens allèrent voir ce qui était arrivé. Ils
vinrent auprès de Jésus, et ils trouvèrent l'homme de qui
étaient sortis les démons, assis à ses pieds, vêtu, et
dans son bon sens ; et ils furent saisis de frayeur.
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|
Ceux qui avaient vu ce qui s'était passé leur
racontèrent comment le démoniaque avait été guéri.
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|
Tous les habitants du pays des Géraséniens prièrent
Jésus de s'éloigner d'eux, car ils étaient saisis d'une
grande crainte. Jésus monta dans la barque, et s'en
retourna.
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|
L'homme de qui étaient sortis les démons lui demandait
la permission de rester avec lui. Mais Jésus le renvoya,
en disant :
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Retourne dans ta maison, et raconte tout ce que Dieu
t'a fait. Il s'en alla, et publia par toute la ville tout
ce que Jésus avait fait pour lui.
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|
A son retour, Jésus fut reçu par la foule, car tous
l'attendaient.
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Et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, qui était
chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le
supplia d'entrer dans sa maison,
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|
parce qu'il avait une fille unique d'environ douze ans
qui se mourait. Pendant que Jésus y allait, il était
pressé par la foule.
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|
Or, il y avait une femme atteinte d'une perte de sang
depuis douze ans, et qui avait dépensé tout son bien pour
les médecins, sans qu'aucun ait pu la guérir.
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|
Elle s'approcha par derrière, et toucha le bord du
vêtement de Jésus. Au même instant la perte de sang
s'arrêta.
|
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|
Et Jésus dit : Qui m'a touché ? Comme tous s'en
défendaient, Pierre et ceux qui étaient avec lui dirent :
Maître, la foule t'entoure et te presse, et tu dis : Qui
m'a touché ?
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|
|
Mais Jésus répondit : Quelqu'un m'a touché, car j'ai
connu qu'une force était sortie de moi.
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|
La femme, se voyant découverte, vint toute tremblante
se jeter à ses pieds, et déclara devant tout le peuple
pourquoi elle l'avait touché, et comment elle avait été
guérie à l'instant.
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|
Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t'a sauvée ; va en
paix.
|
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|
Comme il parlait encore, survint de chez le chef de la
synagogue quelqu'un disant : Ta fille est morte ;
n'importune pas le maître.
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|
Mais Jésus, ayant entendu cela, dit au chef de la
synagogue : Ne crains pas, crois seulement, et elle sera
sauvée.
|
|
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|
|
Lorsqu'il fut arrivé à la maison, il ne permit à
personne d'entrer avec lui, si ce n'est à Pierre, à Jean
et à Jacques, et au père et à la mère de l'enfant.
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|
Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors
Jésus dit : Ne pleurez pas ; elle n'est pas morte, mais
elle dort.
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|
Et ils se moquaient de lui, sachant qu'elle était
morte.
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|
Mais il la saisit par la main, et dit d'une voix forte
: Enfant, lève-toi.
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|
Et son esprit revint en elle, et à l'instant elle se
leva ; et Jésus ordonna qu'on lui donnât à manger.
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|
Les parents de la jeune fille furent dans
l'étonnement, et il leur recommanda de ne dire à personne
ce qui était arrivé.
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|
Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et
pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir
les maladies.
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|
|
Il les envoya prêcher le royaume de Dieu, et guérir
les malades.
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|
|
Ne prenez rien pour le voyage, leur dit-il, ni bâton,
ni sac, ni pain, ni argent, et n'ayez pas deux
tuniques.
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|
|
Dans quelque maison que vous entriez, restez-y ; et
c'est de là que vous partirez.
|
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|
Et, si les gens ne vous reçoivent pas, sortez de cette
ville, et secouez la poussière de vos pieds, en
témoignage contre eux.
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|
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|
|
Ils partirent, et ils allèrent de village en village,
annonçant la bonne nouvelle et opérant partout des
guérisons.
|
|
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|
Hérode le tétrarque entendit parler de tout ce qui se
passait, et il ne savait que penser. Car les uns disaient
que Jean était ressuscité des morts ;
|
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|
|
|
d'autres, qu'Élie était apparu ; et d'autres, qu'un
des anciens prophètes était ressuscité.
|
|
|
|
|
Mais Hérode disait : J'ai fait décapiter Jean ; qui
donc est celui-ci, dont j'entends dire de telles choses ?
Et il cherchait à le voir.
|
|
|
|
|
Les apôtres, étant de retour, racontèrent à Jésus tout
ce qu'ils avaient fait. Il les prit avec lui, et se
retira à l'écart, du côté d'une ville appelée
Bethsaïda.
|
|
|
|
|
Les foules, l'ayant su, le suivirent. Jésus les
accueillit, et il leur parlait du royaume de Dieu ; il
guérit aussi ceux qui avaient besoin d'être guéris.
|
|
|
|
|
Comme le jour commençait à baisser, les douze
s'approchèrent, et lui dirent : Renvoie la foule, afin
qu'elle aille dans les villages et dans les campagnes des
environs, pour se loger et pour trouver des vivres ; car
nous sommes ici dans un lieu désert.
|
|
|
|
|
Jésus leur dit : Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais
ils répondirent : Nous n'avons que cinq pains et deux
poissons, à moins que nous n'allions nous-mêmes acheter
des vivres pour tout ce peuple.
|
|
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|
|
Or, il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à
ses disciples : Faites-les asseoir par rangées de
cinquante.
|
|
|
|
|
Ils firent ainsi, ils les firent tous asseoir.
|
|
|
|
|
Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et,
levant les yeux vers le ciel, il les bénit. Puis, il les
rompit, et les donna aux disciples, afin qu'ils les
distribuassent à la foule.
|
|
|
|
|
Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta
douze paniers pleins des morceaux qui restaient.
|
|
|
|
|
Un jour que Jésus priait à l'écart, ayant avec lui ses
disciples, il leur posa cette question : Qui dit-on que
je suis ?
|
|
|
|
|
Ils répondirent : Jean Baptiste ; les autres, Élie ;
les autres, qu'un des anciens prophètes est
ressuscité.
|
|
|
|
|
Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis
? Pierre répondit : Le Christ de Dieu.
|
|
|
|
|
Jésus leur recommanda sévèrement de ne le dire à
personne.
|
|
|
|
|
Il ajouta qu'il fallait que le Fils de l'homme
souffrît beaucoup, qu'il fût rejeté par les anciens, par
les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu'il
fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième
jour.
|
|
|
|
|
Puis il dit à tous : Si quelqu'un veut venir après
moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque
jour de sa croix, et qu'il me suive.
|
|
|
|
|
Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais
celui qui la perdra à cause de moi la sauvera.
|
|
|
|
|
Et que servirait-il à un homme de gagner tout le
monde, s'il se détruisait ou se perdait lui-même ?
|
|
|
|
|
Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le
Fils de l'homme aura honte de lui, quand il viendra dans
sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges.
|
|
|
|
|
Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui
sont ici ne mourront point qu'ils n'aient vu le royaume
de Dieu.
|
|
|
|
|
Environ huit jours après qu'il eut dit ces paroles,
Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il monta
sur la montagne pour prier.
|
|
|
|
|
Pendant qu'il priait, l'aspect de son visage changea,
et son vêtement devint d'une éclatante blancheur.
|
|
|
|
|
Et voici, deux hommes s'entretenaient avec lui :
c'étaient Moïse et Élie,
|
|
|
|
|
qui, apparaissant dans la gloire, parlaient de son
départ qu'il allait accomplir à Jérusalem.
|
|
|
|
|
Pierre et ses compagnons étaient appesantis par le
sommeil ; mais, s'étant tenus éveillés, ils virent la
gloire de Jésus et les deux hommes qui étaient avec
lui.
|
|
|
|
|
Au moment où ces hommes se séparaient de Jésus, Pierre
lui dit : Maître, il est bon que nous soyons ici ;
dressons trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et
une pour Élie. Il ne savait ce qu'il disait.
|
|
|
|
|
Comme il parlait ainsi, une nuée vint les couvrir ; et
les disciples furent saisis de frayeur en les voyant
entrer dans la nuée.
|
|
|
|
|
Et de la nuée sortit une voix, qui dit : Celui-ci est
mon Fils élu : écoutez-le !
|
|
|
|
|
Quand la voix se fit entendre, Jésus se trouva seul.
Les disciples gardèrent le silence, et ils ne racontèrent
à personne, en ce temps-là, rien de ce qu'ils avaient
vu.
|
|
|
|
|
Le lendemain, lorsqu'ils furent descendus de la
montagne, une grande foule vint au-devant de Jésus.
|
|
|
|
|
Et voici, du milieu de la foule un homme s'écria :
Maître, je t'en prie, porte les regards sur mon fils, car
c'est mon fils unique.
|
|
|
|
|
Un esprit le saisit, et aussitôt il pousse des cris ;
et l'esprit l'agite avec violence, le fait écumer, et a
de la peine à se retirer de lui, après l'avoir tout
brisé.
|
|
|
|
|
J'ai prié tes disciples de le chasser, et ils n'ont
pas pu.
|
|
|
|
|
Race incrédule et perverse, répondit Jésus, jusqu'à
quand serai-je avec vous, et vous supporterai-je ? Amène
ici ton fils.
|
|
|
|
|
Comme il approchait, le démon le jeta par terre, et
l'agita avec violence. Mais Jésus menaça l'esprit impur,
guérit l'enfant, et le rendit à son père.
|
|
|
|
|
Et tous furent frappés de la grandeur de Dieu. Tandis
que chacun était dans l'admiration de tout ce que faisait
Jésus, il dit à ses disciples :
|
|
|
|
|
Pour vous, écoutez bien ceci : Le Fils de l'homme doit
être livré entre les mains des hommes.
|
|
|
|
|
Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole ;
elle était voilée pour eux, afin qu'ils n'en eussent pas
le sens ; et ils craignaient de l'interroger à ce
sujet.
|
|
|
|
|
Or, une pensée leur vint à l'esprit, savoir lequel
d'entre eux était le plus grand.
|
|
|
|
|
Jésus, voyant la pensée de leur coeur, prit un petit
enfant, le plaça près de lui,
|
|
|
|
|
et leur dit : Quiconque reçoit en mon nom ce petit
enfant me reçoit moi-même ; et quiconque me reçoit reçoit
celui qui m'a envoyé. Car celui qui est le plus petit
parmi vous tous, c'est celui-là qui est grand.
|
|
|
|
|
Jean prit la parole, et dit : Maître, nous avons vu un
homme qui chasse des démons en ton nom ; et nous l'en
avons empêché, parce qu'il ne nous suit pas.
|
|
|
|
|
Ne l'en empêchez pas, lui répondit Jésus ; car qui
n'est pas contre vous est pour vous.
|
|
|
|
|
Lorsque le temps où il devait être enlevé du monde
approcha, Jésus prit la résolution de se rendre à
Jérusalem.
|
|
|
|
|
Il envoya devant lui des messagers, qui se mirent en
route et entrèrent dans un bourg des Samaritains, pour
lui préparer un logement.
|
|
|
|
|
Mais on ne le reçut pas, parce qu'il se dirigeait sur
Jérusalem.
|
|
|
|
|
Les disciples Jacques et Jean, voyant cela, dirent :
Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu
descende du ciel et les consume ?
|
|
|
|
|
Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda, disant :
Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés.
|
|
|
|
|
Car le Fils de l'homme est venu, non pour perdre les
âmes des hommes, mais pour les sauver. Et ils allèrent
dans un autre bourg.
|
|
|
|
|
Pendant qu'ils étaient en chemin, un homme lui dit :
Seigneur, je te suivrai partout où tu iras.
|
|
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|
|
Jésus lui répondit : Les renards ont des tanières, et
les oiseaux du ciel ont des nids : mais le Fils de
l'homme n'a pas un lieu où il puisse reposer sa tête.
|
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|
|
|
Il dit à un autre : Suis-moi. Et il répondit :
Seigneur, permets-moi d'aller d'abord ensevelir mon
père.
|
|
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|
|
Mais Jésus lui dit : Laisse les morts ensevelir leurs
morts ; et toi, va annoncer le royaume de Dieu.
|
|
|
|
|
Un autre dit : Je te suivrai, Seigneur, mais
permets-moi d'aller d'abord prendre congé de ceux de ma
maison.
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Jésus lui répondit : Quiconque met la main à la
charrue, et regarde en arrière, n'est pas propre au
royaume de Dieu.
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Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix
autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui
dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même
devait aller.
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Il leur dit : La moisson est grande, mais il y a peu
d'ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer
des ouvriers dans sa moisson.
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Partez ; voici, je vous envoie comme des agneaux au
milieu des loups.
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Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers, et ne saluez
personne en chemin.
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Dans quelque maison que vous entriez, dites d'abord :
Que la paix soit sur cette maison !
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Et s'il se trouve là un enfant de paix, votre paix
reposera sur lui ; sinon, elle reviendra à vous.
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Demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce
qu'on vous donnera ; car l'ouvrier mérite son salaire.
N'allez pas de maison en maison.
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Dans quelque ville que vous entriez, et où l'on vous
recevra, mangez ce qui vous sera présenté,
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guérissez les malades qui s'y trouveront, et
dites-leur : Le royaume de Dieu s'est approché de
vous.
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Mais dans quelque ville que vous entriez, et où l'on
ne vous recevra pas, allez dans ses rues, et dites :
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Nous secouons contre vous la poussière même de votre
ville qui s'est attachée à nos pieds ; sachez cependant
que le royaume de Dieu s'est approché.
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Je vous dis qu'en ce jour Sodome sera traitée moins
rigoureusement que cette ville-là.
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Malheur à toi, Chorazin ! malheur à toi, Bethsaïda !
car, si les miracles qui ont été faits au milieu de vous
avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a
longtemps qu'elles se seraient repenties, en prenant le
sac et la cendre.
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|
C'est pourquoi, au jour du jugement, Tyr et Sidon
seront traitées moins rigoureusement que vous.
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Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu'au ciel, tu
seras abaissée jusqu'au séjour des morts.
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Celui qui vous écoute m'écoute, et celui qui vous
rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette
celui qui m'a envoyé.
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Les soixante-dix revinrent avec joie, disant :
Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton
nom.
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Jésus leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme
un éclair.
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Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les
serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de
l'ennemi ; et rien ne pourra vous nuire.
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Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les
esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous de ce que
vos noms sont écrits dans les cieux.
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En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le
Saint Esprit, et il dit : Je te loue, Père, Seigneur du
ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux
sages et aux intelligents, et de ce que tu les as
révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu
l'as voulu ainsi.
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|
Toutes choses m'ont été données par mon Père, et
personne ne connaît qui est le Fils, si ce n'est le Père,
ni qui est le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le
Fils veut le révéler.
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Et, se tournant vers les disciples, il leur dit en
particulier : Heureux les yeux qui voient ce que vous
voyez !
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Car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois
ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu,
entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas
entendu.
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Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour
l'éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la
vie éternelle ?
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Jésus lui dit : Qu'est-il écrit dans la loi ? Qu'y
lis-tu ?
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Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de
tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et
de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même.
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Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela, et tu
vivras.
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Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : Et qui
est mon prochain ?
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Jésus reprit la parole, et dit : Un homme descendait
de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands,
qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s'en
allèrent, le laissant à demi mort.
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|
|
Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le
même chemin, ayant vu cet homme, passa outre.
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|
Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu,
passa outre.
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|
Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut
ému de compassion lorsqu'il le vit.
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|
Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de
l'huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre monture,
le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui.
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|
|
Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à
l'hôte, et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras
de plus, je te le rendrai à mon retour.
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|
|
Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de
celui qui était tombé au milieu des brigands ?
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|
C'est celui qui a exercé la miséricorde envers lui,
répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit : Va, et
toi, fais de même.
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|
Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il
entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le
reçut dans sa maison.
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|
Elle avait une soeur, nommée Marie, qui, s'étant
assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
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|
Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et
dit : Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma soeur me
laisse seule pour servir ? Dis-lui donc de m'aider.
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|
Le Seigneur lui répondit : Marthe, Marthe, tu
t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses.
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|
|
Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la
bonne part, qui ne lui sera point ôtée.
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Jésus priait un jour en un certain lieu. Lorsqu'il eut
achevé, un de ses disciples lui dit : Seigneur,
enseigne-nous à prier, comme Jean l'a enseigné à ses
disciples.
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|
Il leur dit : Quand vous priez, dites : Père ! Que ton
nom soit sanctifié ; que ton règne vienne.
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|
Donne-nous chaque jour notre pain quotidien ;
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|
|
pardonne-nous nos péchés, car nous aussi nous
pardonnons à quiconque nous offense ; et ne nous induis
pas en tentation.
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|
Il leur dit encore : Si l'un de vous a un ami, et
qu'il aille le trouver au milieu de la nuit pour lui dire
: Ami, prête-moi trois pains,
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|
car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et
je n'ai rien à lui offrir,
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|
et si, de l'intérieur de sa maison, cet ami lui répond
: Ne m'importune pas, la porte est déjà fermée, mes
enfants et moi sommes au lit, je ne puis me lever pour te
donner des pains, -
|
|
|
|
|
je vous le dis, même s'il ne se levait pas pour les
lui donner parce que c'est son ami, il se lèverait à
cause de son importunité et lui donnerait tout ce dont il
a besoin.
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|
|
Et moi, je vous dis : Demandez, et l'on vous donnera ;
cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on vous
ouvrira.
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|
Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche
trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe.
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|
|
Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à
son fils, s'il lui demande du pain ? Ou, s'il demande un
poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d'un poisson
?
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|
|
Ou, s'il demande un oeuf, lui donnera-t-il un scorpion
?
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|
|
|
Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner
de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte
raison le Père céleste donnera-t-il le Saint Esprit à
ceux qui le lui demandent.
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|
Jésus chassa un démon qui était muet. Lorsque le démon
fut sorti, le muet parla, et la foule fut dans
l'admiration.
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|
Mais quelques-uns dirent : c'est par Béelzébul, le
prince des démons, qu'il chasse les démons.
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|
|
Et d'autres, pour l'éprouver, lui demandèrent un signe
venant du ciel.
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|
Comme Jésus connaissait leurs pensées, il leur dit :
Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et une
maison s'écroule sur une autre.
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|
Si donc Satan est divisé contre lui-même, comment son
royaume subsistera-t-il, puisque vous dites que je chasse
les démons par Béelzébul ?
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|
Et si moi, je chasse les démons par Béelzébul, vos
fils, par qui les chassent-ils ? C'est pourquoi ils
seront eux-mêmes vos juges.
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|
Mais, si c'est par le doigt de Dieu que je chasse les
démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous.
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|
|
Lorsqu'un homme fort et bien armé garde sa maison, ce
qu'il possède est en sûreté.
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|
Mais, si un plus fort que lui survient et le dompte,
il lui enlève toutes les armes dans lesquelles il se
confiait, et il distribue ses dépouilles.
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|
|
Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui
qui n'assemble pas avec moi disperse.
|
|
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|
|
Lorsque l'esprit impur est sorti d'un homme, il va
dans des lieux arides, pour chercher du repos. N'en
trouvant point, il dit : Je retournerai dans ma maison
d'où je suis sorti ;
|
|
|
|
|
et, quand il arrive, il la trouve balayée et
ornée.
|
|
|
|
|
Alors il s'en va, et il prend sept autres esprits plus
méchants que lui ; ils entrent dans la maison, s'y
établissent, et la dernière condition de cet homme est
pire que la première.
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|
|
Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la
voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui
t'a porté ! heureuses les mamelles qui t'ont allaité
!
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|
Et il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la
parole de Dieu, et qui la gardent !
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|
Comme le peuple s'amassait en foule, il se mit à dire
: Cette génération est une génération méchante ; elle
demande un miracle ; il ne lui sera donné d'autre miracle
que celui de Jonas.
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|
|
Car, de même que Jonas fut un signe pour les
Ninivites, de même le Fils de l'homme en sera un pour
cette génération.
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|
|
|
|
La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec
les hommes de cette génération et les condamnera, parce
qu'elle vint des extrémités de la terre pour entendre la
sagesse de Salomon ; et voici, il y a ici plus que
Salomon.
|
|
|
|
|
Les hommes de Ninive se lèveront, au jour du jugement,
avec cette génération et la condamneront, parce qu'ils se
repentirent à la prédication de Jonas ; et voici, il y a
ici plus que Jonas.
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|
|
|
|
Personne n'allume une lampe pour la mettre dans un
lieu caché ou sous le boisseau, mais on la met sur le
chandelier, afin que ceux qui entrent voient la
lumière.
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|
|
|
|
Ton oeil est la lampe de ton corps. Lorsque ton oeil
est en bon état, tout ton corps est éclairé ; mais
lorsque ton oeil est en mauvais état, ton corps est dans
les ténèbres.
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|
|
Prends donc garde que la lumière qui est en toi ne
soit ténèbres.
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|
Si donc tout ton corps est éclairé, n'ayant aucune
partie dans les ténèbres, il sera entièrement éclairé,
comme lorsque la lampe t'éclaire de sa lumière.
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|
Pendant que Jésus parlait, un pharisien le pria de
dîner chez lui. Il entra, et se mit à table.
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|
Le pharisien vit avec étonnement qu'il ne s'était pas
lavé avant le repas.
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|
Mais le Seigneur lui dit : Vous, pharisiens, vous
nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et à
l'intérieur vous êtes pleins de rapine et de
méchanceté.
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|
|
Insensés ! celui qui a fait le dehors n'a-t-il pas
fait aussi le dedans ?
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|
|
Donnez plutôt en aumônes ce qui est dedans, et voici,
toutes choses seront pures pour vous.
|
|
|
|
|
Mais malheur à vous, pharisiens ! parce que vous payez
la dîme de la menthe, de la rue, et de toutes les herbes,
et que vous négligez la justice et l'amour de Dieu :
c'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans omettre les
autres choses.
|
|
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|
|
Malheur à vous, pharisiens ! parce que vous aimez les
premiers sièges dans les synagogues, et les salutations
dans les places publiques.
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|
Malheur à vous ! parce que vous êtes comme les
sépulcres qui ne paraissent pas, et sur lesquels on
marche sans le savoir.
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|
Un des docteurs de la loi prit la parole, et lui dit :
Maître, en parlant de la sorte, c'est aussi nous que tu
outrages.
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|
|
|
|
Et Jésus répondit : Malheur à vous aussi, docteurs de
la loi ! parce que vous chargez les hommes de fardeaux
difficiles à porter, et que vous ne touchez pas
vous-mêmes de l'un de vos doigts.
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|
|
Malheur à vous ! parce que vous bâtissez les tombeaux
des prophètes, que vos pères ont tués.
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|
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|
|
Vous rendez donc témoignage aux oeuvres de vos pères,
et vous les approuvez ; car eux, ils ont tué les
prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.
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|
C'est pourquoi la sagesse de Dieu a dit : Je leur
enverrai des prophètes et des apôtres ; ils tueront les
uns et persécuteront les autres,
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|
afin qu'il soit demandé compte à cette génération du
sang de tous les prophètes qui a été répandu depuis la
création du monde,
|
|
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|
|
depuis le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie, tué
entre l'autel et le temple ; oui, je vous le dis, il en
sera demandé compte à cette génération.
|
|
|
|
|
Malheur à vous, docteurs de la loi ! parce que vous
avez enlevé la clef de la science ; vous n'êtes pas
entrés vous-mêmes, et vous avez empêché d'entrer ceux qui
le voulaient.
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|
|
|
|
Quand il fut sorti de là, les scribes et les
pharisiens commencèrent à le presser violemment, et à le
faire parler sur beaucoup de choses,
|
|
|
|
|
lui tendant des pièges, pour surprendre quelque parole
sortie de sa bouche.
|
|
|
|
|
|
|
Sur ces entrefaites, les gens s'étant rassemblés par
milliers, au point de se fouler les uns les autres, Jésus
se mit à dire à ses disciples : Avant tout, gardez-vous
du levain des pharisiens, qui est l'hypocrisie.
|
|
|
|
|
Il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni
de secret qui ne doive être connu.
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|
|
|
C'est pourquoi tout ce que vous aurez dit dans les
ténèbres sera entendu dans la lumière, et ce que vous
aurez dit à l'oreille dans les chambres sera prêché sur
les toits.
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|
|
|
|
Je vous dis, à vous qui êtes mes amis : Ne craignez
pas ceux qui tuent le corps et qui, après cela, ne
peuvent rien faire de plus.
|
|
|
|
|
Je vous montrerai qui vous devez craindre. Craignez
celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la
géhenne ; oui, je vous le dis, c'est lui que vous devez
craindre.
|
|
|
|
|
Ne vend-on pas cinq passereaux pour deux sous ?
Cependant, aucun d'eux n'est oublié devant Dieu.
|
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|
|
Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de
passereaux.
|
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|
|
Je vous le dis, quiconque me confessera devant les
hommes, le Fils de l'homme le confessera aussi devant les
anges de Dieu ;
|
|
|
|
|
mais celui qui me reniera devant les hommes sera renié
devant les anges de Dieu.
|
|
|
|
|
Et quiconque parlera contre le Fils de l'homme, il lui
sera pardonné ; mais à celui qui blasphémera contre le
Saint Esprit il ne sera point pardonné.
|
|
|
|
|
Quand on vous mènera devant les synagogues, les
magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la
manière dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz
;
|
|
|
|
|
car le Saint Esprit vous enseignera à l'heure même ce
qu'il faudra dire.
|
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|
|
Quelqu'un dit à Jésus, du milieu de la foule : Maître,
dis à mon frère de partager avec moi notre héritage.
|
|
|
|
|
Jésus lui répondit : O homme, qui m'a établi pour être
votre juge, ou pour faire vos partages ?
|
|
|
|
|
Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de toute
avarice ; car la vie d'un homme ne dépend pas de ses
biens, fût-il dans l'abondance.
|
|
|
|
|
Et il leur dit cette parabole : Les terres d'un homme
riche avaient beaucoup rapporté.
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|
|
Et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ?
car je n'ai pas de place pour serrer ma récolte.
|
|
|
|
|
Voici, dit-il, ce que je ferai : j'abattrai mes
greniers, j'en bâtirai de plus grands, j'y amasserai
toute ma récolte et tous mes biens ;
|
|
|
|
|
et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de
biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi,
mange, bois, et réjouis-toi.
|
|
|
|
|
Mais Dieu lui dit : Insensé ! cette nuit même ton âme
te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, pour qui
cela sera-t-il ?
|
|
|
|
|
Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour
lui-même, et qui n'est pas riche pour Dieu.
|
|
|
|
|
Jésus dit ensuite à ses disciples : C'est pourquoi je
vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que
vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez
vêtus.
|
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|
|
|
La vie est plus que la nourriture, et le corps plus
que le vêtement.
|
|
|
|
|
Considérez les corbeaux : ils ne sèment ni ne
moissonnent, ils n'ont ni cellier ni grenier ; et Dieu
les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les
oiseaux !
|
|
|
|
|
Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une
coudée à la durée de sa vie ?
|
|
|
|
|
Si donc vous ne pouvez pas même la moindre chose,
pourquoi vous inquiétez-vous du reste ?
|
|
|
|
|
Considérez comment croissent les lis : ils ne
travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que
Salomon même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu
comme l'un d'eux.
|
|
|
|
|
Si Dieu revêt ainsi l'herbe qui est aujourd'hui dans
les champs et qui demain sera jetée au four, à combien
plus forte raison ne vous vêtira-t-il pas, gens de peu de
foi ?
|
|
|
|
|
Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce
que vous boirez, et ne soyez pas inquiets.
|
|
|
|
|
Car toutes ces choses, ce sont les païens du monde qui
les recherchent. Votre Père sait que vous en avez
besoin.
|
|
|
|
|
Cherchez plutôt le royaume de Dieu ; et toutes ces
choses vous seront données par-dessus.
|
|
|
|
|
Ne crains point, petit troupeau ; car votre Père a
trouvé bon de vous donner le royaume.
|
|
|
|
|
Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes.
Faites-vous des bourses qui ne s'usent point, un trésor
inépuisable dans les cieux, où le voleur n'approche
point, et où la teigne ne détruit point.
|
|
|
|
|
Car là où est votre trésor, là aussi sera votre
coeur.
|
|
|
|
|
Que vos reins soient ceints, et vos lampes
allumées.
|
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|
|
|
Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent
que leur maître revienne des noces, afin de lui ouvrir
dès qu'il arrivera et frappera.
|
|
|
|
|
Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée,
trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, il se
ceindra, les fera mettre à table, et s'approchera pour
les servir.
|
|
|
|
|
Qu'il arrive à la deuxième ou à la troisième veille,
heureux ces serviteurs, s'il les trouve veillant !
|
|
|
|
|
Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à
quelle heure le voleur doit venir, il veillerait et ne
laisserait pas percer sa maison.
|
|
|
|
|
Vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme
viendra à l'heure où vous n'y penserez pas.
|
|
|
|
|
Pierre lui dit : Seigneur, est-ce à nous, ou à tous,
que tu adresses cette parabole ?
|
|
|
|
|
Et le Seigneur dit : Quel est donc l'économe fidèle et
prudent que le maître établira sur ses gens, pour leur
donner la nourriture au temps convenable ?
|
|
|
|
|
Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée,
trouvera faisant ainsi !
|
|
|
|
|
Je vous le dis en vérité, il l'établira sur tous ses
biens.
|
|
|
|
|
Mais, si ce serviteur dit en lui-même : Mon maître
tarde à venir ; s'il se met à battre les serviteurs et
les servantes, à manger, à boire et à s'enivrer,
|
|
|
|
|
le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s'y
attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas, il le
mettra en pièces, et lui donnera sa part avec les
infidèles.
|
|
|
|
|
Le serviteur qui, ayant connu la volonté de son
maître, n'a rien préparé et n'a pas agi selon sa volonté,
sera battu d'un grand nombre de coups.
|
|
|
|
|
Mais celui qui, ne l'ayant pas connue, a fait des
choses dignes de châtiment, sera battu de peu de coups.
On demandera beaucoup à qui l'on a beaucoup donné, et on
exigera davantage de celui à qui l'on a beaucoup
confié.
|
|
|
|
|
Je suis venu jeter un feu sur la terre, et qu'ai-je à
désirer, s'il est déjà allumé ?
|
|
|
|
|
Il est un baptême dont je dois être baptisé, et
combien il me tarde qu'il soit accompli !
|
|
|
|
|
Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la
terre ? Non, vous dis-je, mais la division.
|
|
|
|
|
Car désormais cinq dans une maison seront divisés,
trois contre deux, et deux contre trois ;
|
|
|
|
|
le père contre le fils et le fils contre le père, la
mère contre la fille et la fille contre la mère, la
belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre
la belle-mère.
|
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|
|
|
Il dit encore aux foules : Quand vous voyez un nuage
se lever à l'occident, vous dites aussitôt : La pluie
vient. Et il arrive ainsi.
|
|
|
|
|
Et quand vous voyez souffler le vent du midi, vous
dites : Il fera chaud. Et cela arrive.
|
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Hypocrites ! vous savez discerner l'aspect de la terre
et du ciel ; comment ne discernez-vous pas ce temps-ci
?
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Et pourquoi ne discernez-vous pas de vous-mêmes ce qui
est juste ?
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Lorsque tu vas avec ton adversaire devant le
magistrat, tâche en chemin de te dégager de lui, de peur
qu'il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te
livre à l'officier de justice, et que celui-ci ne te
mette en prison.
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Je te le dis, tu ne sortiras pas de là que tu n'aies
payé jusqu'à dernière pite.
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En ce même temps, quelques personnes qui se trouvaient
là racontaient à Jésus ce qui était arrivé à des
Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de
leurs sacrifices.
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Il leur répondit : Croyez-vous que ces Galiléens
fussent de plus grands pécheurs que tous les autres
Galiléens, parce qu'ils ont souffert de la sorte ?
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Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez,
vous périrez tous également.
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Ou bien, ces dix-huit personnes sur qui est tombée la
tour de Siloé et qu'elle a tuées, croyez-vous qu'elles
fussent plus coupables que tous les autres habitants de
Jérusalem ?
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Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez,
vous périrez tous également.
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Il dit aussi cette parabole : Un homme avait un
figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du
fruit, et il n'en trouva point.
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Alors il dit au vigneron : Voilà trois ans que je
viens chercher du fruit à ce figuier, et je n'en trouve
point. Coupe-le : pourquoi occupe-t-il la terre
inutilement ?
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Le vigneron lui répondit : Seigneur, laisse-le encore
cette année ; je creuserai tout autour, et j'y mettrai du
fumier.
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Peut-être à l'avenir donnera-t-il du fruit ; sinon, tu
le couperas.
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Jésus enseignait dans une des synagogues, le jour du
sabbat.
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Et voici, il y avait là une femme possédée d'un esprit
qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était
courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser.
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Lorsqu'il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui
dit : Femme, tu es délivrée de ton infirmité.
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Et il lui imposa les mains. A l'instant elle se
redressa, et glorifia Dieu.
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Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus
avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la
foule : Il y a six jours pour travailler ; venez donc
vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du
sabbat.
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Hypocrites ! lui répondit le Seigneur, est-ce que
chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la
crèche son boeuf ou son âne, pour le mener boire ?
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Et cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que
Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas
la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat ?
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Tandis qu'il parlait ainsi, tous ses adversaires
étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes les
choses glorieuses qu'il faisait.
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Il dit encore : A quoi le royaume de Dieu est-il
semblable, et à quoi le comparerai-je ?
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Il est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a
pris et jeté dans son jardin ; il pousse, devient un
arbre, et les oiseaux du ciel habitent dans ses
branches.
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Il dit encore : A quoi comparerai-je le royaume de
Dieu ?
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Il est semblable à du levain qu'une femme a pris et
mis dans trois mesures de farine, pour faire lever toute
la pâte.
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Jésus traversait les villes et les villages,
enseignant, et faisant route vers Jérusalem.
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Quelqu'un lui dit : Seigneur, n'y a-t-il que peu de
gens qui soient sauvés ? Il leur répondit :
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Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite. Car, je
vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le
pourront pas.
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Quand le maître de la maison se sera levé et aura
fermé la porte, et que vous, étant dehors, vous
commencerez à frapper à la porte, en disant : Seigneur,
Seigneur, ouvre-nous ! il vous répondra : Je ne sais d'où
vous êtes.
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Alors vous vous mettrez à dire : Nous avons mangé et
bu devant toi, et tu as enseigné dans nos rues.
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Et il répondra : Je vous le dis, je ne sais d'où vous
êtes ; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers
d'iniquité.
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C'est là qu'il y aura des pleurs et des grincements de
dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous
les prophètes, dans le royaume de Dieu, et que vous serez
jetés dehors.
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Il en viendra de l'orient et de l'occident, du nord et
du midi ; et ils se mettront à table dans le royaume de
Dieu.
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Et voici, il y en a des derniers qui seront les
premiers, et des premiers qui seront les derniers.
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Ce même jour, quelques pharisiens vinrent lui dire :
Va-t'en, pars d'ici, car Hérode veut te tuer.
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Il leur répondit : Allez, et dites à ce renard :
Voici, je chasse les démons et je fais des guérisons
aujourd'hui et demain, et le troisième jour j'aurai
fini.
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Mais il faut que je marche aujourd'hui, demain, et le
jour suivant ; car il ne convient pas qu'un prophète
périsse hors de Jérusalem.
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Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui
lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je
voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble
sa couvée sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu
!
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Voici, votre maison vous sera laissée ; mais, je vous
le dis, vous ne me verrez plus, jusqu'à ce que vous
disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur
!
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Jésus étant entré, un jour de sabbat, dans la maison
de l'un des chefs des pharisiens, pour prendre un repas,
les pharisiens l'observaient.
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Et voici, un homme hydropique était devant lui.
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Jésus prit la parole, et dit aux docteurs de la loi et
aux pharisiens : Est-il permis, ou non, de faire une
guérison le jour du sabbat ?
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Ils gardèrent le silence. Alors Jésus avança la main
sur cet homme, le guérit, et le renvoya.
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Puis il leur dit : Lequel de vous, si son fils ou son
boeuf tombe dans un puits, ne l'en retirera pas aussitôt,
le jour du sabbat ?
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Et ils ne purent rien répondre à cela.
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Il adressa ensuite une parabole aux conviés, en voyant
qu'ils choisissaient les premières places ; et il leur
dit :
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Lorsque tu seras invité par quelqu'un à des noces, ne
te mets pas à la première place, de peur qu'il n'y ait
parmi les invités une personne plus considérable que
toi,
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et que celui qui vous a invités l'un et l'autre ne
vienne te dire : Cède la place à cette personne-là. Tu
aurais alors la honte d'aller occuper la dernière
place.
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Mais, lorsque tu seras invité, va te mettre à la
dernière place, afin que, quand celui qui t'a invité
viendra, il te dise : Mon ami, monte plus haut. Alors
cela te fera honneur devant tous ceux qui seront à table
avec toi.
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Car quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque
s'abaisse sera élevé.
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Il dit aussi à celui qui l'avait invité : Lorsque tu
donnes à dîner ou à souper, n'invite pas tes amis, ni tes
frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur
qu'ils ne t'invitent à leur tour et qu'on ne te rende la
pareille.
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|
Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres,
des estropiés, des boiteux, des aveugles.
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Et tu seras heureux de ce qu'ils ne peuvent pas te
rendre la pareille ; car elle te sera rendue à la
résurrection des justes.
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Un de ceux qui étaient à table, après avoir entendu
ces paroles, dit à Jésus : Heureux celui qui prendra son
repas dans le royaume de Dieu !
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Et Jésus lui répondit : Un homme donna un grand
souper, et il invita beaucoup de gens.
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|
A l'heure du souper, il envoya son serviteur dire aux
conviés : Venez, car tout est déjà prêt.
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Mais tous unanimement se mirent à s'excuser. Le
premier lui dit : J'ai acheté un champ, et je suis obligé
d'aller le voir ; excuse-moi, je te prie.
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|
Un autre dit : J'ai acheté cinq paires de boeufs, et
je vais les essayer ; excuse-moi, je te prie.
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Un autre dit : Je viens de me marier, et c'est
pourquoi je ne puis aller.
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Le serviteur, de retour, rapporta ces choses à son
maître. Alors le maître de la maison irrité dit à son
serviteur : Va promptement dans les places et dans les
rues de la ville, et amène ici les pauvres, les
estropiés, les aveugles et les boiteux.
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|
Le serviteur dit : Maître, ce que tu as ordonné a été
fait, et il y a encore de la place.
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Et le maître dit au serviteur : Va dans les chemins et
le long des haies, et ceux que tu trouveras,
contrains-les d'entrer, afin que ma maison soit
remplie.
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|
Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient
été invités ne goûtera de mon souper.
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De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se
retourna, et leur dit :
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Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son
père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses
soeurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon
disciple.
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Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suis pas,
ne peut être mon disciple.
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Car, lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne
s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a
de quoi la terminer,
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de peur qu'après avoir posé les fondements, il ne
puisse l'achever, et que tous ceux qui le verront ne se
mettent à le railler,
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|
en disant : Cet homme a commencé à bâtir, et il n'a pu
achever ?
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|
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|
|
Ou quel roi, s'il va faire la guerre à un autre roi,
ne s'assied d'abord pour examiner s'il peut, avec dix
mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient
l'attaquer avec vingt mille ?
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|
|
S'il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore
loin, il lui envoie une ambassade pour demander la
paix.
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|
Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à
tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple.
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|
Le sel est une bonne chose ; mais si le sel perd sa
saveur, avec quoi l'assaisonnera-t-on ?
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Il n'est bon ni pour la terre, ni pour le fumier ; on
le jette dehors. Que celui qui a des oreilles pour
entendre entende.
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Tous les publicains et les gens de mauvaise vie
s'approchaient de Jésus pour l'entendre.
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Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant :
Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange
avec eux.
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Mais il leur dit cette parabole :
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|
Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il
en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres
dans le désert pour aller après celle qui est perdue,
jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
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|
Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses
épaules,
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et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses
voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai
retrouvé ma brebis qui était perdue.
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|
De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans
le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour
quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de
repentance.
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Ou quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu'elle en
perde une, n'allume une lampe, ne balaie la maison, et ne
cherche avec soin, jusqu'à ce qu'elle la retrouve ?
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|
Lorsqu'elle l'a retrouvée, elle appelle ses amies et
ses voisines, et dit : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai
retrouvé la drachme que j'avais perdue.
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|
De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les
anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.
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Il dit encore : Un homme avait deux fils.
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Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la
part de bien qui doit me revenir. Et le père leur
partagea son bien.
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Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout
ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son
bien en vivant dans la débauche.
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Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint
dans ce pays, et il commença à se trouver dans le
besoin.
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Il alla se mettre au service d'un des habitants du
pays, qui l'envoya dans ses champs garder les
pourceaux.
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Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que
mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en
donnait.
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Étant rentré en lui-même, il se dit : Combien de
mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et
moi, ici, je meurs de faim !
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Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai :
Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi,
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je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ;
traite-moi comme l'un de tes mercenaires.
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Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était
encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il
courut se jeter à son cou et le baisa.
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Le fils lui dit : Mon père, j'ai péché contre le ciel
et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton
fils.
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Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la
plus belle robe, et l'en revêtez ; mettez-lui un anneau
au doigt, et des souliers aux pieds.
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Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et
réjouissons-nous ;
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car mon fils que voici était mort, et il est revenu à
la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils
commencèrent à se réjouir.
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Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu'il
revint et approcha de la maison, il entendit la musique
et les danses.
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Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que
c'était.
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Ce serviteur lui dit : Ton frère est de retour, et,
parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé, ton père a tué
le veau gras.
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Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père
sortit, et le pria d'entrer.
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Mais il répondit à son père : Voici, il y a tant
d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé
tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour
que je me réjouisse avec mes amis.
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Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton
bien avec des prostituées, c'est pour lui que tu as tué
le veau gras !
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Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi,
et tout ce que j'ai est à toi ;
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mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que
ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la
vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé.
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Jésus dit aussi à ses disciples : Un homme riche avait
un économe, qui lui fut dénoncé comme dissipant ses
biens.
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Il l'appela, et lui dit : Qu'est-ce que j'entends dire
de toi ? Rends compte de ton administration, car tu ne
pourras plus administrer mes biens.
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L'économe dit en lui-même : Que ferai-je, puisque mon
maître m'ôte l'administration de ses biens ? Travailler à
la terre ? je ne le puis. Mendier ? j'en ai honte.
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|
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Je sais ce que je ferai, pour qu'il y ait des gens qui
me reçoivent dans leurs maisons quand je serai destitué
de mon emploi.
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|
Et, faisant venir chacun des débiteurs de son maître,
il dit au premier : Combien dois-tu à mon maître ?
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|
Cent mesures d'huile, répondit-il. Et il lui dit :
Prends ton billet, assieds-toi vite, et écris
cinquante.
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Il dit ensuite à un autre : Et toi, combien dois-tu ?
Cent mesures de blé, répondit-il. Et il lui dit : Prends
ton billet, et écris quatre-vingts.
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|
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|
|
Le maître loua l'économe infidèle de ce qu'il avait
agi prudemment. Car les enfants de ce siècle sont plus
prudents à l'égard de leurs semblables que ne le sont les
enfants de lumière.
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|
|
|
Et moi, je vous dis : Faites-vous des amis avec les
richesses injustes, pour qu'ils vous reçoivent dans les
tabernacles éternels, quand elles viendront à vous
manquer.
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|
|
Celui qui est fidèle dans les moindres choses l'est
aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les
moindres choses l'est aussi dans les grandes.
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|
Si donc vous n'avez pas été fidèle dans les richesses
injustes, qui vous confiera les véritables ?
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|
Et si vous n'avez pas été fidèles dans ce qui est à
autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ?
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Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il
haïra l'un et aimera l'autre ; ou il s'attachera à l'un
et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et
Mamon.
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|
|
Les pharisiens, qui étaient avares, écoutaient aussi
tout cela, et ils se moquaient de lui.
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Jésus leur dit : Vous, vous cherchez à paraître justes
devant les hommes, mais Dieu connaît vos coeurs ; car ce
qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant
Dieu.
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|
|
La loi et les prophètes ont subsisté jusqu'à Jean ;
depuis lors, le royaume de Dieu est annoncé, et chacun
use de violence pour y entrer.
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|
Il est plus facile que le ciel et la terre passent,
qu'il ne l'est qu'un seul trait de lettre de la loi
vienne à tomber.
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|
Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre
commet un adultère, et quiconque épouse une femme
répudiée par son mari commet un adultère.
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|
Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre
et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et
brillante vie.
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|
Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte,
couvert d'ulcères,
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|
et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient
de la table du riche ; et même les chiens venaient encore
lécher ses ulcères.
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|
Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans
le sein d'Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut
enseveli.
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|
Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et,
tandis qu'il était en proie aux tourments, il vit de loin
Abraham, et Lazare dans son sein.
|
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|
|
Il s'écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie
Lazare, pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau
et me rafraîchisse la langue ; car je souffre cruellement
dans cette flamme.
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|
|
|
|
Abraham répondit : Mon enfant, souviens-toi que tu as
reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les
maux pendant la sienne ; maintenant il est ici consolé,
et toi, tu souffres.
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|
|
|
|
D'ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme,
afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou
de là vers nous, ne puissent le faire.
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|
Le riche dit : Je te prie donc, père Abraham,
d'envoyer Lazare dans la maison de mon père ; car j'ai
cinq frères.
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|
C'est pour qu'il leur atteste ces choses, afin qu'ils
ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments.
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Abraham répondit : Ils ont Moïse et les prophètes ;
qu'ils les écoutent.
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|
Et il dit : Non, père Abraham, mais si quelqu'un des
morts va vers eux, ils se repentiront.
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|
Et Abraham lui dit : S'ils n'écoutent pas Moïse et les
prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même
quelqu'un des morts ressusciterait.
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Jésus dit à ses disciples : Il est impossible qu'il
n'arrive pas des scandales ; mais malheur à celui par qui
ils arrivent !
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Il vaudrait mieux pour lui qu'on mît à son cou une
pierre de moulin et qu'on le jetât dans la mer, que s'il
scandalisait un de ces petits.
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|
Prenez garde à vous-mêmes. Si ton frère a péché,
reprends-le ; et, s'il se repent, pardonne-lui.
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Et s'il a péché contre toi sept fois dans un jour et
que sept fois il revienne à toi, disant : Je me repens,
-tu lui pardonneras.
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Les apôtres dirent au Seigneur : Augmente-nous la
foi.
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Et le Seigneur dit : Si vous aviez de la foi comme un
grain de sénevé, vous diriez à ce sycomore :
Déracine-toi, et plante-toi dans la mer ; et il vous
obéirait.
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Qui de vous, ayant un serviteur qui laboure ou paît
les troupeaux, lui dira, quand il revient des champs :
Approche vite, et mets-toi à table ?
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Ne lui dira-t-il pas au contraire : Prépare-moi à
souper, ceins-toi, et sers-moi, jusqu'à ce que j'aie
mangé et bu ; après cela, toi, tu mangeras et boiras
?
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Doit-il de la reconnaissance à ce serviteur parce
qu'il a fait ce qui lui était ordonné ?
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Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a
été ordonné, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles,
nous avons fait ce que nous devions faire.
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Jésus, se rendant à Jérusalem, passait entre la
Samarie et la Galilée.
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Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent
à sa rencontre. Se tenant à distance, ils élevèrent la
voix, et dirent :
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Jésus, maître, aie pitié de nous !
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Dès qu'il les eut vus, il leur dit : Allez vous
montrer aux sacrificateurs. Et, pendant qu'ils y
allaient, il arriva qu'ils furent guéris.
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|
L'un deux, se voyant guéri, revint sur ses pas,
glorifiant Dieu à haute voix.
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Il tomba sur sa face aux pieds de Jésus, et lui rendit
grâces. C'était un Samaritain.
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Jésus, prenant la parole, dit : Les dix n'ont-ils pas
été guéris ? Et les neuf autres, où sont-ils ?
|
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Ne s'est-il trouvé que cet étranger pour revenir et
donner gloire à Dieu ?
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Puis il lui dit : Lève-toi, va ; ta foi t'a sauvé.
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Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le
royaume de Dieu. Il leur répondit : Le royaume de Dieu ne
vient pas de manière à frapper les regards.
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On ne dira point : Il est ici, ou : Il est là. Car
voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous.
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Et il dit aux disciples : Des jours viendront où vous
désirerez voir l'un des jours du Fils de l'homme, et vous
ne le verrez point.
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On vous dira : Il est ici, il est là. N'y allez pas,
ne courez pas après.
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Car, comme l'éclair resplendit et brille d'une
extrémité du ciel à l'autre, ainsi sera le Fils de
l'homme en son jour.
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Mais il faut auparavant qu'il souffre beaucoup, et
qu'il soit rejeté par cette génération.
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Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux
jours du Fils de l'homme.
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Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et
mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans
l'arche ; le déluge vint, et les fit tous périr.
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|
Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement.
Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient,
plantaient, bâtissaient ;
|
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|
mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu
et de souffre tomba du ciel, et les fit tous périr.
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Il en sera de même le jour où le Fils de l'homme
paraîtra.
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|
En ce jour-là, que celui qui sera sur le toit, et qui
aura ses effets dans la maison, ne descende pas pour les
prendre ; et que celui qui sera dans les champs ne
retourne pas non plus en arrière.
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|
Souvenez-vous de la femme de Lot.
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Celui qui cherchera à sauver sa vie la perdra, et
celui qui la perdra la retrouvera.
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Je vous le dis, en cette nuit-là, de deux personnes
qui seront dans un même lit, l'une sera prise et l'autre
laissée ;
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|
de deux femmes qui moudront ensemble, l'une sera prise
et l'autre laissée.
|
|
|
|
|
De deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera
pris et l'autre laissé.
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Les disciples lui dirent : Où sera-ce, Seigneur ? Et
il répondit : Où sera le corps, là s'assembleront les
aigles.
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|
Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu'il
faut toujours prier, et ne point se relâcher.
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Il dit : Il y avait dans une ville un juge qui ne
craignait point Dieu et qui n'avait d'égard pour
personne.
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|
|
Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait
lui dire : Fais-moi justice de ma partie adverse.
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|
Pendant longtemps il refusa. Mais ensuite il dit en
lui-même : Quoique je ne craigne point Dieu et que je
n'aie d'égard pour personne,
|
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|
néanmoins, parce que cette veuve m'importune, je lui
ferai justice, afin qu'elle ne vienne pas sans cesse me
rompre la tête.
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|
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|
Le Seigneur ajouta : Entendez ce que dit le juge
inique.
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Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui
crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard
?
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Je vous le dis, il leur fera promptement justice.
Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la
foi sur la terre ?
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|
Il dit encore cette parabole, en vue de certaines
personnes se persuadant qu'elles étaient justes, et ne
faisant aucun cas des autres :
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Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l'un
était pharisien, et l'autre publicain.
|
|
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Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O
Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme
le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes,
adultères, ou même comme ce publicain ;
|
|
|
|
|
je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de
tous mes revenus.
|
|
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|
Le publicain, se tenant à distance, n'osait même pas
lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine,
en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un
pécheur.
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|
|
Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison
justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque s'élève sera
abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé.
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|
On lui amena aussi les petits enfants, afin qu'il les
touchât. Mais les disciples, voyant cela, reprenaient
ceux qui les amenaient.
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Et Jésus les appela, et dit : Laissez venir à moi les
petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le
royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.
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|
Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le
royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera
point.
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|
Un chef interrogea Jésus, et dit : Bon maître, que
dois-je faire pour hériter la vie éternelle ?
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|
Jésus lui répondit : Pourquoi m'appelles-tu bon ? Il
n'y a de bon que Dieu seul.
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|
|
|
|
Tu connais les commandements : Tu ne commettras point
d'adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ;
tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et
ta mère.
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|
|
|
J'ai, dit-il, observé toutes ces choses dès ma
jeunesse.
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|
|
Jésus, ayant entendu cela, lui dit : Il te manque
encore une chose : vends tout ce que tu as, distribue-le
aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis,
viens, et suis-moi.
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|
|
|
Lorsqu'il entendit ces paroles, il devint tout triste
; car il était très riche.
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|
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Jésus, voyant qu'il était devenu tout triste, dit :
Qu'il est difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer
dans le royaume de Dieu !
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Car il est plus facile à un chameau de passer par le
trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le
royaume de Dieu.
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|
Ceux qui l'écoutaient dirent : Et qui peut être sauvé
?
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Jésus répondit : Ce qui est impossible aux hommes est
possible à Dieu.
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|
Pierre dit alors : Voici, nous avons tout quitté, et
nous t'avons suivi.
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|
Et Jésus leur dit : Je vous le dis en vérité, il n'est
personne qui, ayant quitté, à cause du royaume de Dieu,
sa maison, ou sa femme, ou ses frères, ou ses parents, ou
ses enfants,
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|
|
ne reçoive beaucoup plus dans ce siècle-ci, et, dans
le siècle à venir, la vie éternelle.
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|
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Jésus prit les douze auprès de lui, et leur dit :
Voici, nous montons à Jérusalem, et tout ce qui a été
écrit par les prophètes au sujet du Fils de l'homme
s'accomplira.
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|
|
Car il sera livré aux païens ; on se moquera de lui,
on l'outragera, on crachera sur lui,
|
|
|
|
|
et, après l'avoir battu de verges, on le fera mourir ;
et le troisième jour il ressuscitera.
|
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|
|
Mais ils ne comprirent rien à cela ; c'était pour eux
un langage caché, des paroles dont ils ne saisissaient
pas le sens.
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|
|
Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle était
assis au bord du chemin, et mendiait.
|
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|
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|
Entendant la foule passer, il demanda ce que
c'était.
|
|
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|
|
On lui dit : C'est Jésus de Nazareth qui passe.
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|
|
Et il cria : Jésus, Fils de David, aie pitié de moi
!
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|
Ceux qui marchaient devant le reprenaient, pour le
faire taire ; mais il criait beaucoup plus fort : Fils de
David, aie pitié de moi !
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|
|
Jésus, s'étant arrêté, ordonna qu'on le lui amène ;
et, quand il se fut approché,
|
|
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|
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il lui demanda : Que veux-tu que je te fasse ? Il
répondit : Seigneur, que je recouvre la vue.
|
|
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|
Et Jésus lui dit : Recouvre la vue ; ta foi t'a
sauvé.
|
|
|
|
|
A l'instant il recouvra la vue, et suivit Jésus, en
glorifiant Dieu. Tout le peuple, voyant cela, loua
Dieu.
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|
|
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|
|
Jésus, étant entré dans Jéricho, traversait la
ville.
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|
|
|
|
Et voici, un homme riche, appelé Zachée, chef des
publicains, cherchait à voir qui était Jésus ;
|
|
|
|
|
mais il ne pouvait y parvenir, à cause de la foule,
car il était de petite taille.
|
|
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|
|
Il courut en avant, et monta sur un sycomore pour le
voir, parce qu'il devait passer par là.
|
|
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|
|
Lorsque Jésus fut arrivé à cet endroit, il leva les
yeux et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il
faut que je demeure aujourd'hui dans ta maison.
|
|
|
|
|
Zachée se hâta de descendre, et le reçut avec
joie.
|
|
|
|
|
Voyant cela, tous murmuraient, et disaient : Il est
allé loger chez un homme pécheur.
|
|
|
|
|
Mais Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit :
Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes
biens, et, si j'ai fait tort de quelque chose à
quelqu'un, je lui rends le quadruple.
|
|
|
|
|
Jésus lui dit : Le salut est entré aujourd'hui dans
cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils
d'Abraham.
|
|
|
|
|
Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce
qui était perdu.
|
|
|
|
|
Ils écoutaient ces choses, et Jésus ajouta une
parabole, parce qu'il était près de Jérusalem, et qu'on
croyait qu'à l'instant le royaume de Dieu allait
paraître.
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|
|
|
Il dit donc : Un homme de haute naissance s'en alla
dans un pays lointain, pour se faire investir de
l'autorité royale, et revenir ensuite.
|
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|
Il appela dix de ses serviteurs, leur donna dix mines,
et leur dit : Faites-les valoir jusqu'à ce que je
revienne.
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|
|
Mais ses concitoyens le haïssaient, et ils envoyèrent
une ambassade après lui, pour dire : Nous ne voulons pas
que cet homme règne sur nous.
|
|
|
|
|
Lorsqu'il fut de retour, après avoir été investi de
l'autorité royale, il fit appeler auprès de lui les
serviteurs auxquels il avait donné l'argent, afin de
connaître comment chacun l'avait fait valoir.
|
|
|
|
|
Le premier vint, et dit : Seigneur, ta mine a rapporté
dix mines.
|
|
|
|
|
Il lui dit : C'est bien, bon serviteur ; parce que tu
as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de
dix villes.
|
|
|
|
|
Le second vint, et dit : Seigneur, ta mine a produit
cinq mines.
|
|
|
|
|
Il lui dit : Toi aussi, sois établi sur cinq
villes.
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|
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|
|
Un autre vint, et dit : Seigneur, voici ta mine, que
j'ai gardée dans un linge ;
|
|
|
|
|
car j'avais peur de toi, parce que tu es un homme
sévère ; tu prends ce que tu n'as pas déposé, et tu
moissonnes ce que tu n'as pas semé.
|
|
|
|
|
Il lui dit : Je te juge sur tes paroles, méchant
serviteur ; tu savais que je suis un homme sévère,
prenant ce que je n'ai pas déposé, et moissonnant ce que
je n'ai pas semé ;
|
|
|
|
|
pourquoi donc n'as-tu pas mis mon argent dans une
banque, afin qu'à mon retour je le retirasse avec un
intérêt ?
|
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|
|
Puis il dit à ceux qui étaient là : Otez-lui la mine,
et donnez-la à celui qui a les dix mines.
|
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|
Ils lui dirent : Seigneur, il a dix mines. -
|
|
|
|
|
Je vous le dis, on donnera à celui qui a, mais à celui
qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a.
|
|
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|
|
Au reste, amenez ici mes ennemis, qui n'ont pas voulu
que je régnasse sur eux, et tuez-les en ma présence.
|
|
|
|
|
Après avoir ainsi parlé, Jésus marcha devant la foule,
pour monter à Jérusalem.
|
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|
|
Lorsqu'il approcha de Bethphagé et de Béthanie, vers
la montagne appelée montagne des Oliviers, Jésus envoya
deux de ses disciples,
|
|
|
|
|
en disant : Allez au village qui est en face ; quand
vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, sur
lequel aucun homme ne s'est jamais assis ; détachez-le,
et amenez-le.
|
|
|
|
|
Si quelqu'un vous demande : Pourquoi le détachez-vous
? vous lui répondrez : Le Seigneur en a besoin.
|
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|
|
Ceux qui étaient envoyés allèrent, et trouvèrent les
choses comme Jésus leur avait dit.
|
|
|
|
|
Comme ils détachaient l'ânon, ses maîtres leur dirent
: Pourquoi détachez-vous l'ânon ?
|
|
|
|
|
Ils répondirent : Le Seigneur en a besoin.
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|
|
|
|
Et ils amenèrent à Jésus l'ânon, sur lequel ils
jetèrent leurs vêtements, et firent monter Jésus.
|
|
|
|
|
Quand il fut en marche, les gens étendirent leurs
vêtements sur le chemin.
|
|
|
|
|
Et lorsque déjà il approchait de Jérusalem, vers la
descente de la montagne des Oliviers, toute la multitude
des disciples, saisie de joie, se mit à louer Dieu à
haute voix pour tous les miracles qu'ils avaient vus.
|
|
|
|
|
Ils disaient : Béni soit le roi qui vient au nom du
Seigneur ! Paix dans le ciel, et gloire dans les lieux
très hauts !
|
|
|
|
|
Quelques pharisiens, du milieu de la foule, dirent à
Jésus : Maître, reprends tes disciples.
|
|
|
|
|
Et il répondit : Je vous le dis, s'ils se taisent, les
pierres crieront !
|
|
|
|
|
Comme il approchait de la ville, Jésus, en la voyant,
pleura sur elle, et dit :
|
|
|
|
|
Si toi aussi, au moins en ce jour qui t'est donné, tu
connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Mais
maintenant elles sont cachées à tes yeux.
|
|
|
|
|
Il viendra sur toi des jours où tes ennemis
t'environneront de tranchées, t'enfermeront, et te
serreront de toutes parts ;
|
|
|
|
|
ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de
toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre,
parce que tu n'as pas connu le temps où tu as été
visitée.
|
|
|
|
|
Il entra dans le temple, et il se mit à chasser ceux
qui vendaient,
|
|
|
|
|
leur disant : Il est écrit : Ma maison sera une maison
de prière. Mais vous, vous en avez fait une caverne de
voleurs.
|
|
|
|
|
Il enseignait tous les jours dans le temple. Et les
principaux sacrificateurs, les scribes, et les principaux
du peuple cherchaient à le faire périr ;
|
|
|
|
|
mais ils ne savaient comment s'y prendre, car tout le
peuple l'écoutait avec admiration.
|
|
|
|
|
|
|
Un de ces jours-là, comme Jésus enseignait le peuple
dans le temple et qu'il annonçait la bonne nouvelle, les
principaux sacrificateurs et les scribes, avec les
anciens, survinrent,
|
|
|
|
|
et lui dirent : Dis-nous, par quelle autorité fais-tu
ces choses, ou qui est celui qui t'a donné cette autorité
?
|
|
|
|
|
Il leur répondit : Je vous adresserai aussi une
question.
|
|
|
|
|
Dites-moi, le baptême de Jean venait-il du ciel, ou
des hommes ?
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|
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|
|
Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux : Si nous
répondons : Du ciel, il dira : Pourquoi n'avez-vous pas
cru en lui ?
|
|
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|
|
Et si nous répondons : Des hommes, tout le peuple nous
lapidera, car il est persuadé que Jean était un
prophète.
|
|
|
|
|
Alors ils répondirent qu'ils ne savaient d'où il
venait.
|
|
|
|
|
Et Jésus leur dit : Moi non plus, je ne vous dirai pas
par quelle autorité je fais ces choses.
|
|
|
|
|
Il se mit ensuite à dire au peuple cette parabole : Un
homme planta une vigne, l'afferma à des vignerons, et
quitta pour longtemps le pays.
|
|
|
|
|
Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers
les vignerons, pour qu'ils lui donnent une part du
produit de la vigne. Les vignerons le battirent, et le
renvoyèrent à vide.
|
|
|
|
|
Il envoya encore un autre serviteur ; ils le
battirent, l'outragèrent, et le renvoyèrent à vide.
|
|
|
|
|
Il en envoya encore un troisième ; ils le blessèrent,
et le chassèrent.
|
|
|
|
|
Le maître de la vigne dit : Que ferai-je ? J'enverrai
mon fils bien-aimé ; peut-être auront-ils pour lui du
respect.
|
|
|
|
|
Mais, quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent
entre eux, et dirent : Voici l'héritier ; tuons-le, afin
que l'héritage soit à nous.
|
|
|
|
|
Et ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent.
Maintenant, que leur fera le maître de la vigne ?
|
|
|
|
|
Il viendra, fera périr ces vignerons, et il donnera la
vigne à d'autres. Lorsqu'ils eurent entendu cela, ils
dirent : A Dieu ne plaise !
|
|
|
|
|
Mais, jetant les regards sur eux, Jésus dit : Que
signifie donc ce qui est écrit : La pierre qu'ont rejetée
ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l'angle
?
|
|
|
|
|
Quiconque tombera sur cette pierre s'y brisera, et
celui sur qui elle tombera sera écrasé.
|
|
|
|
|
Les principaux sacrificateurs et les scribes
cherchèrent à mettre la main sur lui à l'heure même, mais
ils craignirent le peuple. Ils avaient compris que
c'était pour eux que Jésus avait dit cette parabole.
|
|
|
|
|
Ils se mirent à observer Jésus ; et ils envoyèrent des
gens qui feignaient d'être justes, pour lui tendre des
pièges et saisir de lui quelque parole, afin de le livrer
au magistrat et à l'autorité du gouverneur.
|
|
|
|
|
Ces gens lui posèrent cette question : Maître, nous
savons que tu parles et enseignes droitement, et que tu
ne regardes pas à l'apparence, mais que tu enseignes la
voie de Dieu selon la vérité.
|
|
|
|
|
Nous est-il permis, ou non, de payer le tribut à César
?
|
|
|
|
|
Jésus, apercevant leur ruse, leur répondit :
Montrez-moi un denier.
|
|
|
|
|
De qui porte-t-il l'effigie et l'inscription ? De
César, répondirent-ils.
|
|
|
|
|
Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à
César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
|
|
|
|
|
Ils ne purent rien reprendre dans ses paroles devant
le peuple ; mais, étonnés de sa réponse, ils gardèrent le
silence.
|
|
|
|
|
Quelques-uns des sadducéens, qui disent qu'il n'y a
point de résurrection, s'approchèrent, et posèrent à
Jésus cette question :
|
|
|
|
|
Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si le
frère de quelqu'un meurt, ayant une femme sans avoir
d'enfants, son frère épousera la femme, et suscitera une
postérité à son frère.
|
|
|
|
|
Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et
mourut sans enfants.
|
|
|
|
|
Le second et le troisième épousèrent la veuve ;
|
|
|
|
|
il en fut de même des sept, qui moururent sans laisser
d'enfants.
|
|
|
|
|
Enfin, la femme mourut aussi.
|
|
|
|
|
A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle donc
la femme ? Car les sept l'ont eue pour femme.
|
|
|
|
|
Jésus leur répondit : Les enfants de ce siècle
prennent des femmes et des maris ;
|
|
|
|
|
mais ceux qui seront trouvés dignes d'avoir part au
siècle à venir et à la résurrection des morts ne
prendront ni femmes ni maris.
|
|
|
|
|
Car ils ne pourront plus mourir, parce qu'ils seront
semblables aux anges, et qu'ils seront fils de Dieu,
étant fils de la résurrection.
|
|
|
|
|
Que les morts ressuscitent, c'est ce que Moïse a fait
connaître quand, à propos du buisson, il appelle le
Seigneur le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu
de Jacob.
|
|
|
|
|
Or, Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants ;
car pour lui tous sont vivants.
|
|
|
|
|
Quelques-uns des scribes, prenant la parole, dirent :
Maître, tu as bien parlé.
|
|
|
|
|
Et ils n'osaient plus lui faire aucune question.
|
|
|
|
|
Jésus leur dit : Comment dit-on que le Christ est fils
de David ?
|
|
|
|
|
David lui-même dit dans le livre des Psaumes : Le
Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma
droite,
|
|
|
|
|
Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton
marchepied.
|
|
|
|
|
David donc l'appelle Seigneur ; comment est-il son
fils ?
|
|
|
|
|
Tandis que tout le peuple l'écoutait, il dit à ses
disciples :
|
|
|
|
|
Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en
robes longues, et à être salués dans les places publiques
; qui recherchent les premiers sièges dans les
synagogues, et les premières places dans les festins
;
|
|
|
|
|
qui dévorent les maisons des veuves, et qui font pour
l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus
sévèrement.
|
|
|
|
|
|
|
Jésus, ayant levé les yeux, vit les riches qui
mettaient leurs offrandes dans le tronc.
|
|
|
|
|
Il vit aussi une pauvre veuve, qui y mettait deux
petites pièces.
|
|
|
|
|
Et il dit : Je vous le dis en vérité, cette pauvre
veuve a mis plus que tous les autres ;
|
|
|
|
|
car c'est de leur superflu que tous ceux-là ont mis
des offrandes dans le tronc, mais elle a mis de son
nécessaire, tout ce qu'elle avait pour vivre.
|
|
|
|
|
Comme quelques-uns parlaient des belles pierres et des
offrandes qui faisaient l'ornement du temple, Jésus dit
:
|
|
|
|
|
Les jours viendront où, de ce que vous voyez, il ne
restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée.
|
|
|
|
|
Ils lui demandèrent : Maître, quand donc cela
arrivera-t-il, et à quel signe connaîtra-t-on que ces
choses vont arriver ?
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Jésus répondit : Prenez garde que vous ne soyez
séduits. Car plusieurs viendront en mon nom, disant :
C'est moi, et le temps approche. Ne les suivez pas.
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Quand vous entendrez parler de guerres et de
soulèvements, ne soyez pas effrayés, car il faut que ces
choses arrivent premièrement. Mais ce ne sera pas encore
la fin.
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Alors il leur dit : Une nation s'élèvera contre une
nation, et un royaume contre un royaume ;
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il y aura de grands tremblements de terre, et, en
divers lieux, des pestes et des famines ; il y aura des
phénomènes terribles, et de grands signes dans le
ciel.
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Mais, avant tout cela, on mettra la main sur vous, et
l'on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues,
on vous jettera en prison, on vous mènera devant des rois
et devant des gouverneurs, à cause de mon nom.
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Cela vous arrivera pour que vous serviez de
témoignage.
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Mettez-vous donc dans l'esprit de ne pas préméditer
votre défense ;
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car je vous donnerai une bouche et une sagesse à
laquelle tous vos adversaires ne pourront résister ou
contredire.
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Vous serez livrés même par vos parents, par vos
frères, par vos proches et par vos amis, et ils feront
mourir plusieurs d'entre vous.
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Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom.
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Mais il ne se perdra pas un cheveu de votre tête ;
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par votre persévérance vous sauverez vos âmes.
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Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées,
sachez alors que sa désolation est proche.
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Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les
montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem en
sortent, et que ceux qui seront dans les champs n'entrent
pas dans la ville.
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Car ce seront des jours de vengeance, pour
l'accomplissement de tout ce qui est écrit.
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Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles
qui allaiteront en ces jours-là ! Car il y aura une
grande détresse dans le pays, et de la colère contre ce
peuple.
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Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront
emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem
sera foulée aux pieds par les nations, jusqu'à ce que les
temps des nations soient accomplies.
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|
Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et
dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de
l'angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au
bruit de la mer et des flots,
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les hommes rendant l'âme de terreur dans l'attente de
ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des
cieux seront ébranlées.
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Alors on verra le Fils de l'homme venant sur une nuée
avec puissance et une grande gloire.
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Quand ces choses commenceront à arriver,
redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre
délivrance approche.
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Et il leur dit une comparaison : Voyez le figuier, et
tous les arbres.
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Dès qu'ils ont poussé, vous connaissez de vous-mêmes,
en regardant, que déjà l'été est proche.
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|
De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez
que le royaume de Dieu est proche.
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|
Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera
point, que tout cela n'arrive.
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|
Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne
passeront point.
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|
|
Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos coeurs
ne s'appesantissent par les excès du manger et du boire,
et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur
vous à l'improviste ;
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|
car il viendra comme un filet sur tous ceux qui
habitent sur la face de toute la terre.
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|
|
Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous
ayez la force d'échapper à toutes ces choses qui
arriveront, et de paraître debout devant le Fils de
l'homme.
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|
Pendant le jour, Jésus enseignait dans le temple, et
il allait passer la nuit à la montagne appelée montagne
des Oliviers.
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|
Et tout le peuple, dès le matin, se rendait vers lui
dans le temple pour l'écouter.
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|
La fête des pains sans levain, appelée la Pâque,
approchait.
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|
|
Les principaux sacrificateurs et les scribes
cherchaient les moyens de faire mourir Jésus ; car ils
craignaient le peuple.
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|
Or, Satan entra dans Judas, surnommé Iscariot, qui
était du nombre des douze.
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|
Et Judas alla s'entendre avec les principaux
sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière de
le leur livrer.
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|
Ils furent dans la joie, et ils convinrent de lui
donner de l'argent.
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|
Après s'être engagé, il cherchait une occasion
favorable pour leur livrer Jésus à l'insu de la
foule.
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|
Le jour des pains sans levain, où l'on devait immoler
la Pâque, arriva,
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|
et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous
préparer la Pâque, afin que nous la mangions.
|
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|
Ils lui dirent : Où veux-tu que nous la préparions
?
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|
Il leur répondit : Voici, quand vous serez entrés dans
la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche
d'eau ; suivez-le dans la maison où il entrera,
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|
|
et vous direz au maître de la maison : Le maître te
dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes
disciples ?
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|
|
Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée
: c'est là que vous préparerez la Pâque.
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|
Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le
leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque.
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|
L'heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres
avec lui.
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|
Il leur dit : J'ai désiré vivement manger cette Pâque
avec vous, avant de souffrir ;
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|
car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu'à
ce qu'elle soit accomplie dans le royaume de Dieu.
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|
Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit :
Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous ;
|
|
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|
|
car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du
fruit de la vigne, jusqu'à ce que le royaume de Dieu soit
venu.
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|
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|
|
Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu
grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci
est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en
mémoire de moi.
|
|
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|
|
Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur
donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance
en mon sang, qui est répandu pour vous.
|
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|
|
Cependant voici, la main de celui qui me livre est
avec moi à cette table.
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|
|
Le Fils de l'homme s'en va selon ce qui est déterminé.
Mais malheur à l'homme par qui il est livré !
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|
Et ils commencèrent à se demander les uns aux autres
qui était celui d'entre eux qui ferait cela.
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|
|
Il s'éleva aussi parmi les apôtres une contestation :
lequel d'entre eux devait être estimé le plus grand ?
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|
Jésus leur dit : Les rois des nations les maîtrisent,
et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs.
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|
|
Qu'il n'en soit pas de même pour vous. Mais que le
plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui
qui gouverne comme celui qui sert.
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|
Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou
celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table ? Et
moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui
sert.
|
|
|
|
|
Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans
mes épreuves ;
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|
|
c'est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur,
comme mon Père en a disposé en ma faveur,
|
|
|
|
|
afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon
royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, pour
juger les douze tribus d'Israël.
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|
|
Le Seigneur dit : Simon, Simon, Satan vous a réclamés,
pour vous cribler comme le froment.
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|
|
Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille
point ; et toi, quand tu seras converti, affermis tes
frères.
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|
Seigneur, lui dit Pierre, je suis prêt à aller avec
toi et en prison et à la mort.
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|
Et Jésus dit : Pierre, je te le dis, le coq ne
chantera pas aujourd'hui que tu n'aies nié trois fois de
me connaître.
|
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|
Il leur dit encore : Quand je vous ai envoyés sans
bourse, sans sac, et sans souliers, avez-vous manqué de
quelque chose ? Ils répondirent : De rien.
|
|
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|
|
Et il leur dit : Maintenant, au contraire, que celui
qui a une bourse la prenne et que celui qui a un sac le
prenne également, que celui qui n'a point d'épée vende
son vêtement et achète une épée.
|
|
|
|
|
Car, je vous le dis, il faut que cette parole qui est
écrite s'accomplisse en moi : Il a été mis au nombre des
malfaiteurs. Et ce qui me concerne est sur le point
d'arriver.
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|
|
Ils dirent : Seigneur, voici deux épées. Et il leur
dit : Cela suffit.
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|
|
Après être sorti, il alla, selon sa coutume, à la
montagne des Oliviers. Ses disciples le suivirent.
|
|
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|
|
Lorsqu'il fut arrivé dans ce lieu, il leur dit :
Priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation.
|
|
|
|
|
Puis il s'éloigna d'eux à la distance d'environ un jet
de pierre, et, s'étant mis à genoux, il pria,
|
|
|
|
|
disant : Père, si tu voulais éloigner de moi cette
coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais
la tienne.
|
|
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|
|
Alors un ange lui apparut du ciel, pour le
fortifier.
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|
Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa
sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à
terre.
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|
|
Après avoir prié, il se leva, et vint vers les
disciples, qu'il trouva endormis de tristesse,
|
|
|
|
|
et il leur dit : Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et
priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation.
|
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|
|
Comme il parlait encore, voici, une foule arriva ; et
celui qui s'appelait Judas, l'un des douze, marchait
devant elle. Il s'approcha de Jésus, pour le baiser.
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|
|
|
|
Et Jésus lui dit : Judas, c'est par un baiser que tu
livres le Fils de l'homme !
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|
|
Ceux qui étaient avec Jésus, voyant ce qui allait
arriver, dirent : Seigneur, frapperons-nous de l'épée
?
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|
Et l'un d'eux frappa le serviteur du souverain
sacrificateur, et lui emporta l'oreille droite.
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|
|
Mais Jésus, prenant la parole, dit : Laissez, arrêtez
! Et, ayant touché l'oreille de cet homme, il le
guérit.
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|
|
Jésus dit ensuite aux principaux sacrificateurs, aux
chefs des gardes du temple, et aux anciens, qui étaient
venus contre lui : Vous êtes venus, comme après un
brigand, avec des épées et des bâtons.
|
|
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|
|
J'étais tous les jours avec vous dans le temple, et
vous n'avez pas mis la main sur moi. Mais c'est ici votre
heure, et la puissance des ténèbres.
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|
Après avoir saisi Jésus, ils l'emmenèrent, et le
conduisirent dans la maison du souverain sacrificateur.
Pierre suivait de loin.
|
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|
|
Ils allumèrent du feu au milieu de la cour, et ils
s'assirent. Pierre s'assit parmi eux.
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|
|
|
|
Une servante, qui le vit assis devant le feu, fixa sur
lui les regards, et dit : Cet homme était aussi avec
lui.
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|
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|
Mais il le nia disant : Femme, je ne le connais
pas.
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|
Peu après, un autre, l'ayant vu, dit : Tu es aussi de
ces gens-là. Et Pierre dit : Homme, je n'en suis pas.
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|
Environ une heure plus tard, un autre insistait,
disant : Certainement cet homme était aussi avec lui, car
il est Galiléen.
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|
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|
Pierre répondit : Homme, je ne sais ce que tu dis. Au
même instant, comme il parlait encore, le coq chanta.
|
|
|
|
|
Le Seigneur, s'étant retourné, regarda Pierre. Et
Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait
dite : Avant que le coq chante aujourd'hui, tu me
renieras trois fois.
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|
|
Et étant sorti, il pleura amèrement.
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|
|
Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui, et
le frappaient.
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|
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|
Ils lui voilèrent le visage, et ils l'interrogeaient,
en disant : Devine qui t'a frappé.
|
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|
|
Et ils proféraient contre lui beaucoup d'autres
injures.
|
|
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|
|
Quand le jour fut venu, le collège des anciens du
peuple, les principaux sacrificateurs et les scribes,
s'assemblèrent, et firent amener Jésus dans leur
sanhédrin.
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|
|
Ils dirent : Si tu es le Christ, dis-le nous. Jésus
leur répondit : Si je vous le dis, vous ne le croirez pas
;
|
|
|
|
|
et, si je vous interroge, vous ne répondrez pas.
|
|
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|
|
Désormais le Fils de l'homme sera assis à la droite de
la puissance de Dieu.
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|
Tous dirent : Tu es donc le Fils de Dieu ? Et il leur
répondit : Vous le dites, je le suis.
|
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|
Alors ils dirent : Qu'avons-nous encore besoin de
témoignage ? Nous l'avons entendu nous-mêmes de sa
bouche.
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|
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|
|
Ils se levèrent tous, et ils conduisirent Jésus devant
Pilate.
|
|
|
|
|
Ils se mirent à l'accuser, disant : Nous avons trouvé
cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant
de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ,
roi.
|
|
|
|
|
Pilate l'interrogea, en ces termes : Es-tu le roi des
Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.
|
|
|
|
|
Pilate dit aux principaux sacrificateurs et à la foule
: Je ne trouve rien de coupable en cet homme.
|
|
|
|
|
Mais ils insistèrent, et dirent : Il soulève le
peuple, en enseignant par toute la Judée, depuis la
Galilée, où il a commencé, jusqu'ici.
|
|
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|
|
Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda
si cet homme était Galiléen ;
|
|
|
|
|
et, ayant appris qu'il était de la juridiction
d'Hérode, il le renvoya à Hérode, qui se trouvait aussi à
Jérusalem en ces jours-là.
|
|
|
|
|
Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie ;
car depuis longtemps, il désirait le voir, à cause de ce
qu'il avait entendu dire de lui, et il espérait qu'il le
verrait faire quelque miracle.
|
|
|
|
|
Il lui adressa beaucoup de questions ; mais Jésus ne
lui répondit rien.
|
|
|
|
|
Les principaux sacrificateurs et les scribes étaient
là, et l'accusaient avec violence.
|
|
|
|
|
Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris ; et,
après s'être moqué de lui et l'avoir revêtu d'un habit
éclatant, il le renvoya à Pilate.
|
|
|
|
|
Ce jour même, Pilate et Hérode devinrent amis,
d'ennemis qu'ils étaient auparavant.
|
|
|
|
|
Pilate, ayant assemblé les principaux sacrificateurs,
les magistrats, et le peuple, leur dit :
|
|
|
|
|
Vous m'avez amené cet homme comme excitant le peuple à
la révolte. Et voici, je l'ai interrogé devant vous, et
je ne l'ai trouvé coupable d'aucune des choses dont vous
l'accusez ;
|
|
|
|
|
Hérode non plus, car il nous l'a renvoyé, et voici,
cet homme n'a rien fait qui soit digne de mort.
|
|
|
|
|
Je le relâcherai donc, après l'avoir fait battre de
verges.
|
|
|
|
|
A chaque fête, il était obligé de leur relâcher un
prisonnier.
|
|
|
|
|
Ils s'écrièrent tous ensemble : Fais mourir celui-ci,
et relâche-nous Barabbas.
|
|
|
|
|
Cet homme avait été mis en prison pour une sédition
qui avait eu lieu dans la ville, et pour un meurtre.
|
|
|
|
|
Pilate leur parla de nouveau, dans l'intention de
relâcher Jésus.
|
|
|
|
|
Et ils crièrent : Crucifie, crucifie-le !
|
|
|
|
|
Pilate leur dit pour la troisième fois : Quel mal
a-t-il fait ? Je n'ai rien trouvé en lui qui mérite la
mort. Je le relâcherai donc, après l'avoir fait battre de
verges.
|
|
|
|
|
Mais ils insistèrent à grands cris, demandant qu'il
fût crucifié. Et leurs cris l'emportèrent :
|
|
|
|
|
Pilate prononça que ce qu'ils demandaient serait
fait.
|
|
|
|
|
Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour
sédition et pour meurtre, et qu'ils réclamaient ; et il
livra Jésus à leur volonté.
|
|
|
|
|
Comme ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon
de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent
de la croix, pour qu'il la porte derrière Jésus.
|
|
|
|
|
Il était suivi d'une grande multitude des gens du
peuple, et de femmes qui se frappaient la poitrine et se
lamentaient sur lui.
|
|
|
|
|
Jésus se tourna vers elles, et dit : Filles de
Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ; mais pleurez sur vous
et sur vos enfants.
|
|
|
|
|
Car voici, des jours viendront où l'on dira :
Heureuses les stériles, heureuses les entrailles qui
n'ont point enfanté, et les mamelles qui n'ont point
allaité !
|
|
|
|
|
Alors ils se mettront à dire aux montagnes : Tombez
sur nous ! Et aux collines : Couvrez-nous !
|
|
|
|
|
Car, si l'on fait ces choses au bois vert,
qu'arrivera-t-il au bois sec ?
|
|
|
|
|
On conduisait en même temps deux malfaiteurs, qui
devaient être mis à mort avec Jésus.
|
|
|
|
|
Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le
crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l'un à
droite, l'autre à gauche.
|
|
|
|
|
Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce
qu'ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant
au sort.
|
|
|
|
|
Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats
se moquaient de Jésus, disant : Il a sauvé les autres ;
qu'il se sauve lui-même, s'il est le Christ, l'élu de
Dieu !
|
|
|
|
|
Les soldats aussi se moquaient de lui ; s'approchant
et lui présentant du vinaigre,
|
|
|
|
|
ils disaient : Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi
toi-même !
|
|
|
|
|
Il y avait au-dessus de lui cette inscription :
Celui-ci est le roi des Juifs.
|
|
|
|
|
L'un des malfaiteurs crucifiés l'injuriait, disant :
N'es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous
!
|
|
|
|
|
Mais l'autre le reprenait, et disait : Ne crains-tu
pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ?
|
|
|
|
|
Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'ont
mérité nos crimes ; mais celui-ci n'a rien fait de
mal.
|
|
|
|
|
Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu
viendras dans ton règne.
|
|
|
|
|
Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité,
aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis.
|
|
|
|
|
Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut
des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième
heure.
|
|
|
|
|
Le soleil s'obscurcit, et le voile du temple se
déchira par le milieu.
|
|
|
|
|
Jésus s'écria d'une voix forte : Père, je remets mon
esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il
expira.
|
|
|
|
|
Le centenier, voyant ce qui était arrivé, glorifia
Dieu, et dit : Certainement, cet homme était juste.
|
|
|
|
|
Et tous ceux qui assistaient en foule à ce spectacle,
après avoir vu ce qui était arrivé, s'en retournèrent, se
frappant la poitrine.
|
|
|
|
|
Tous ceux de la connaissance de Jésus, et les femmes
qui l'avaient accompagné depuis la Galilée, se tenaient
dans l'éloignement et regardaient ce qui se passait.
|
|
|
|
|
Il y avait un conseiller, nommé Joseph, homme bon et
juste,
|
|
|
|
|
qui n'avait point participé à la décision et aux actes
des autres ; il était d'Arimathée, ville des Juifs, et il
attendait le royaume de Dieu.
|
|
|
|
|
Cet homme se rendit vers Pilate, et demanda le corps
de Jésus.
|
|
|
|
|
Il le descendit de la croix, l'enveloppa d'un linceul,
et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où
personne n'avait encore été mis.
|
|
|
|
|
C'était le jour de la préparation, et le sabbat allait
commencer.
|
|
|
|
|
Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus
accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière
dont le corps de Jésus y fut déposé,
|
|
|
|
|
et, s'en étant retournées, elles préparèrent des
aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour
du sabbat, selon la loi.
|
|
|
|
|
|
|
Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au
sépulcre de grand matin, portant les aromates qu'elles
avaient préparés.
|
|
|
|
|
Elles trouvèrent que la pierre avait été roulée de
devant le sépulcre ;
|
|
|
|
|
et, étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du
Seigneur Jésus.
|
|
|
|
|
Comme elles ne savaient que penser de cela, voici,
deux hommes leur apparurent, en habits
resplendissants.
|
|
|
|
|
Saisies de frayeur, elles baissèrent le visage contre
terre ; mais ils leur dirent : Pourquoi cherchez-vous
parmi les morts celui qui est vivant ?
|
|
|
|
|
Il n'est point ici, mais il est ressuscité.
Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé,
lorsqu'il était encore en Galilée,
|
|
|
|
|
et qu'il disait : Il faut que le Fils de l'homme soit
livré entre les mains des pécheurs, qu'il soit crucifié,
et qu'il ressuscite le troisième jour.
|
|
|
|
|
Et elles se ressouvinrent des paroles de Jésus.
|
|
|
|
|
A leur retour du sépulcre, elles annoncèrent toutes
ces choses aux onze, et à tous les autres.
|
|
|
|
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Celles qui dirent ces choses aux apôtres étaient Marie
de Magdala, Jeanne, Marie, mère de Jacques, et les autres
qui étaient avec elles.
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Ils tinrent ces discours pour des rêveries, et ils ne
crurent pas ces femmes.
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Mais Pierre se leva, et courut au sépulcre. S'étant
baissé, il ne vit que les linges qui étaient à terre ;
puis il s'en alla chez lui, dans l'étonnement de ce qui
était arrivé.
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Et voici, ce même jour, deux disciples allaient à un
village nommé Emmaüs, éloigné de Jérusalem de soixante
stades ;
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et ils s'entretenaient de tout ce qui s'était
passé.
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Pendant qu'ils parlaient et discutaient, Jésus
s'approcha, et fit route avec eux.
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Mais leurs yeux étaient empêchés de le
reconnaître.
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Il leur dit : De quoi vous entretenez-vous en
marchant, pour que vous soyez tout tristes ?
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L'un d'eux, nommé Cléopas, lui répondit : Es-tu le
seul qui, séjournant à Jérusalem ne sache pas ce qui y
est arrivé ces jours-ci ? -
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Quoi ? leur dit-il. -Et ils lui répondirent : Ce qui
est arrivé au sujet de Jésus de Nazareth, qui était un
prophète puissant en oeuvres et en paroles devant Dieu et
devant tout le peuple,
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et comment les principaux sacrificateurs et nos
magistrats l'on livré pour le faire condamner à mort et
l'ont crucifié.
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Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait
Israël ; mais avec tout cela, voici le troisième jour que
ces choses se sont passées.
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Il est vrai que quelques femmes d'entre nous nous ont
fort étonnés ; s'étant rendues de grand matin au
sépulcre
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et n'ayant pas trouvé son corps, elles sont venues
dire que des anges leurs sont apparus et ont annoncé
qu'il est vivant.
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Quelques-uns de ceux qui étaient avec nous sont allés
au sépulcre, et ils ont trouvé les choses comme les
femmes l'avaient dit ; mais lui, ils ne l'ont point
vu.
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Alors Jésus leur dit : O hommes sans intelligence, et
dont le coeur est lent à croire tout ce qu'ont dit les
prophètes !
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Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses,
et qu'il entrât dans sa gloire ?
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Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il
leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le
concernait.
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Lorsqu'ils furent près du village où ils allaient, il
parut vouloir aller plus loin.
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Mais ils le pressèrent, en disant : Reste avec nous,
car le soir approche, le jour est sur son déclin. Et il
entra, pour rester avec eux.
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Pendant qu'il était à table avec eux, il prit le pain
; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur
donna.
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Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent ;
mais il disparut de devant eux.
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Et ils se dirent l'un à l'autre : Notre coeur ne
brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu'il nous parlait
en chemin et nous expliquait les Écritures ?
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Se levant à l'heure même, ils retournèrent à
Jérusalem, et ils trouvèrent les onze, et ceux qui
étaient avec eux, assemblés
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et disant : Le Seigneur est réellement ressuscité, et
il est apparu à Simon.
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Et ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin,
et comment ils l'avaient reconnu au moment où il rompit
le pain.
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Tandis qu'ils parlaient de la sorte, lui-même se
présenta au milieu d'eux, et leur dit : La paix soit avec
vous !
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Saisis de frayeur et d'épouvante, ils croyaient voir
un esprit.
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Mais il leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés, et
pourquoi pareilles pensées s'élèvent-elles dans vos
coeurs ?
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Voyez mes mains et mes pieds, c'est bien moi ;
touchez-moi et voyez : un esprit n'a ni chair ni os,
comme vous voyez que j'ai.
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Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses
pieds.
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Comme, dans leur joie, ils ne croyaient point encore,
et qu'ils étaient dans l'étonnement, il leur dit :
Avez-vous ici quelque chose à manger ?
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Ils lui présentèrent du poisson rôti et un rayon de
miel.
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Il en prit, et il mangea devant eux.
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Puis il leur dit : C'est là ce que je vous disais
lorsque j'étais encore avec vous, qu'il fallait que
s'accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de
Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes.
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Alors il leur ouvrit l'esprit, afin qu'ils comprissent
les Écritures.
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Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ
souffrirait, et qu'il ressusciterait des morts le
troisième jour,
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et que la repentance et le pardon des péchés seraient
prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par
Jérusalem.
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Vous êtes témoins de ces choses.
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Et voici, j'enverrai sur vous ce que mon Père a promis
; mais vous, restez dans la ville jusqu'à ce que vous
soyez revêtus de la puissance d'en haut.
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Il les conduisit jusque vers Béthanie, et, ayant levé
les mains, il les bénit.
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Pendant qu'il les bénissait, il se sépara d'eux, et
fut enlevé au ciel.
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Pour eux, après l'avoir adoré, ils retournèrent à
Jérusalem avec une grande joie ;
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et ils étaient continuellement dans le temple, louant
et bénissant Dieu.
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